http://www.petrolia-inc.com/en/corporate/projects/summary
Un aperçu des projets amorcés et envisagés par Pétrolia dans l’Est du Québec. Le gouvernement du Québec est actionnaire de Pétrolia.
Dans son ouvrage Les signes annonciateurs de la victoire finale de l’islam, le guide spirituel des Frères Musulmans, Youssef Qaradawi, qui dirige au Qatar un centre de recherche sur la charia intégré à la Qatar Foundation, a déjà expliqué l’avancée de l’islam par deux facteurs : d’une part le travail de terrain des Frères Musulmans et d’organisations similaires et, d’autre part, les contributions en pétrodollars des milliardaires du Golfe à la cause islamiste. Centre Al-Qaradawi / WebArchive – Archive.Today
Dans son livre, Qaradawi donne en exemple la production de millions de Corans «dans des versions française et anglaise exemplaires» par les presses saoudiennes et leur distribution aux quatre coins de la planète comme un des facteurs ayant contribué à l’avancée du projet islamiste au XXe siècle.
Plusieurs autres projets, violents et non-violents, ont été financés par les revenus du pétrole. Ils vont des chaires d’études islamiques dans des universités occidentales qui n’étudient plus l’islam mais le promeuvent en bonne et due forme au terrorisme d’Al-Qaïda, de l’État islamique et des autres.
La diminution de la dépendance occidentale à l’égard du pétrole qui provient des pays de l’OPEP est une condition indispensable pour freiner cette expansion islamiste. Les projets d’oléoducs qui faciliteraient la commercialisation du pétrole de l’Ouest canadien, de même que l’exploitation du pétrole dans l’Est du Québec seraient deux moyens concrets de ralentir l’expansion islamiste en privant les pétromonarchies d’une partie de leurs revenus.
Dans son empressement à empêcher le développement pétrolier à Anticosti, le premier ministre Couillard et son ministre des Ressources naturelles sont allés jusqu’à affirmer que jamais leur propre parti n’avait envisagé l’exploitation du pétrole dans la région alors que c’est tout simplement faux comme l’ont démontré plusieurs articles récents.
Aucune explication n’a été apportée jusqu’à maintenant pour expliquer le changement d’orientation du Parti libéral en la matière.
Les positions contradictoires du Parti libéral sur l’exploitation du pétrole d’Anticosti ont été décrites dans trois articles récents de Radio-Canada que nous avons adaptés. Les articles originaux sont identifiés plus bas, archivés et facilement accessibles.
5 DÉCEMBRE 2015 – À la Conférence sur les changements climatiques de Paris, le premier ministre Philippe Couillard a condamné le projet d’exploitation des hydrocarbures à Anticosti et s’en est vigoureusement dissocié, même si des entreprises sont actuellement en phase d’exploration des ressources sur l’île du fleuve Saint-Laurent. Ce projet pourrait rapporter une manne possible de 650 millions de dollars par an pour l’État pendant 75 ans.
M. Couillard a soutenu que le projet d’exploitation des hydrocarbures à Anticosti avait été lancé par le précédent gouvernement péquiste de Pauline Marois.
«Je n’ai aucun enthousiasme pour les hydrocarbures, a répété M. Couillard. […] J’espère qu’il n’y a plus d’ambiguïté sur cette question-là. Je pense qu’ils [les représentants d’entreprises pétrolières québécoises] doivent décoder que je n’ai pas d’enthousiasme pour développer les hydrocarbures au Québec. L’avenir du Québec ne repose pas sur les hydrocarbures. Absolument pas.» Radio-Canada / WebArchive – Archive.Today
5 FÉVRIER 2016 – Le ministre des Ressources naturelles, Pierre Arcand a tenté de renier la paternité du projet au PLQ. Il a martelé que c’est le gouvernement du Parti québécois qui, le 31 mars 2014, a signé l’entente autorisant l’exploration d’Anticosti.
M. Couillard répète que le gouvernement libéral de Jean Charest n’a jamais considéré l’exploration sur Anticosti : «Je connais assez bien Jean Charest et sa passion pour l’environnement pour vous dire qu’il n’aurait jamais autorisé une chose de semblable.»
Autre information contredisant la version de M. Couillard : c’est le ministre de l’Énergie du gouvernement Charest, Clément Gignac, qui a amorcé la réflexion sur Anticosti. La chroniqueuse politique Marie Grégoire s’en est souvenue sur les ondes d’ICI RDI. M. Gignac avait alors refusé d’imposer un moratoire, afin de faire la lumière sur le potentiel enfoui au cœur d’Anticosti. Radio-Canada / WebArchive – Archive.Today
21 DÉCEMBRE 2015 – Devant la volonté du gouvernement du Québec de se retirer du projet, la société Pétrolia, responsable de l’exploration sur l’île d’Anticosti, a rectifié les faits et rappelé que son contrat avait été négocié sous un gouvernement libéral.
Dans un communiqué, Pétrolia a envoyé un message clair au gouvernement du Québec. Elle s’attend à ce qu’il respecte les contrats et les engagements conclus.
La pétrolière a rappelé que le contrat a été négocié sous un gouvernement libéral, mais qu’il a été signé sous le gouvernement de Pauline Marois.
Le gouvernement du Québec est actionnaire du projet d’exploration et d’exploitation gazière et pétrolière sur Anticosti à 35 %, par l’intermédiaire de Ressources Québec. Pétrolia, Corridor Ressources et Saint-Aubin détiennent chacune 21,7 % des parts. Radio-Canada / WebArchive – Archive.Today
Références supplémentaires
Point de Bascule : FICHE Arabie saoudite
Point de Bascule : FICHE Philippe Couillard
Syed Rashid Husain (Arab News – 4 avril 2008) : Les Saoudiens ont fait pression à Washington contre l’utilisation du pétrole canadien après que le Canada ait devancé l’Arabie saoudite comme principal fournisseur des États-Unis / WebArchive – Archive.Today
Dans une lettre, [l’ambassadeur canadien] Wilson a noté que le Canada avait surpassé l’Arabie saoudite comme plus important fournisseur de pétrole brut avec 2,3 millions de barils par jour.
[…] Des analystes soutiennent cependant que la clause [américaine défavorable au Canada] a été ajoutée après des pressions politiques de l’Arabie saoudite «de plus en plus menacée» par l’augmentation de la part de marché du Canada dans la production de pétrole.Rappelant ce qui s’est passé au sommet de l’OPEP de novembre [2007], l’analyste en ressources stratégiques Paul Michael Wihbey a dit que c’est là, pour la première fois, que le ministre saoudien du Pétrole, Ali Al-Naimi «s’en était pris aux sables bitumineux». Il soutient que le ministre avait déclaré que «les coûts de production du Canada sont parmi les plus élevés et que les prix internationaux doivent être élevés pour que l’exploitation du pétrole canadien soit viable». Al-Naimi avait suggéré que le produit saoudien était plus profitable aux investisseurs.
[…] Wihbey a souligné que l’Arabie saoudite et le Canada sont des compétiteurs pour le marché américain. […] C’est la raison pour laquelle les Saoudiens jouent dur, soutient Wihbey.
Point de Bascule (18 juin 2015) : Gilles Duceppe ne remet pas en question l’oléoduc qui amène du pétrole saoudien (entre autres) à Montréal via Portland. Pourrait-il changer d’idée sur un oléoduc qui acheminerait du pétrole canadien à Montréal?