« Certains défenseurs des droits humains dénoncent toute violence contre les femmes, même entre un père et sa fille. Ces femmes doivent alors se plaindre à la police. C’est vraiment incroyable d’entendre cela. La société sera-t-elle meilleure quand des épouses, des mères, des sœurs et des filles se plaindront contre leurs maris, pères, frères et même leur fils? Nous devons préserver la moralité et les principes de l’islam et protéger notre société contre cette forme d’invasion culturelle. »
– Le Yemen Times
Nous traduisons un article paru dans le dernier numéro du Yemen Times sous le titre There must be violence against women.
Ce titre peut sembler étrange, mais il traduit vraiment ce que je veux dire. Le mot « violence » est un terme général, en particulier lorsqu’il est utilisé en ce qui concerne les femmes. Dans cet article, je tiens à faire la lumière sur les cas où la violence contre les femmes est une nécessité.
Tout d’abord, nous devrions connaître le sens du mot violence. Le Longman Dictionary of Contemporary English définit la violence comme «un comportement qui vise à blesser d’autres personnes physiquement. » Cependant, le terme « violence » ne doit pas être confondu avec d’autres concepts et termes tels que l’inégalité entre les sexes ou l’absence de droits des femmes.
De temps en temps – pour ne pas dire tous les jours – nous entendons parler d’événements qui se produisent dans les sociétés arabes et islamiques. Certaines organisations de défense des droits de l’homme ont récemment attaqué les actes de violence contre les femmes, dénonçant tout type de violence – et même celle entre un père et sa fille – citant le cas de certaines femmes comme exemples.
Par conséquent, ces organisations offrent des solutions comme se plaindre à la police, se venger ou quitter ces hommes, qui sont soit leurs maris, pères ou frères – sans aucune exception.
L’un de ces cas concernait une femme qui aurait été battue par son mari. Sans dévoiler les raisons du mari de le faire, ces organisations des droits humains ont immédiatement exhorté la femme de se plaindre à la police et aux tribunaux, tout en généralisant ce cas et ces solutions à tout type de violence.
Si un homme et une femme sont mariés, le Coran fournit des solutions, d’abord en réaffirmant toute raison logique et acceptable pour cette punition. Ces solutions sont en phase progressive, et pas seulement pour les femmes, mais aussi pour les hommes.
Pour les hommes, elle commence par abandonner le lit conjugal en optant pour dormir ailleurs dans la maison. Après cela, ils peuvent discuter de la question avec toute personne respectée de la famille du mari ou de la femme, qui pourrait être en mesure de conseiller la femme. Si cela ne fonctionne pas, le mari bat son épouse légèrement.
Les maris le font en raison d’un malentendu dans le Coran, comme le mot Darban l’indique, qui est aujourd’hui communément compris comme « battre ». Toutefois, en arabe classique, cela signifie de donner des exemples ou annoncer et proclamer. La plus exacte signification de ce dernier est que le mari ait à énoncer de manière finale, à faire une déclaration ou une proclamation claire, et si ces mesures échouent, le divorce est alors préférable.
De même, la femme peut prendre des mesures telles que l’abandon du lit conjugal, suivie de l’abandon de la maison du mari pour celle de ses parents, frères ou autres parents. Elle peut le faire plus d’une fois, mais si cette action échoue, elle ne peut pas continuer à vivre avec son mari à travers ses proches, elle peut demander le divorce.
En dépit de ces instructions, le passage à tabac est considéré comme une forme de violence d’après les organisations de défense des droits humains qui exhortent les femmes à porter plainte à la police. Je me demande quel genre de familles nos sociétés auraient si les femmes musulmanes commençaient à faire ça avec leur mari.
Les relations entre les pères et leurs filles ou les frères et soeurs provoquent aussi des débats au sein des organismes de défense des droits humains, qui proposent les solutions proposées pour toutes les relations. Personnellement, je ne pense pas que des pères ou des frères adopteraient un tel comportement sans raison.
Les pères sont responsables du comportement de leurs filles, mais les organisations des droits humains nient cela aussi. Les frères devraient en outre prendre des mesures au sujet du comportement de leurs sœurs, surtout si leurs parents sont trop vieux ou morts. Si une fille ou une sœur fait une erreur – en particulier une erreur morale – qui affecte négativement l’ensemble de la famille et sa réputation, quelle est la solution proposée par ces organisations?
Selon elles, les femmes doivent porter plainte devant les tribunaux au sujet de tout type de violence à leur encontre. De même, les pères et les frères doivent-ils se plaindre à la police si leurs filles ou sœurs violent les normes sociales, morales ou islamiques?
Les pères doivent s’occuper de leurs filles par un moyen quelconque qui convient à leur erreur, donc, est-il préférable d’utiliser la violence avec une certaine limite ou se plaindre à la police? Ces femmes doivent alors se plaindre à la police à l’encontre de leurs pères ou de frères? C’est vraiment incroyable d’entendre cela.
Dans certains cas, la violence est nécessaire, mais il doit y avoir des limites. Ces «bonnes organisations de défense des droits de l’homme » ne font aucune exception dans leurs solutions, car leur but est de servir la société. La société sera-t-elle meilleure quand nous verrons des épouses, des mères, des sœurs et des filles passer d’une station de police et d’un tribunal à l’autre, se plaindre contre leurs maris, pères, frères et même leur fils?
Comme dit le proverbe, « Si l’orateur est fou, l’auditeur doit être conscient. » Ce proverbe est un bon conseil pour tout homme et toute femme non seulement à garder les oreilles ouvertes, mais aussi pour éviter la propagande trompeuse de ces organisations qui visent à détruire les normes religieuses, sociales et morales de la société. Cette question mérite d’être examinée.
Chers lecteurs – en particulier les femmes – ne croyez pas que je hais les femmes ou que je suis contre elles. Je veux simplement préserver la moralité et les principes avec lesquels l’islam nous a honorés.
J’espère que mon message est clair, car il est vraiment tout à fait pertinent pour l’avenir de nos sociétés, qui doivent être protégées contre toute forme d’invasion culturelle.
Source : There must be violence against women, par Maged Thabet Al-Kholidy, Yemen Times, numéro (1117), vol. 15, Du 3 décembre 2007 au 6 janvier 2008 http://yementimes.com