ORIGINAL ENGLISH VERSION ON BREITBART
http://www.breitbart.com/london/2017/05/14/pensioner-charged-migrants-burning-cars/ / Photo BBC
D’une part le système de justice suédois a condamné un chef de police pour avoir demandé l’expulsion du pays des migrants qui appuient l’État islamique après l’attentat terroriste de Stockholm. D’autre part, le même système de justice poursuit pour ‘discours haineux’ une retraitée de 70 ans qui attire l’attention sur les voitures incendiées par des migrants en banlieue de Stockholm. Voilà les symptômes d’une société qui court à son suicide.
Comme Point de Bascule a eu l’occasion de l’affirmer à plusieurs reprises, notamment durant le débat sur le projet de loi 59, le compromis des sociétés respectueuses des droits individuels est d’accepter que ceux qui favorisent des idées controversées puissent les exprimer tant qu’ils ne prônent pas le recours à la violence pour les faire appliquer. Dans ce cas-ci, le système de justice suédois fait exactement le contraire : il protège les partisans d’une organisation qui encourage ouvertement le recours à la violence pour attaquer les Suédois et leurs institutions et il poursuit pour ses opinions une femme qui ne prône pas la violence.
En février 2017, la BBC / Archive.Today a rapporté que «des émeutiers, certains masqués, ont lancé des roches, incendié des véhicules et volé des commerces dans le quartier Rinkeby où les émeutes sont fréquentes». La BBC précise que Rinkeby est «une banlieue de la capitale Stockholm principalement habitée par des immigrants».
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TRADUCTION FRANÇAISE DE POINT DE BASCULE
Auteure : Virginia Hale
Référence : Breitbart, 14 mai 2017
NOTE : Le texte original a été traduit en entier mais ses deux parties ont été inversées.
Titre original : Swedish Pensioner Prosecuted for ‘Hate’ for Accusing Migrants of Torching Cars on Facebook / WebArchive – Archive.Today
Le ministre de la Justice de Suède, Morgan Johansson, a évoqué la liberté de parole pour rejeter la suggestion du chef de police de Gothenburg, Erik Nord, d’expulser du pays les migrants qui appuient l’État islamique après l’attaque terroriste à Stockholm le mois dernier.
«Nous avons la liberté d’expression en Suède. Cela signifie qu’ici, les gens ont le droit d’avoir des opinions répugnantes», a déclaré Johansson.
«Mais il y a toujours des limites… Le discours haineux en est un exemple», a ajouté le ministre qui a qualifié la suggestion de Nord de «problématique» et qui a demandé au chef de police de «s’expliquer».
[…] Une Suédoise de 70 ans de Dalarna est poursuivie pour discours haineux après avoir affirmé sur Facebook qu’elle a vu des migrants chier dans la rue et incendier des voitures.Selon la poursuite, la femme «a exprimé une opinion désobligeante [disparaging] sur les réfugiés» sur Facebook. Elle est accusée d’avoir utilisé les médias sociaux au début de juillet 2015 pour publier un commentaire «dérogatoire» qui affirmait que les migrants «incendient des voitures et qu’ils pissent et chient dans les rues».
Selon les procureurs en Suède, le message de la femme viole la loi du pays contre l’incitation à la haine raciale, un crime passible d’un maximum de quatre ans de prison.
L’accusée a admis avoir écrit le message mais nie avoir commis un acte criminel. La preuve contre elle consiste en une capture d’écran d’une page Facebook, selon les médias locaux.
Plusieurs sont allés sur Flashback, le plus important forum de commentaires en langue suédoise, pour critiquer la décision de poursuivre la retraitée. Un des participants se plaint que l’accusée «est tombée dans l’engrenage de la rectitude politique».
Un autre utilisateur qui se présente comme ‘Nospheratu’ indique qu’à l’origine, les lois contre la haine raciale visaient «à empêcher la propagande à grande échelle par les partis politiques» contre des groupes démographiques particuliers. Les législateurs «avaient l’Allemagne des années ’30 en tête» quand ils ont adopté la loi. L’utilisateur s’objecte à ce que la loi soit maintenant utilisée pour bannir «la critique des immigrants par des vieilles dames» dans l’autobus.
Un autre qualifie la Suède d’hypocrite et accuse les médias du pays et les politiciens de critiquer les restrictions à la liberté de parole et d’expression dans d’autres pays «tout en menant le pire genre de chasses aux sorcières contre des dissidents».
Lectures complémentaires
David Santerre (La Presse – 14 mai 2017) : Des véhicules incendiés dans le nord de Montréal / WebArchive – Archive.Today (Aucun détail n’est fourni sur les responsables des méfaits)
Thomas Sowell (Toronto Sun – 20 janvier 2015) : Il est légitime de poser des questions délicates sur l’immigration
Alors que 6% des immigrants [en Suède] avaient recours aux programmes sociaux avant 1976, ce pourcentage a grimpé à 41% durant la période 1996-1999. Dans une période plus récente, moins de 7% des immigrants originaires de Scandinavie ou d’Europe occidentale ont eu recours à l’aide sociale alors que 44% des immigrants du Moyen-Orient faisaient appel à l’État providence.
Richard Milne (Financial Times – 10 janvier 2016) : Le modèle suédois : Un responsable de la police reconnait que les agressions sexuelles impliquant des réfugiés ne sont pas rapportées avec exactitude pour ne pas aider l’opposition