Les chances de succès des recommandations du rapport: NIL
Le Conseil des droits de l’Homme et l’Organisation de la conférence islamique cherchent plutôt à associer le blasphème et toute critique de l’islam à un crime haineux. En outre, les élites et les médias dhimmifiés et autres bien-pensants en Occident penchent du côté des islamistes…
La liberté d’expression des musulmans est menacée
Les gouvernements européens doivent faire plus pour protéger la liberté d’expression des réformateurs musulmans qui font face à des menaces émanant d’extrémistes, a déclaré un groupe de réflexion.
Le Centre pour la cohésion sociale au Royaume Uni a souligné le cas de 27 écrivains, dont Sir Salman Rushdie, militants, politiciens et artistes. Le Centre a dit qu’ils avaient été victimes de violence et d’intimidation pour avoir critiqué l’islam ou prôné une réforme.
Il a déclaré les gouvernements ont le devoir de garantir la liberté d’expression pour tous les citoyens.
Le rapport – Victims of Intimidation: Freedom of Speech within Europe’s Muslim Communities (Les victimes d’intimidation: la liberté d’expression au sein des communautés musulmanes en Europe) – dit que la faillite des autorités à garantir aux victimes la protection dont elles ont besoin a privé un « grand nombre » de musulmans de la capacité de s’exprimer.
La fatwa contre Salman Rushdie
Il dit que cela a également créé l’impression que plus de musulmans sont opposés à la liberté d’expression que ce qui est effectivement le cas.
Le Centre appelle les gouvernements européens à «promouvoir une plus grande harmonie religieuse et sociale en démontrant qu’ils voient les musulmans et les personnes d’origine musulmane comme des citoyens à part entière, qui ne sont ni privées de liberté ni indûment autorisées à menacer les autres».
Le cas de Sir Salman Rushdie a été l’un des cas donnés en exemple.
Ce titulaire du Prix littéraire Booker a vécu dans la clandestinité pendant neuf ans après que l’ayatollah Khomeini d’Iran ait émis une fatwa en 1989 le condamnant à mort pour la publication de son roman Les Versets sataniques.
L’ayatollah a déclaré que le livre était «blasphématoire envers l’islam».
Le rapport a également souligné le cas de Maryam Namazie, qui a reçu des menaces après la création du Conseil des ex-musulmans de Grande-Bretagne, et de l’écrivain humaniste de Cardiff Anwar Shaikh, qui fait l’objet d’une fatwa exigeant sa pendaison.
Le rapport parle également du cas de la chanteuse pop Deepika «Deeyah» Thathaal, une pop star norvégienne d’origine afghane et pakistanaise, qui a dit qu’elle avait été menacée, qu’on avait craché sur elle et qu’on l’avait attaquée avec du gaz poivré après la diffusion d’une vidéo où elle retire sa burka et se révèle en bikini.
Le rapport cite aussi le cas du député danois d’origine syrienne Naser Khader, qui a fondé l’Association des musulmans démocrates dans la foulée de la controverse autour des caricatures de Mahomet, qui vit 24 heures par jour sous protection policière.
Réforme
Douglas Murray, directeur du Centre pour la cohésion sociale et co-auteur du rapport, dit que les musulmans trouvent «de plus en plus difficile» de critiquer certains aspects de leur culture ou de leur religion sans crainte de représailles.
«Dans une société libre, aucune croyance ou ensemble de valeurs ne devrait être à l’abri de la critique», a-t-il dit.
«Mettre un système de croyance à l’abri de la discussion est une admission que l’intimidation et la violence sont efficaces».
«A moins que les musulmans ne soient autorisés à discuter de leur religion sans crainte d’attaques, il ne peut y avoir aucune chance de réforme ou d’une véritable liberté de conscience au sein de l’islam.
Note: Le rapport est disponible ICI
Voir aussi:
Un mouvement canadien pour la réforme de l’islam, par Tahir Aslam Gora
L’Occident doit soutenir une réforme de l’islam, par le torontois Salim Mansur
Les musulmans canadiens opposés à la charia sont minoritaires et sont traqués
La réforme de l’islam, Loch Ness du désert dont tout le monde parle et que personne n’a jamais vu
ONU – Pour le Conseil des droits de l’Homme, critiquer la charia est islamophobe
L’OCI ne parle pas pour les musulmans, par Tarek Fatah
Réprimer la liberté d’expression au niveau mondial, par L. Savage, Maclean’s
Commissions des droits et censure : trahison de la position internationale du Canada