ORIGINAL ENGLISH VERSION ON THE NATIONAL POST
Auteure : Barbara Kay
Référence : National Post, 29 novembre 2016
Titre original : Barbara Kay: When reaching out to the Muslim community, choose your ambassadors carefully / WebArchive – Archive.Today
FAITS SAILLANTS DE L’ARTICLE
- Le bureau de prévention du crime d’Ottawa a été mis sur pied par l’administration municipale en 2004. Son conseil d’administration comprend le chef de police, des représentants d’associations concernées et des citoyens. Il vise à développer des stratégies pour améliorer la sécurité et faire face à des problèmes comme la violence faite aux femmes, les gangs de rue, les mauvais traitements infligés aux handicapés et les crimes haineux.
- Le 15 juin, le bureau de prévention a organisé une séance publique à l’hôtel de ville sur le rôle des organismes religieux dans la prévention du crime. Deux panélistes chrétiens et un musulman ont été invités. C’est l’imam Zijad Delic qui représentait la communauté musulmane.
- Delic est un mauvais choix. En 2010, le gouvernement Harper a annulé l’invitation qui lui avait été faite de s’adresser à un événement organisé par le ministère de la Défense en raison de ses affiliations islamistes. À titre de directeur exécutif du Canadian Islamic Congress (CIC), Delic a supervisé l’invitation faite à Yvonne Ridley, une partisane des Taliban, de s’adresser aux supporteurs du CIC à Montréal en 2007. Barbara Kay souligne que, lors de l’événement (auquel elle a assisté), Ridley s’était vanté de sa collaboration avec le Hezbollah. L’imam Delic a également appuyé les initiatives anti-blasphème de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) qui visent à criminaliser les critiques de l’islam.
- Le 25 novembre, le bureau de prévention du crime d’Ottawa a organisé une rencontre intitulée ‘Lutter contre les crimes haineux : créer une ville sûre pour tous’ mettant en vedette Amira Elghawaby, la directrice des communications du Conseil national des musulmans canadiens (CNMC / CAIR-Canada), et d’autres invités. Jusqu’en 2013, le CNMC était connu comme CAIR-CAN (CAIR-Canada). Des documents légaux l’ont identifié comme la section canadienne du Council on American-Islamic Relations (CAIR) basé à Washington (“has direct control” / Voir la section 6 de l’affidavit). Des documents du FBI ont reconnu les liens du CAIR avec le réseau d’appui au Hamas, une filiale des Frères Musulmans. En conséquence, le FBI a déterminé que le CAIR ne peut plus être un de ses partenaires («The FBI does not view CAIR as an appropriate liaison partner.»)
- Au Canada, la GRC et le Service de police de Durham (Ontario) se sont distancés du CNMC / CAIR-Canada dans le passé.
- Une des trois personnes-contact officiellement accréditées par le bureau de prévention du crime d’Ottawa est Sharmaarke Abdullahi. Sa bio sur le site de l’Institut canado-arabe indique qu’il collabore avec le CNMC / CAIR-Canada.
- Les groupes communautaires tirent une légitimité et une autorité morale de leur association avec les services de police et les organisations vouées à la sécurité. En conséquence, les agences gouvernementales devraient faire montre de beaucoup de discernement dans le choix de leurs partenaires. Le CNMC / CAIR-Canada est connu pour ses menaces de poursuites envers ceux qui font état de ses liens inquiétants. La porte-parole du CNMC, Amira Elghawaby, a confirmé à Barbara Kay que son organisme est toujours impliqué dans une poursuite en diffamation contre le directeur des communications de Stephen Harper qui avait publiquement évoqué des liens entre le CNMC / CAIR-Canada et le Hamas.
- Tant que le CNMC / CAIR-Canada n’aura pas dévoilé toute la preuve dans cette affaire, le bureau de prévention du crime d’Ottawa devrait s’abstenir de toute collaboration avec lui ou avec tout groupe dont l’histoire et les liens sont ambigus.
Lectures complémentaires
Point de Bascule : FICHE Conseil national des musulmans canadiens
Point de Bascule (1 septembre 2016) : Les antécédents islamistes du Conseil national des musulmans canadiens qui manquaient dans un récent article de La Presse (Chronologie)
Point de Bascule (17 décembre 2015) : Une juge ordonne que le CNMC / CAIR-CAN fournisse des documents reliés au Hamas aux avocats de Stephen Harper afin qu’ils puissent préparer leur défense dans une cause de diffamation