ORIGINAL ENGLISH VERSION ON THE DAILYMAIL / ARCHIVE.TODAY
L’auteur des révélations rapportées par le Daily Mail est Wolfgang Herles (Wiki allemand). Il a occupé différentes positions dans l’administration de la Zweites Deutsches Fernsehen (ZDF), la deuxième chaîne de télévision généraliste publique allemande.
TRADUCTION FRANÇAISE DE POINT DE BASCULE
Auteur : Corey Charlton
Référence : MailonLine (Daily Mail), 3 février 2016
Titre original : German journalist claims the government tells its media what it can and cannot report on following outcry over Cologne sex attack news blackout / WebArchive – Archive.Today
[EXTRAITS]
- Un ancien patron du service des nouvelles de la télévision publique allemande affirme que les médias se font dire ce qu’ils doivent rapporter par le gouvernement;
- Wolfgang Herles a déclaré que les journalistes se font dire de rapporter les nouvelles «d’une façon qui plaira à madame Merkel»;
- Herles a décrit la proximité des médias et du gouvernement allemands comme étant «scandaleuse»;
- Les médias allemands ont été lourdement critiqués pour ne pas avoir rapporté les agressions sexuelles à Cologne;
- Les grands médias ont reconnu l’existence des agressions sexuelles plusieurs jours après qu’elles aient eu lieu.
Un ancien patron des nouvelles en Allemagne soutient que les médias du pays se font dire ce qu’ils doivent rapporter par le gouvernement de la chancelière Angela Merkel.
Sa déclaration survient après que les médias du pays aient été accusés d’avoir passé sous silence des centaines d’agressions sexuelles commises par des migrants la veille du Nouvel An à Cologne.
Dr. Wolfgang Herles, un ancien patron du diffuseur public Zweites Deutsches Fernsehen (ZDF), a déclaré que les journalistes se font ordonner de produire des bulletins de nouvelles «qui plairont à madame Merkel».
Le site Breitbart a rapporté / Archive.Today que Dr. Herles a décrit la situation comme un «scandale» durant une émission de radio qui portait sur les médias et la liberté de la presse.
Alors qu’on lui demandait si les médias allemands avaient ‘perdu la boule’ [‘out of whack’], M. Herles a répondu que «Aujourd’hui, nous ne sommes pas autorisés à dire quoi que ce soit de négatif sur les réfugiés».
«C’est devenu du journalisme gouvernemental [‘government journalism’] et c’est la raison pour laquelle plus personne ne nous fait confiance.»
Il a poursuivi en affirmant que les sujets traités dans les nouvelles doivent être abordés tels qu’ils sont présentés par le gouvernement. Des instructions sont données aux responsables des services de nouvelles de présenter ce qu’ils rapportent dans une perspective qui serve le «bien public» de l’Europe.
Wolfgang Herles : Nous avons un problème … nous avons une grande proximité avec le gouvernement. […] Non seulement les commentaires se conforment aux vœux de la coalition gouvernementale mais même l’ordre du jour est celui voulu par la classe politique.
Les médias allemands font face à beaucoup de désillusion depuis qu’ils ont refusé de rapporter les agressions sexuelles à Cologne au moment où elles se produisaient.
Références supplémentaires
Richard Milne (Financial Times – 10 janvier 2016) : Le modèle suédois : Un responsable de la police reconnait que les agressions sexuelles impliquant des réfugiés ne sont pas rapportées avec exactitude pour ne pas aider l’opposition
Point de Bascule (30 décembre 2014) : Point de Bascule répond au directeur de l’information télévisée de Radio-Canada, Jean Pelletier, sur la pénétration des services de police par les islamistes
Point de Bascule (9 décembre 2014) : La journaliste d’Enquête Nadia Zouaoui en remet : elle qualifie Point de Bascule de «site de propagande haineuse»
Point de Bascule (4 juin 2015): Point de Bascule répond à la journaliste Catherine Solyom (Réplique à un article qui défendait l’islamiste Hussein Hamdani après que certaines de ses positions aient été critiquées par Point de Bascule / Article en anglais)