Geert Wilders entourés de gardes du corps.
Reuters et le Netherlands Times annoncent qu’un agent des services secrets néerlandais, responsable d’assurer la sécurité du politicien anti-islamiste Geert Wilders, a été suspendu et accusé d’avoir informé une organisation criminelle des allées et venues de celui qu’il devait protéger.
Selon JihadWatch, l’organisation criminelle serait une organisation djihadiste. La BBC précise que les criminels et l’agent secret sont tous d’origine marocaine.
Les Pays-Bas sont en pleine campagne électorale. Les élections sont prévues pour le 15 mars 2017. Geert Wilders, le leader du PVV (Parti de la liberté), mène dans les sondages. Depuis plusieurs années, Wilders condamne l’islamisation de son pays et il cherche à obtenir le mandat de ses concitoyens pour y mettre fin. Il propose notamment de fermer les mosquées et de mettre fin à l’immigration en provenance des pays musulmans.
L’agent secret suspendu devait s’assurer de la sécurité des emplacements qui sont visités par Wilders durant la campagne électorale.
D’autres cas de pénétration de services de sécurité
Point de Bascule a documenté plusieurs cas de pénétration de services de police par les islamistes au Canada. Après que le directeur de l’information télévisée de Radio-Canada, Jean Pelletier, ait ridiculisé Point de Bascule pour avoir abordé «sans … l’ombre d’un soupçon de preuves» (selon lui) ce grave problème, nous lui avions répliqué en regroupant dans un seul article plusieurs cas que nous avions documentés jusque-là.
Point de Bascule (30 décembre 2014) : Point de Bascule répond au directeur de l’information télévisée de Radio-Canada, Jean Pelletier, sur la pénétration des services de police par les islamistes
C’est à la suite de la diffusion d’un rapport de Point de Bascule par TVA que le conseiller en sécurité, Hussein Hamdani, a été suspendu en avril 2015 puis remplacé de ses fonctions au Ministère de la Sécurité publique à Ottawa. Point de Bascule avait révélé ses liens avec au moins quatre organisations impliquées dans le financement d’organisations terroristes à l’étranger.
Homa Arjomand est une activiste anti-Khomeini née en Iran qui vit maintenant au Canada. Elle a déjà eu à faire face à un policier de l’Ontario, également né en Iran, qui lui avait dit en farsi qu’elle n’avait pas le droit de manifester contre le régime iranien au Canada. Bien qu’elle ait demandé au policier de s’adresser à elle en anglais afin que ceux qui l’accompagnaient puissent comprendre (et éventuellement témoigner en sa faveur), il avait refusé. L’expert en sécurité, David Harris, a documenté le cas (pp. 219-220) et ajouté que Homa Arjomand «est préoccupée des implications de cet incident et du niveau d’infiltration islamiste de la police et des agences de sécurité au Canada qui limitent leur examen des antécédents des postulants presqu’exclusivement à la vérification du dossier criminel».
En juin 2014 et en mars 2015, deux gouverneurs d’une organisation musulmane choisie par le gouvernement Couillard pour l’aider à contrer la radicalisation ont été arrêtés pour corruption. Abdelaziz Younsi était le responsable de l’informatique au ministère de la Sécurité publique du Québec et son complice présumé, Mohamed El Khayat œuvrait dans une entreprise privée spécialisée en informatique. Avant d’être arrêté pour fraude, ce dernier avait offert ses services au gouvernement pour l’aider à prévenir les fraudes informatiques…
Point de Bascule (12 mars 2015) : Congrès maghrébin au Québec : Deux gouverneurs de l’organisation choisie par le gouvernement Couillard pour l’aider à contrer la radicalisation sont de nouveau arrêtés par l’UPAC
Point de Bascule (5 février 2016) : La Presse explique la thèse de la poursuite dans le procès pour fraude d’un dirigeant du Congrès maghrébin qui approvisionnait le gouvernement en matériel informatique
À la suite d’une importante fuite d’informations confidentielles au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) rattachée au vol d’un sac appartenant à un haut-gradé dans sa voiture de service en 2016, Félix Séguin du Journal de Montréal est revenu sur plusieurs cas de fuite d’informations confidentielles survenus ces dernières années (affaire Patrice Vilceus / SPVM, affaire Benoit Roberge / SPVM, affaire Ian Davidson / SPVM, affaire Jeffrey Delisle / Service de renseignement de la marine canadienne. Ces cas-ci n’impliquaient pas les islamistes.
Ailleurs dans le monde, plusieurs cas impliquant des policiers sympathisants des islamistes ont également été rapportés.
En 2008, le sergent Weiss Rasool du comté de Fairfax (Virginie) a été condamné à une probation de 2 ans et à une amende de 1 000$ pour avoir consulté les fichiers de la police au bénéfice d’une personne soupçonnée de terrorisme. Rasool et le suspect fréquentaient la même mosquée. Le suspect avait voulu confirmer qu’une certaine voiture de location qui l’avait approché était bel et bien utilisée par le FBI. Une fois informé que c’était vraisemblablement le cas par le policier, le suspect avait entrepris de détruire des éléments incriminants à son endroit sans avoir pu terminer avant que la police ne l’arrête en pleine action.
En décembre 2013, un détective de la police de Londres, l’inspecteur Mohammed Afiz Khan, a plaidé coupable d’avoir transmis à son épouse des informations confidentielles concernant le leader islamiste Anjem Choudary au moment où celle-ci travaillait pour le député britannique radical George Galloway.
Un article publié par Le Parisien en mars 2016 a fait état de plusieurs cas d’infiltration islamiste de la police française.
En novembre 2016, la presse internationale a consacré plusieurs articles à l’infiltration islamiste de la police et de l’armée en Allemagne.