Me Philippe Bégin Garti, président du Centre culturel musulman de Shawinigan, présente la mosquée comme un «bouclier contre la radicalisation». En 2012, Me Bégin Garti était responsable des communications au Centre culturel islamique de Vaudreuil-Soulanges lorsque ce Centre participa à une activité Portes ouvertes organisée par le Conseil musulman de Montréal (CMM) dans 15 mosquées de la grande région de Montréal. Aujourd’hui, comme en 2012, le CMM est dirigé par l’islamiste Salam Elmenyawi, un des leaders de l’infrastructure des Frères Musulmans au pays.
Sommaire
PARTIE 1 – En 2012, Me Philippe Bégin Garti s’est associé à une activité Portes ouvertes du Conseil musulman de Montréal dirigé par l’islamiste Salam Elmenyawi
PARTIE 2 – La mosquée, un ‘centre de la révolution islamique’ selon Hassan Al-Banna, le fondateur des Frères Musulmans et le maître à penser des deux principaux propriétaires d’édifices abritant des mosquées au Canada
PARTIE 3 – La version idéalisée de l’islam présentée par Me Bégin Garti vs l’islam réel tel qu’il s’enseigne et s’applique dans les institutions islamiques qui ont de l’influence au Québec
PHOTO – Me Bégin Garti et le leadership du Centre islamique de Vaudreuil-Soulanges en 2012
PARTIE 1 – En 2012, Me Philippe Bégin Garti s’est associé à une activité Portes ouvertes du Conseil musulman de Montréal dirigé par l’islamiste Salam Elmenyawi
En 2012, le président du Centre culturel musulman de Shawinigan, Me Philippe Bégin Garti, s’est associé au Conseil musulman de Montréal lorsque cette organisation parapluie islamiste a organisé une activité Portes ouvertes dans une quinzaine de mosquées de la grande région de Montréal. Le CMM déclare représenter 70 institutions islamiques de la région de Montréal.
Le communiqué du CMM du 3 octobre 2012 annonçait que Le CMM organise un évènement portes ouvertes dans plusieurs mosquées de la grande région de Montréal / WebArchive – Archive.Today.
Le Centre islamique de Vaudreuil faisait partie de la liste. À l’époque, Me Bégin Garti était le responsable des communications de ce centre. Les médias le présentèrent d’ailleurs comme celui qui était «aux commandes» de l’activité de prosélytisme (dawa) organisée par le CMM d’Elmenyawi à Vaudreuil.
Est-ce injuste de souligner la collaboration de Me Bégin Garti avec l’organisation de l’islamiste Elmenyawi? Est-ce donner raison à Me Bégin Garti qui se disait victime «d’amalgames» dans une interview qu’il accorda au 106,9 FM Mauricie (2:20)?
En choisissant de s’associer à une activité organisée par le Conseil musulman de Montréal en 2012 , Me Bégin Garti s’est porté garant du CMM et de son leader Elmenyawi. Dans le contexte actuel, ce n’est que pure prudence que d’enquêter sur les ambitions de Salam Elmenyawi et de tenter de prévoir comment elles pourraient affecter les activités d’une éventuelle mosquée à Shawinigan.
Salam Elmenyawi est un défenseur de la charia qui a justifié la fatwa de l’ayatollah Khomeini commandant aux musulmans de tuer Salman Rushdie pour son roman Les versets sataniques.
Dans une interview à La Presse en 2003, Salam Elmenyawi s’était également opposé à la séparation du religieux et du politique et il avait accusé d’apostasie les musulmans qui refusent de reconnaitre une seule ligne du Coran :
Salam Elmenyawi : «La séparation de la religion et de l’État est impensable. Comme on fait appel à un ingénieur pour concevoir un pont, on se réfère à Dieu pour faire des lois.»
«Chaque mot du Coran a été révélé par Dieu à Mahomet. Quelqu’un qui dirait croire tout du Coran, sauf une ligne, ne serait plus musulman.»
L’accusation d’apostasie est extrêmement lourde car la peine prévue par la charia pour les apostats est l’exécution.
Le guide spirituel des Frères Musulmans, Youssef Qaradawi, a publié une fatwa pour le rappeler. Dans un exposé à la télévision arabe (article – vidéo), Qaradawi a même reconnu que «s’ils [les musulmans] avaient cessé d’appliquer les châtiments pour apostasie, l’islam n’existerait plus aujourd’hui».
Salam Elmenyawi a reconnu l’autorité de Youssef Qaradawi à au moins deux reprises dans le passé.
En décembre 2004, au moment où il travaillait à mettre sur pied un Conseil de la charia au Québec, Salam Elmenyawi a indiqué au Devoir / Archive.Today qu’il avait un accès direct au guide spirituel des Frères Musulmans, Youssef Qaradawi (al Kardaoui) et que son Conseil comptait le consulter dans le futur pour trancher des questions de jurisprudence islamique.
En septembre 2004, Salam Elmenyawi a référé à une fatwa de Qaradawi pour indiquer que l’argent de la zakat (charité islamique) pouvait être dépensé pour payer ceux qui travaille dans les médias à promouvoir l’islam.
À l’instar du fondateur des Frères Musulmans, Hassan Al-Banna, qui présentait la mosquée comme un «centre de la révolution islamique», Youssef Qaradawi reconnait le rôle éminemment politique de la mosquée :
Youssef Qaradawi : «Ce doit être le rôle de la mosquée que de guider les politiques publiques de la nation, de présenter les enjeux importants et de faire connaitre ses ennemis.»
«Depuis les temps anciens, la mosquée a joué un rôle important pour encourager le jihad dans le sentier d’Allah, pour inciter à résister aux ennemis de la religion que sont les occupants. C’est dans les mosquées que l’intifada bénie dans la terre des prophètes, la Palestine, a commencé. Le premier appel est venu des minarets et l’intifada a d’abord été connue sous le nom de la révolution des mosquées. Le rôle de la mosquée dans le jihad afghan et dans tous les autres jihad islamiques est indéniable.
C’est en se référant à cette fonction militaire des mosquées que l’actuel président de Turquie, Recep Erdogan, a écrit en 1997 que «Les mosquées sont nos casernes, les minarets nos baïonnettes, les dômes nos casques et les croyants nos soldats».
NOTE SUR L’ACTIVITÉ PORTES OUVERTES ORGANISÉE PAR LE CONSEIL MUSULMAN DE MONTRÉAL À LAQUELLE PARTICIPA ME BÉGIN GARTI EN 2012
Ceux qui s’imaginent qu’une activité Portes ouvertes organisée par des mosquées associées à l’infrastructure des Frères Musulmans manifeste un signe d’ouverture envers les non-musulmans devront déchanter. Dans l’esprit des islamistes, ce genre d’activités est toujours à sens unique. Au chapitre 10 de son livre Milestones / Archive.Today (Jalons sur la route), l’idéologue des Frères Musulmans, Sayyid Qutb (1906-1966), a ainsi précisé ce que lui et ses partisans entendent lorsqu’ils parlent de «bâtir des ponts» :
Traduction de Point de Bascule : Le gouffre qui sépare l’islam de la jahiliyyah (monde non-musulman) est immense et aucun pont ne doit être bâti entre eux pour permettre aux gens des deux côtés de se rencontrer mais seulement pour que les gens de la jahiliyyah (monde non-musulman) viennent vers l’islam.
http://muslimcouncil.org/fr/OpenMosqueListOct2012.pdf / WebArchive
En octobre 2012, le Conseil musulman de Montréal organisa une activité Portes ouvertes dans une quinzaine de mosquées de la grande région de Montréal, dont celle de Vaudreuil-Soulanges. Cette année-là, c’est Me Bégin Garti qui était responsable des communications du Centre islamique de Vaudreuil. Les médias l’avaient d’ailleurs présenté comme étant «aux commandes» à Vaudreuil de l’activité de prosélytisme (dawa) organisée par le CMM d’Elmenyawi.
PARTIE 2 – La mosquée, un ‘centre de la révolution islamique’ selon Hassan Al-Banna, le fondateur des Frères Musulmans et le maître à penser des deux principaux propriétaires d’édifices abritant des mosquées au Canada
ISNA-Canada et la Muslim Association of Canada (MAC) sont les principaux propriétaires d’édifices où logent des mosquées et des centres islamiques au Québec et ailleurs au Canada. Dans le passé, ces deux organisations ont affirmé fonder leurs actions sur les idées du fondateur des Frères Musulmans, Hassan Al-Banna. Ce dernier considérait la mosquée comme un «centre de la révolution islamique».
Après la décision du Conseil municipal de Shawinigan de refuser le changement de zonage requis pour l’ouverture de la mosquée promue par Me Philippe Bégin Garti dans le parc industriel de la ville, le maire Angers a affirmé que ses commettants étaient affectés d’une «peur irrationnelle» de l’islam.
Quand on revoit ce qui s’est publié ces dernières années au Québec et ailleurs en Amérique du Nord, on constate qu’il y a plusieurs justifications rationnelles d’être méfiants à l’égard des mosquées.
La première justification empirique vient des propos radicaux qui s’y tiennent et qui sont fréquemment rapportés. L’ancien animateur de Sun TV, Ezra Levant, vient d’ailleurs de lancer le site CanadianJihad.ca pour présenter des exemples de propos radicaux tenus dans des mosquées au Canada. Dans une des récentes vidéos présentées sur le site, un imam basé à Toronto qualifie le premier ministre Harper d’«ennemi de l’islam». Comme l’expliquent Jonathan Halevi et Robert Spencer de JihadWatch, quand des leaders musulmans disent de quelqu’un qu’il est un ennemi de l’islam au Moyen-Orient, c’est l’équivalent d’une invitation à tuer cette personne.
D’autres vidéos sur CanadianJihad.ca présentent un imam de Laval, Ahmed Qandeel (Kandil), en train de justifier de tuer les musulmans qui abandonnent l’islam, une autre vidéo met en vedette un imam de Brampton, Omar Subedar, qui justifie le recours à la violence par les maris pour corriger leurs épouses désobéissantes, etc.
Lorsque le Conseil national des musulmans canadiens (l’ancien CAIR-CAN) a lancé une brochure pour brouiller les cartes sur la dé-radicalisation en septembre 2014, Point de Bascule a fait remarquer que Siraj Wahhaj, l’un des imams promus par la brochure pour sa bonne compréhension de l’islam, avait déjà encouragé les musulmans de sa mosquée de Brooklyn à convertir à l’islam les jeunes qui se sentent exclus et éventuellement à les armer de fusils mitrailleurs Uzi afin qu’ils mènent le jihad dans les rues américaines.
Point de Bascule (10 novembre 2014) : Un imam encourageant le jihad armé dans les rues américaines et d’autres exégètes radicaux consultés par le CNMC (l’ancien CAIR-CAN) «afin de bien comprendre» l’islam
L’infrastructure islamiste bénéficie d’un fort niveau d’intégration en Amérique du Nord. Il faut donc être sensible à ce qui se dit dans les mosquées à la grandeur du continent. Dans le cas de Siraj Wahhaj, c’est d’autant plus vrai qu’il est fréquemment invité dans la région de Montréal. Il a pris la parole dans une mosquée de Montréal le 6 avril 2014. Moins d’un an plus tard, le 21 février 2015, il était censé prononcer une conférence à la mosquée de Brossard. Sa participation a été annulée par les organisateurs après un reportage de TVA.
Point de Bascule (19 décembre 2011) : Une étude confirme que les mosquées américaines sont des centres de la révolution islamique
D’autres prêches radicaux tenus dans des mosquées du Québec ont récemment fait les manchettes lorsque l’imam Hamza Chaoui a tenté d’ouvrir un centre communautaire dans l’est de Montréal. Chaoui fait la tournée des mosquées du Québec en condamnant la démocratie comme étant incompatible avec l’islam / Archive.Today puisqu’elle permet l’élection d’homosexuels comme dirigeants, il déclare que les femmes doivent avoir un tuteur, il justifie le recours aux châtiments de lapidation et de flagellation prévus par la charia, etc.
Il y a quelques années, Radio-Canada a produit un reportage sur la mosquée Assunah de Montréal. Pour l’occasion, l’équipe de Zone Libre s’était adjointe les services de Mohamed Sifaoui qui était allé à la mosquée y enregistrer le prêche du vendredi 21 juillet 2006.
Selon le compte-rendu publié par Radio-Canada / Archive.Today à l’époque, l’imam de la mosquée, très en colère, avait évoqué la crise au Proche-Orient entre le Liban et Israël et «terminé son discours en priant Dieu de tuer tous les ennemis de l’islam jusqu’au dernier».
Une visite à la librairie de la mosquée avait également permis de trouver des livres qui incitent à la violence et au meurtre, dont un livre de l’exégète saoudien Ibn Baz qui soutient qu’il faille tuer tout musulman qui ne pratique pas sa religion et une revue prônant le jihad armé.
Au Canada, ISNA-Canada (par l’intermédiaire de sa filiale Canadian Islamic Trust Foundation / CITF) et la Muslim Association of Canada (MAC) sont les principaux propriétaires d’édifices où logent des mosquées et des centres islamiques. Le Journal de Montréal a récemment consacré un reportage à 11 des institutions qui leur sont associées au Québec et fait ressortir les liens d’ISNA-Canada et de la MAC avec le financement du terrorisme.
Une filiale d’ISNA-Canada (ISNA Development Foundation / IDF) a vu son statut d’organisme de bienfaisance révoqué après que l’Agence du revenu du Canada ait conclu que l’IDF avait pris part à un stratagème visant à fournir des reçus pour fins d’impôts pour des dons versés à un organisation sans statut charitable qui en finançait une troisième menant le jihad au Cachemire (Inde).
ISNA-Canada, par l’intermédiaire de sa filiale CITF est propriétaire du Centre culturel islamique de la Mauricie à Trois-Rivières.
Selon le Registre des entreprises, M. Abdoulaye Souley, administrateur du Centre culturel musulman de Shawinigan, est également administrateur du Centre culturel islamique de la Mauricie associé à ISNA-Canada.
Dans une interview récente accordée au Nouvelliste / Archive.Today, M. Souley a déclaré : «J’ose espérer que vous n’avez pas fait l’analyse que musulman égale terrorisme». Personne, à notre connaissance, n’a établi d’adéquation entre tous les musulmans et le terrorisme.
Par contre, quand on prend connaissance des importants transferts financiers qui vont d’organisations musulmanes basées au Québec vers des financiers du terrorisme comme IRFAN-Canada ou vers des commanditaires d’événements contribuant à la radicalisation de la communauté musulmane comme Human Concern International, Islamic Relief et l’Islamic Circle of North America (ICNA), il n’est que légitime de s’enquérir des relations qu’entretiennent les promoteurs de mosquées.
ISNA-Canada et la MAC, les deux principaux propriétaires d’édifices logeant des mosquées et des centres islamiques, ont affirmé dans le passé être guidées par la doctrine du fondateur des Frères Musulmans, Hassan Al-Banna. Al-Banna était un promoteur du jihad offensif. Il a même consacré un livre complet / Archive.Today à expliquer les fondements théologiques du jihad dans l’islam.
Dans son magazine Islamic Horizons, l’Islamic Society of North America, l’organisation-mère d’ISNA-Canada, a décrit Al-Banna comme «un véritable guide». Sur le site internet de la MAC, on pouvait encore lire il y a quelques mois que : «La MAC adopte et fait tous les efforts pour appliquer l’islam […] tel qu’il a été compris dans le contexte contemporain par le regretté imam Hassan al-Banna».
Dans son manifeste en 50 points, le fondateur des Frères Musulmans, Hassan al-Banna promeut l’abolition des partis politiques et l’instauration d’un système de parti unique, la modification des lois pour les rendre conformes à la charia, la multiplication d’associations vouées à la promotion de l’esprit du jihad dans la jeunesse, la fermeture des salles de danse, la censure des films et des pièces de théâtre et l’imposition d’un code vestimentaire unique à la population.
Sur le rôle spécifique des mosquées, Hassan Al-Banna les considérait comme des «centres de la révolution islamique».
Ibrahim Abu-Rabi a abordé cet aspect de la doctrine d’Al-Banna dans un essai consacré aux origines intellectuelles du renouveau musulman au XXe siècle (pp. 76-77). Abu-Rabi était lui-même un intellectuel associé aux Frères Musulmans en Amérique du Nord. A sa mort en 2011, il dirigeait la Chaire d’Études islamiques de l’Université de l’Alberta (Edmonton). Il a été l’invité des Frères Musulmans en Grande-Bretagne et ailleurs dans le monde.
PARTIE 3 – La version idéalisée de l’islam présentée par Me Bégin Garti vs l’islam réel tel qu’il s’enseigne et s’applique dans les institutions islamiques qui ont de l’influence au Québec
Dans son intervention récente au 106,9 FM Mauricie (0:17), Me Philippe Bégin Garti a déclaré promouvoir un islam pacifique et respectueux :
«Nous, les musulmans, on est contre la violence, on est contre les actes radicaux, on est contre le terrorisme, on est contre la mort d’innocents. Peu importe la confession, peu importe les croyances.»
On ne demande qu’à le croire. Pourtant, à côté de cette version de l’islam qu’il nous présente, il y a l’islam réel et c’est celui-là qui inquiète un nombre croissant de gens.
Qui représente cet islam réel? Ce sont les organisations musulmanes qui ont de l’influence. Souvent, elles bénéficient d’un statut charitable auprès de l’Agence du revenu du Canada, elles administrent des écoles musulmanes, elles présentent, à l’occasion, des mémoires à l’Assemblée nationale ou dans d’autres forums sur des projets de loi ou d’autres enjeux, etc.
Au Québec, les principaux représentants de l’islam réel ont été identifiés par la Commission Bouchard-Taylor en 2008 lorsqu’elle recommanda au gouvernement de subventionner 23 organisations musulmanes dans son rapport final (page 236 / note 91).
Ces 23 organisations s’étaient identifiées dans une lettre commune qu’elles signèrent en 2007.
Dans un document intitulé Qui sont les Québécois musulmans? préparé pour la Commission Bouchard-Taylor en 2007, Patrice Brodeur avait même inclus IRFAN-Canada (incorrectement épelé IFRAN-Canada), le collecteur de fonds du Hamas, dans la liste des organisations représentant les musulmans du Québec. Le statut charitable d’IRFAN a été révoqué en 2011 et IRFAN a été déclaré «entité terroriste» en 2014.
Rappelons qu’en plus d’œuvrer à la destruction d’Israël, les leaders du Hamas ont fréquemment prôné la conquête islamique de l’Occident ces dernières années (2006 – 2008 – 2011 – 2012). En 2011, par exemple, le leader du Hamas, Mahmoud Al-Zahhar, a déclaré à la télévision que la civilisation occidentale «ne sera pas capable de résister au grand et glorieux islam». Le 16 juillet 2013, le Hamas a menacé de lancer des attaques terroristes dans les pays où se trouvent les ambassades d’Israël. Le Canada fait évidemment partie des cibles potentielles.
Pour déterminer si les organisations qui représentent l’islam réel constituent une menace ou une source d’enrichissement pour le Québec, il serait opportun d’examiner les questions suivantes :
Y a-t-il des divergences entre le programme que les leaders de ces organisations présentent à leur propre communauté et celui qu’ils présentent aux non-musulmans?
À quelles institutions locales et internationales ces organisations sont-elles associées?
Quels livres et quels exégètes ces organisations endossent-elles?
Qui sont les leaders musulmans invités par ces organisations et quels principes ont-ils défendus dans le passé?
Vers quels organismes ces organisations transfèrent-elles des fonds?
Quand Me Bégin Garti choisit de participer à des activités organisées par le leadership des Frères Musulmans au Québec, il doit s’attendre à ce que les intentions qu’il exprime soient comparées à la feuille de route de ceux qu’il endosse.
PHOTO – Me Bégin Garti et le leadership du Centre culturel islamique de Vaudreuil-Soulanges en 2012
http://www.lhebdojournal.com/Communaute/2012-10-19/article-3103708/Nombreux-visiteurs-a-la-mosquee/1 / Archive.Today
Me Philippe Bégin Garti (au centre) photographié en compagnie d’autres responsables du Centre culturel islamique de Vaudreuil-Soulanges (CCIVS) lors de l’opération Portes ouvertes d’octobre 2012 organisée par le Conseil musulman de Montréal de l’imam Salam Elmenyawi.
Selon Vincent Larouche de La Presse, le 23 avril 2014 le CCIVS annonça une activité de financement d’IRFAN-Canada à Laval. C’était trois ans après que le statut charitable d’IRFAN ait été révoqué pour avoir financé l’organisation terroriste Hamas et une semaine avant qu’IRFAN lui-même ne soit désigné entité terroriste par le gouvernement du Canada.
Références supplémentaires
Point de Bascule : Fiche Centre culturel musulman de Shawinigan
Point de Bascule : Fiche Centre culturel islamique de Vaudreuil-Soulanges
Point de Bascule : Index Charia / Mosquées
Point de Bascule (26 juillet 2010) : Phyllis Lambert et Serge Joyal défendent les Frères Musulmans au détriment de la liberté (Opposition de Point de Bascule à un projet de mosquée dirigée par la MAC au centre-ville de Montréal)