À bien des égards, la culture ouverte et libérale des Danois ressemble à la nôtre: vivre et laisser vivre, solidarité, humanitarisme. Tout a basculé avec l’accroissement de l’immigration musulmane. Pour protéger son bien-être, le pays a pris un virage à droite en matière d’immigration, d’intégration et de protection de ses frontières. Tirons-en des leçons avant qu’il ne soit trop tard!
Traduction de: Salute the Danish Flag! – It’s a Symbol of Western Freedom, Family Security Matters, par Susan MacAllen, le 23 juillet 2007
En 1978-9 je vivais et j’étudiais au Danemark. Un jour, une dame âgée dont j’étais proche m’a dit quelque chose qui m’a intriguée pendant de nombreuses années par après. J’oublie le contexte de notre conversation, mais elle a dit que comme jeune Américaine au Danemark, je ne devrais laisser aucun Danois me réprimander pour la façon dont l’Amérique avait traité sa population noire, parce que les Danois, à son avis, traitaient les immigrants au moins aussi mal. Je n’étais pas sûre de quels immigrants elle parlait, je lui ai donc demandé. Elle m’a répondu qu’elle voulait dire ceux du Moyen-Orient.
Mais en 1978, même à Copenhague, on ne voyait pas ces immigrants musulmans. La population danoise embrassait les visiteurs, célébrait l’exotisme, et se fendait en quatre pour protéger chacun de ses citoyens. Elle était fière de sa nouvelle version du libéralisme socialiste en développement depuis que les conservateurs avaient perdu le pouvoir en 1929 – un système dans lequel aucun travailleur ne devait lutter pour survivre, où l’on pouvait ultimement compter sur l’Etat comme peut-être aucune autre nation occidentale à l’époque. Le reste de l’Europe voyait les Scandinaves comme des libres-penseurs et des progressistes infiniment généreux dans leurs politiques de sécurité sociale. Le Danemark se vantait de son faible taux de criminalité, de sa dévotion à l’environnement, de son système d’enseignement supérieur et de son histoire d’humanitarisme.
Le Danemark était également l’un des pays les plus généreux dans ses politiques d’immigration – il offrait le meilleur accueil en Europe pour les nouveaux immigrants: de généreuses prestations sociales dès l’arrivée, auxquelles s’ajoutaient des avantages dans les transports, le logement et l’éducation. Il était déterminé à établir un exemple de société inclusive et multiculturelle. Comment aurait-il pu prévoir qu’un jour, en 2005, une série de caricatures politiques dans un journal feraient naître la violence qui laisserait des dizaines de morts dans les rues – tout ça parce que son engagement envers le multiculturalisme se retournerait contre lui?
Cultures incompatibles
Au cours des années 1990, la croissance de la population musulmane urbaine devient évidente – de même que sa réticence à s’intégrer dans la société danoise. Des années de cohortes d’immigrants se sont installées dans des enclaves exclusivement musulmanes. Comme les dirigeants musulmans sont devenus plus vocaux sur ce qu’ils considéraient la décadence du mode de vie libéral de la société danoise, les Danois – jadis si accueillants – ont commencé à se sentir moins accueillants. De nombreux Danois ont commencé à voir l’islam comme étant incompatible avec leurs valeurs de longue date: la liberté personnelle et la liberté d’expression, l’égalité des femmes, la tolérance pour les autres groupes ethniques, et une profonde fierté pour le patrimoine et l’histoire danoises.
Problèmes croissants
En 2002, le New York Post a publié un article de Daniel Pipes et Lars Hedegaard, dans lequel ils ont prédit avec exactitude que les problèmes croissants posés par l’immigration au Danemark exploseraient. Ils ont rapporté ce qui suit dans leur article:
• «… les immigrants musulmans représentent 5% de la population mais consomment plus de 40% des dépenses de protection sociale».
• «Les musulmans ne sont que 4% de la population de 5,4 millions du Danemark, mais ils représentent la majorité de ceux qui sont reconnus coupables de viol, une question particulièrement explosive étant donné que la quasi-totalité des victimes sont des femmes non musulmanes. Des disproportions semblables, quoique un peu moindres, se retrouvent quant aux autres crimes».
• «Au fil du temps, comme les immigrants musulmans augmentent en nombre, ils souhaitent moins se mêler à la population de souche. Une étude récente estime que seulement 5% des jeunes immigrants musulmans seraient prêts à épouser un Danois ou une Danoise».
• «Les mariages forcés – promettre une fille nouvellement née au Danemark à un cousin dans le pays d’origine, la forçant alors à épouser cet homme, parfois sous peine de mort – sont un problème …»
• «Les dirigeants musulmans déclarent ouvertement leur objectif d’introduire la charia une fois que la population musulmane du Danemark sera assez nombreuse – une perspective pas si lointaine. Si les tendances actuelles persistent, estime un sociologue, dans 40 ans un habitant sur trois du Danemark sera musulman».
Il est facile de comprendre pourquoi un nombre croissant de Danois pensent que les immigrants musulmans montrent peu de respect pour les valeurs et les lois danoises. Un exemple en est le phénomène commun à d’autres pays européens et aux États-Unis: certains musulmans au Danemark qui ont choisi de quitter la foi musulmane ont été assassinés au nom de l’islam, tandis que d’autres se cachent, craignant pour leur vie. Les Juifs sont également menacés et harcelés ouvertement par des leaders musulmans au Danemark, un pays où les citoyens chrétiens ont jadis travaillé pour faire sortir illégalement de nuit la quasi-totalité des 7000 Juifs du pays vers la Suède avant que les nazis n’envahissent. Je pense à mon amie danoise Elsa – qui à l’adolescence redoutait de traverser la rue vers la boulangerie chaque matin sous les yeux des soldats de l’occupation nazie – et je me demande ce qu’elle dirait aujourd’hui.
Un virage à droite aux élections de 2001
En 2001, le Danemark a élu le gouvernement le plus conservateur en quelques 70 ans – qui avait des idées décidément non généreuses sur l’immigration libérale débridée. Aujourd’hui, le Danemark a la politique d’immigration la plus stricte en Europe. (Son effort pour se protéger lui-même a été accueilli par des accusations de «racisme» par les médias libéraux à travers l’Europe – alors même que d’autres gouvernements luttent pour redresser les problèmes sociaux provoqués par des années d’immigration trop laxiste).
Politique d’intégration
Si vous souhaitez devenir danois, vous devez maintenant suivre trois ans de cours de langue. Vous devez réussir un test sur l’histoire du Danemark et sa culture, et un test de langue danoise. Vous devez résider au Danemark pendant 7 ans avant de demander la citoyenneté. Vous devez démontrer l’intention de travailler et avoir un emploi qui vous attend. Si vous souhaitez amener un conjoint au Danemark, vous devez tous deux avoir plus de 24 ans, et ce ne sera pas aussi facile qu’avant de faire venir vos amis et votre famille au Danemark. Vous ne serez pas autorisé à construire une mosquée à Copenhague. Même si vos enfants ont le choix de quelque 30 écoles de langue et de culture arabe au Danemark, ils seront fortement encouragés à s’intégrer à la société danoise par diverses méthodes que n’ont pas connues les immigrants précédents.
Protection sociale – la banqueroute
En 2006, le ministre danois de l’emploi, Claus Hjort Frederiksen, a parlé publiquement du fardeau que font peser les immigrants musulmans sur le système danois de protection sociale, et il a été horrifié: le comité de protection sociale du gouvernement avait calculé que si l’immigration en provenance des pays du tiers monde était bloquée, 75% des coupes nécessaires au maintien de l’énorme système de sécurité sociale dans les prochaines décennies seraient inutiles. En d’autres termes, le système de sécurité sociale existant était exploité par les immigrants au point de mener à la faillite éventuelle du gouvernement. «Nous sommes tout simplement obligés d’adopter une nouvelle politique en matière d’immigration. Les calculs du comité de protection sociale sont terrifiants et montrent combien l’intégration des immigrants s’est avérée jusqu’à présent infructueuse », a-t-il dit.
Nouvelle politique d’immigration
La ministre de l’Immigration et de l’intégration, Rikke Hvilshoj Lne, est une grande épine dans le flanc des imams du Danemark. Elle ne fait pas mystère de la nouvelle politique en matière d’immigration: «Le nombre d’étrangers qui viennent au pays fait une différence», a dit Hvilshøj: «Il existe une corrélation inverse entre le nombre de ceux qui viennent ici et la façon dont nous pouvons accueillir les étrangers qui viennent». Et la nécessité que les immigrés musulmans fassent preuve d’une volonté de s’intégrer : «À mon avis, le Danemark devrait être un pays avec de la place pour différentes cultures et religions. Certaines valeurs sont toutefois plus importantes que d’autres. Nous nous refusons à remettre en question la démocratie, l’égalité des droits et la liberté d’expression».
Attentat contre la ministre et sa famille
Hvilshoj a payé un prix pour sa démonstration de colonne vertébrale. Peut-être pour tester sa détermination, le premier imam radical au Danemark, Ahmed Abdel Rahman Abou Laban, a exigé que le gouvernement paie le prix du sang à la famille d’un musulman qui avait été assassiné dans la banlieue de Copenhague, en déclarant que la soif de vengeance de la famille pourrait être étanchée par de l’argent. Quand Hvilshoj rejeté sa demande, il a fait valoir que dans la culture musulmane, le paiement d’une rétribution en argent était pratique courante, à quoi Hvilshoj a répondu que ce qui est fait dans un pays musulman n’est pas nécessairement ce qui se fait au Danemark. La réplique des musulmans est arrivée peu de temps après : sa maison a été incendiée alors qu’elle, son mari et leurs enfants dormaient. Tous ont réussi à s’échapper sains et saufs, mais la ministre et sa famille ont été transférés dans un lieu secret et pour la première fois, la ministre ainsi que d’autres ministres se sont fait assigner des gardes du corps – dans un pays où cette violence meurtrière était jadis si rare.
Resserrement des frontières
Son gouvernement a glissé vers la droite, et ses frontières ont été resserrées. De nombreuses personnes pensent que ce qui se passera dans la prochaine décennie permettra de déterminer si le Danemark survivra comme un bastion de la bonne vie, de la pensée humaniste et de la responsabilité sociale, ou s’il connaîtra une guerre civile avec les partisans de la charia. Et pendant ce temps, les Américains réclament des politiques d’immigration plus strictes et exigent la fin des programmes de l’Etat Providence qui permettent à de nombreux immigrants de vivre aux frais des contribuables. Comme nous observons en Amérique des enclaves musulmanes chez nous, et voyons ceux qui entrent trop facilement sur notre territoire, osant vivre sur nos impôts mais refusant d’embrasser notre culture, de respecter nos traditions, de participer à notre système juridique, d’obéir à nos lois, de parler notre langue, d’apprécier notre histoire. . . Nous ferions bien de regarder vers le Danemark, et de réciter une prière pour son avenir et pour le nôtre.
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