ÉCOUTEZ L’AUDIO
Entre 15:43 et 17:49 sur le site BLVD.fm
Ou seulement l’extrait pertinent sur Point de Bascule
Le 31 août 2017, André Arthur a commencé son heure quotidienne à BLVD.fm (Québec) en revenant sur l’incendie de la voiture de Mohamed Labidi, le président du Centre culturel islamique de Québec (CCIQ). L’incendie a eu lieu au début d’août mais la police a choisi de ne pas rendre l’affaire publique durant trois semaines.
André Arthur a déploré que les autorités aient immédiatement conclu à du vandalisme perpétré par des gens hostiles aux musulmans avant même la conclusion de l’enquête de police.
André Arthur s’est également étonné que la police ait attendu trois semaines avant de demander l’aide du public pour retrouver l’auteur de l’incendie. Selon ce qu’il affirme, c’est dans les premières 24 heures suivant un crime que le public peut être le plus utile.
Au fil de son commentaire sur l’incendie de la voiture du président du CCIQ, André Arthur a rappelé l’histoire d’une Marocaine, employée de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus à Québec, qui s’était plainte à ses supérieurs de la présence de slogans antimusulmans à deux endroits dans l’hôpital. Après avoir consulté les vidéos de sécurité de l’hôpital, les responsables de la sécurité avaient rapidement conclu que la plaignante elle-même était l’auteure des slogans antimusulmans et elle avait été congédiée.
Cette nouvelle comme des dizaines d’autres documentées par Point de Bascule et d’autres ont reçu peu de couverture (et souvent aucune) par les médias. Pourtant, elles sont indispensables pour aider les citoyens à mettre en perspective ces accusations de ‘racisme systémique’ dont on nous abreuve jour après jour. Au moment où le Gouvernement du Québec s’apprête à culpabiliser les Québécois avec sa consultation sur le ‘racisme systémique’ qui conclura inévitablement qu’il faut censurer ceux qui mettent en garde contre la menace islamiste, il est crucial de rappeler que bon nombre de cas de racisme déclaré ne sont que des arnaques visant à obtenir de la censure d’opposants politiques, des compensations par des compagnies d’assurance ou d’autres avantages.
Voici la transcription de cette histoire d’auto-vandalisme survenue à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus il y a une dizaine d’années telle que racontée par André Arthur le 31 août 2017.
L’audio de cette portion spécifique de l’émission est disponible entre 15:43 et 17:49 sur le site de BLVD.fm ou en écoutant seulement l’extrait pertinent sur Point de Bascule.
15:43 – André Arthur : À l’Hôpital de l’Enfant-Jésus il y a quelques années, une employée de la cuisine, d’origine marocaine, n’a pas eu la promotion qu’elle voulait avoir ou la nomination qu’elle voulait avoir ou la permanence qu’elle recherchait. Elle était frustrée au travail dans les cuisines de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus. Ce dont je vous parle ça fait presque dix ans, peut-être plus.
16:09 – André Arthur : La dame s’appelle Myriem. Elle est Marocaine. Et elle a commencé à dénoncer auprès de la direction de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus, de la direction des cuisines… elle travaillait dans les cuisines… Elle a commencé à dénoncer des slogans antimusulmans qui apparaissaient à deux endroits dans l’hôpital : sur le mur de l’entrée au garage de l’Enfant-Jésus. Sur le mur de l’entrée, il y avait des graffitis antimusulmans haineux qui apparaissaient et il y avait des post-it, des papiers collants qui apparaissaient dans la cuisine de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus, des slogans antimusulmans écrits en français.
16:58 – André Arthur : La direction de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus a consulté son service de sécurité. Ils ont vérifié les caméras, ils ont installé des caméras et ils ont tout de suite trouvé qui faisait ça : c’était la madame Myriem elle-même. Elle a été congédiée.
17:20 – André Arthur : Ce qui est pathétique là-dedans c’est que cette pauvre madame-là était très frustrée d’être à Québec parce qu’elle avait quitté le Maroc où elle était avocate, était venue à Québec et elle essayait d’avoir un emploi dans les cuisines d’un hôpital… Avocate. Son mari, chauffeur de taxi. Donc, il y a une histoire à ça.
Lectures complémentaires
Point de Bascule : FICHE Faux actes haineux ‘islamophobes’
Point de Bascule (25 août 2017) : La police de Durham (Ontario) choisit de ne pas accuser un musulman qui a faussement dénoncé un homme à la police pour agression et menaces antimusulmanes
CBS News (14 décembre 2016) : Une jeune musulmane de New York vient d’être arrêtée pour avoir inventé son histoire de harcèlement dans le métro par des partisans de Donald Trump
Oliver JJ Lane (Breitbart – 12 avril 2016) : Fausse attaque néonazie perpétrée par un migrant syrien sur un centre de réfugiés en Allemagne
ITV News (8 janvier 2016) : Mise à l’amende en Grande-Bretagne pour avoir faussement affirmé qu’elle avait été attaquée parce qu’elle portait un hijab
Elizabeth Chuck (NBC News – 30 décembre 2015) : Autre cas d’auto-vandalisme : un musulman de Houston accusé d’avoir mis le feu à la mosquée qu’il fréquentait
Beth Dalbey (Dearborn Patch – 16 mars 2015) : Une musulmane qui poursuivait la police de Dearborn pour l’avoir forcée à enlever son hijab laisse tomber sa plainte après qu’une vidéo démontre que c’était faux
La République des Pyrénées.fr (14 novembre 2013) : France : Un imam admet avoir vandalisé sa propre mosquée
Point de Bascule (28 février 2013) : Autriche : Des musulmans en manque d’argent ont incendié leur propre commerce et écrit des graffitis racistes pour tromper les enquêteurs
Point de Bascule (19 mars 2009) : Australie – Un imam est filmé enfonçant la porte de sa mosquée à coups de pied juste avant d’appeler la police pour se plaindre de vandalisme