La religion d’amour, de tolérance et de paix™ persécute des convertis par amour, tolérance et paix… «Nulle contrainte en religion», nous répètent-ils.
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Sanaa, Yémen: cette année, la police yéménite a arrêté au moins neuf personnes qui se sont converties de l’islam au christianisme, a déclaré mardi un agent de la sécurité.
Les neuf convertis ont été arrêtés entre le mois de mai et le début du mois d’août et sont en détention, a-t-il déclaré.
La conversion de l’islam à une autre religion est illégale au Yémen et peut être punie de mort. Mais dans des cas précédents, les personnes arrêtées ont généralement été libérées après avoir renié leur nouvelle foi et s’être engagées à revenir à l’islam.
Trois des neuf convertis ont été arrêtés à l’ouest de la capitale, Sanaa, a déclaré le fonctionnaire, qui a parlé sous condition d’anonymat parce qu’il n’était pas autorisé à parler aux médias. Il a refusé de fournir des détails sur les autres détenus.
Un membre de la famille d’un des détenus a dit craindre que les convertis subissent la torture ou des sévices en prison. Le membre de la famille, qui a refusé d’être nommé pour des raisons de sécurité, a déclaré que Hani el-Dahayni, 30 ans, a été arrêté en mai après que la police ait d’assaut son bureau et confisqué des ordinateurs et des disques compacts.
Par ailleurs, la police a arrêté six iraniens de foi baha’ie vivant au Yémen depuis 30 ans, a dit l’agent de la sécurité. Ils ont été accusés d’appartenir à un groupe de rebelles, a-t-il déclaré.
Bien que n’étant pas officiellement interdite au Yémen, la religion bahaïe est considérée par certains musulmans comme une hérésie.
La foi baha’ie a été fondée par le noble persan Baha’u’llah, qui prétend être un nouveau prophète de la lignée de Moïse, Jésus et Mahomet. L’islam considère Mahomet comme le dernier des prophètes.
Hayel Mansour, vice-président du Omar al-Gawi Political Forum qui milite pour les droits de l’homme et des libertés civiles au Yémen, blâme l’influence croissante de groupes extrémistes musulmans au Yémen pour ces arrestations.
Voir aussi:
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Dans l’islam, on est libre d’entrer mais pas de sortir
