Le 14 avril 2013, le périodique Notre Nouvelle, qui dessert la communauté francophone originaire du Moyen-Orient de Montréal, a annoncé sur sa page Facebook une rencontre entre la ministre de l’Immigration Diane de Courcy et Sayyed Nabil Abbas, l’imam du Centre islamique libanais de Montréal.
Le 14 juin 2006, cet imam s’est identifié comme le représentant au Canada de l’ayatollah irakien Ali Sistani en conférence de presse à Montréal (The Gazette – NOW Toronto – Le Soleil – Agence iranienne IQNA). Ce jour-là, l’imam et d’autres leaders chiites popularisèrent une fatwa de l’ayatollah qui condamnait la violence commise au nom de l’islam et qui recommandait aux musulmans vivant en territoire non-musulman d’obéir aux lois locales «en autant qu’elles ne contredisent pas la charia» (“as long as doing so does not go against sharia law”, selon ce que rapporta The Gazette).
L’approche gradualiste incite fréquemment les islamistes qui justifient le recours à la violence pour imposer leur programme dans certaines régions du monde à le décourager ailleurs où ils ne sont pas (encore) en position de force.
Cette ancienne rédactrice en chef du périodique pro-Khomeini Sada Almashrek a fait les manchettes
lorsqu’elle dirigea la délégation de femmes musulmanes qui s’est rendue à Hérouxville en 2007.
Le maître à penser de l’imam rencontré par la ministre de Courcy considère que les non-musulmans se comparent à des excréments et que les homosexuels doivent être tués
En 2006, l’ayatollah Sistani a publié une fatwa appelant ses fidèles à tuer les homosexuels «de la pire manière qui soit». Interrogé sur la question à l’époque, l’interlocuteur de la ministre de Courcy, l’imam Sayyed Nabil Abbas du Centre islamique libanais, avait nié l’existence d’une telle fatwa bien qu’elle ait été amplement commentée par les médias à l’époque.
En 2012, le magazine français Le Point a de nouveau rappelé l’existence de cette fatwa lorsqu’une vague d’assassinats visa ceux qui arborent le style emo en Irak. Les islamistes locaux les considéraient comme des homosexuels.
Une page éliminée du site internet de l’ayatollah Sistani qui est toujours accessible sur Web Archive (Question 5) atteste qu’il prône la peine de mort pour les homosexuels.
Question : Quel est le jugement sur la sodomie et le lesbianisme?
Réponse : Tous deux constituent un péché. Celui qui pratique la sodomie est passible de mort.
Sur le site internet de l’ayatollah Sistani, on peut également lire que les kafir (non-musulmans) sont des choses impures qui se comparent aux excréments et aux cochons (liste de choses impures – détails sur les kafir).
D’autres règles énoncées par l’ayatollah à l’intention des musulmans qui vivent en Occident leur interdisent de jouer aux échecs, de fréquenter les piscines mixtes, etc.
Le 7 juillet 2011, l’agence iranienne PressTV a rapporté que l’ayatollah Sistani favorise un approfondissement des relations entre l’Irak et l’Iran dans tous les domaines.
La ministre de Courcy endosse un partisan de l’ayatollah Khomeini
Alors qu’elle venait à peine d’être nommée ministre de l’Immigration du Québec, Diane de Courcy est également allée rendre hommage au leader libanais Moussa Sadr (1928-1978), un islamiste proche de l’ayatollah Khomeini, lors d’une rencontre à Montréal. La députée bloquiste Maria Mourani participa également à l’événement. Sadr est le fondateur du mouvement Amal au Liban. Des membres d’Amal mirent sur pied le Hezbollah, une organisation inscrite au répertoire des organisations terroristes maintenu par Sécurité publique Canada.
Durant son hommage à Sadr, la ministre de Courcy avait invité les personnes présentes à «s’inspirer du parcours de cette grande personnalité historique qui a toujours été en quête de justice et de liberté». L’hommage de la ministre au leader islamiste a été rapporté par le journal Al-Akhbar de Montréal et commenté par Lise Ravary dans le Journal de Montréal.
Lors d’une récente visite de l’actuel leader d’Amal en Iran, l’agence iranienne IQNA a rappelé que les idéaux poursuivis par Sadr et Hassan Nasrallah (le leader du Hezbollah) au Liban étaient les mêmes que ceux de l’ayatollah Khomeini. L’article d’IQNA s’intitulait : Nasrallah Following Path of Imam Khomeini (RA), Musa Sadr (Nasrallah suit la voie de l’imam Khomeini et de Moussa Sadr).
En rendant hommage à un partisan du tyran Khomeini, la ministre de Courcy a démontré son incapacité à reconnaître les acteurs islamistes omniprésents dans les agences privées et publiques qui opèrent dans le domaine de l’immigration. Ce manque de jugement, inacceptable chez un simple député, devient carrément dangereux lorsqu’exhibé par la ministre de l’Immigration elle-même.
Dans son texte L’islam n’est pas une religion de pacifistes, l’ayatollah Khomeini a expliqué la nature des enjeux ignorés par la ministre de Courcy lorsqu’elle rendit hommage à Moussa Sadr :
Ceux qui étudient le jihad comprendront pourquoi l’islam désire conquérir le monde entier. Tous les pays conquis par l’islam ou qui seront conquis dans le futur bénéficient d’un salut éternel. Parce qu’ils vivront sous (la loi de Dieu). (…) Ceux qui ne connaissent rien de l’islam prétendent que l’islam s’oppose à la guerre. Ceux qui font une telle affirmation sont des sots. L’islam déclare : Tuez tous les mécréants comme ils vous tueraient. Est-ce que cela signifie que les musulmans devraient relaxer en attendant d’être dévorés par les mécréants ? L’islam déclare : Tuez les mécréants, attaquez les par l’épée et dispersez (leurs armées). Est-ce que cela signifie de s’allonger jusqu’à ce que les mécréants nous aient dominés ? L’islam déclare : Tuez au nom d’Allah ceux qui pourraient vouloir vous tuer. Est-ce que cela signifie qu’on devrait capituler face à l’ennemi ? L’islam déclare : Tout ce qu’il y a de bon existe par l’épée et à l’ombre de l’épée ! Il n’y a que l’épée pour amener les gens à obéir. L’épée est la clé du paradis qui ne peut être ouvert que pour les combattants d’Allah ! Il y a des centaines de versets et de hadiths commandant aux musulmans de valoriser la guerre et de se battre. Est-ce que tout cela signifie que l’islam est une religion qui empêche les hommes de mener la guerre ? Je crache sur ces âmes idiotes qui font une telle affirmation.
Rouhollah Khomeini, L’islam n’est pas une religion de pacifistes. L’extrait est reproduit par Andrew Bostom, The Legacy of Jihad, Amherst, Prometheus Books, 2005, p. 226.
Brève chronologie se rapportant au Centre islamique libanais et à son imam Sayyed Nabil Abbas
16 mars 1995 – La Presse identifie Sayyed Nabil Abbas comme le représentant au Canada du Conseil supérieur chiite.
14 février 1998 – Le statut d’organisme de bienfaisance du Centre islamique libanais (CIL – Dossier 103020608RR0001) auprès de l’Agence du revenu du Canada est révoqué. Le CIL est toujours inscrit au Registre des entreprises du Québec (NEQ 1144594539).
21 décembre 2005 – L’imam Sayyed Nabil Abbas du CIL et Abdel Rzik de l’Association musulmane de Montréal-Nord appuient le candidat libéral Denis Coderre lors de l’élection fédérale.
15 juin 2006 – L’imam Sayyed Nabil Abbas représente l’ayatollah irakien Sistani lors d’une conférence de presse à Montréal. A cette occasion, l’imam et d’autres leaders chiites popularisèrent les propos de l’ayatollah qui condamnait la violence commise au nom de l’islam et qui recommandait aux musulmans vivant en territoire non-musulman d’obéir aux lois locales «en autant qu’elles ne contredisent pas la charia» (“as long as doing so does not go against sharia law”, selon ce que rapporta The Gazette).
22 juin 2006 – L’imam Sayyed Nabil Abbas nie que l’ayatollah Sistani ait émis une fatwa encourageant le meurtre des homosexuels bien que les médias aient amplement commenté l’affaire. Une ancienne page du site internet de l’ayatollah qui justifie le meurtre des homosexuels est toujours accessible sur Web Archive.
7 août 2007 – Le Centre islamique libanais s’associe au Canadian Islamic Congress et reçoit dans ses locaux de Montréal l’islamiste Yvonne Ridley. Ridley est une convertie à l’islam qui a incité les musulmans de Grande-Bretagne à ne pas collaborer avec la police dans le passé et qui considère que Shamil Basayev, le stratège derrière le massacre de centaines d’enfants tchétchènes en 2006, est allé au paradis comme martyr après avoir été tué.
Mai 2008 – Le CIL annonce dans son bulletin mensuel (p. 2) avoir participé au dépôt d’une plainte contre Maclean’s devant la Commission des droits de la personne de Colombie-Britannique. Les islamistes reprochaient au magazine d’avoir publié un extrait du livre America Alone de Mark Steyn dans lequel il s’inquiétait des ambitions de l’islam radical et commentait sur les implications d’une arrivée massive de musulmans en Occident.
Dans son article, Steyn citait Muammar Kadhafi et le leader musulman Mullah Krekar qui ont prédit que l’Europe allait devenir musulmane d’ici quelques décennies à cause de l’immigration et du taux élevé de fécondité des musulmanes. Dans une interview à un important journal norvégien en 2006, Krekar affirma que les musulmans se reproduisent «comme des moustiques» et qu’en conséquence, l’Europe deviendra islamique. C’est pour avoir cité le passage des moustiques que Maclean’s se retrouva devant la Commission pour ‘islamophobie’.
Steyn rapportait les propos d’un important leader musulman publiés par un journal norvégien à grand tirage. Poursuivre Maclean’s pour islamophobie, c’est un peu comme si on avait poursuivi Churchill pour germanophobie dans les années ‘30 parce qu’il citait Hitler et se déclarait convaincu de ses intentions de réarmer l’Allemagne et de provoquer un conflit mondial.
Juin 2008 – Le CIL (chiite) annonce dans son bulletin mensuel (p. 2) avoir participé à une activité de Présence Musulmane qui mettait en vedette Tariq Ramadan (sunnite). Les Frères Musulmans (sunnites) ont toujours été proche du leadership chiite iranien.
En 2004, dans une interview à un périodique égyptien, Ramadan a décrit le cadre légal canadien comme «un des plus ouverts dans le monde» et suggéré aux leaders musulmans opérant au Canada de l’exploiter à fond pour faire passer discrètement les principes de charia un à un. Ramadan a ajouté qu’il valait mieux «pour le moment» ne pas mentionner ouvertement le terme charia «perçu de façon négative par les Occidentaux».
En 2007, le journal pro-Khomeini Sada Almashrek a annoncé la participation de Tariq Ramadan à un séminaire au Québec durant lequel il expliqua aux militants présents comment interpréter les principes islamiques pour tirer avantage des ‘accommodements raisonnables’.
En 2011, à Dallas, Tariq Ramadan a ouvertement enjoint ses supporteurs de «coloniser les États-Unis d’Amérique (…) avec notre compréhension de l’islam, avec nos principes».
En 2013 à Detroit, Tariq Ramadan a suggéré que davantage de musulmans aillent travailler dans les médias et les universités, «non pas pour infiltrer» mais pour «façonner les perceptions» (“to shape the perceptions”).
23-24 janvier 2009 – Les imams Sayyed Nabil Abbas et Nadeem Al-Taee du Centre islamique libanais participent à une rencontre d’exégètes sunnites et chiites à l’International Institute of Islamic Thought (IIIT) à Herndon (Virginie), en banlieue de Washington.
Mahmoud Ayoub, du conseil des exégètes de l’IIIT, avait planifié cette rencontre. Ayoub a enseigné à l’Université McGill à la fin des années ’70 avant de s’établir aux Etats-Unis.
L’IIIT est le principal centre de recherche des Frères Musulmans en Occident. Il vise à fournir aux activistes islamistes les ressources théoriques pour implanter la charia dans leur environnement non-musulman et à transformer les institutions là où ils vivent pour qu’elles se conforment aux normes islamiques. Ce sont des leaders de l’IIIT qui ont notamment inventé le concept d’islamophobie pour faire reculer les critiques de l’islam radical (“beat up their critics“).
Le fondateur de l’IIIT, Ismail Faruqi, a affirmé à Edmonton en 1980 lors d’un colloque consacré notamment à l’immigration musulmane vers l’Amérique du Nord, que le devoir des immigrants musulmans consistait à transformer progressivement la réalité nord-américaine pour qu’elle se conforme aux normes islamiques.
Avant de s’installer aux Etats-Unis, Faruqi a enseigné à l’Université McGill jusqu’en 1967. Peu après sa mort en 1986, le président de la Muslim Community of Quebec, Mohammed Amin, lui a rendu hommage dans The Gazette (texte – scan de l’original).
C’est Mohammed Amin qui a fondé les Écoles musulmanes de Montréal qui sont présentement engagées dans une poursuite en diffamation contre Djemila Benhabib. Amin a d’ailleurs participé à une collecte de fonds pour financer la poursuite en 2012.
Point de Bascule (9 février 2012) : Ismail Faruqi : Leader musulman à Montréal (1958-1967) et fondateur du principal centre de recherche des Frères Musulmans en Occident (1981)
15 juillet 2010 – L’imam Sayyed Nabil Abbas se joint à la ministre Rona Ambrose et au sénateur Pierre-Hugues Boisvenu lors d’une conférence de presse qui visait à dénoncer les crimes d’honneur. L’imam Abbas a alors fait valoir que le concept de crime d’honneur est étranger à l’islam. TVA Nouvelles cite l’imam qui déclare : «On ne peut justifier un crime, la violence au nom de la religion». Pourtant, des textes d’autorités islamiques reconnues (chiites et sunnites) déclarent que les parents qui tuent leurs propres enfants ne sont passibles d’aucune peine.
Dans une annexe jointe à son ouvrage A Clarification of Questions, l’ayatollah Khomeini (chiite) mentionne que le père (ou le grand-père) qui tue son enfant (ou son petit-enfant) n’est passible d’aucune peine.
En 2007, Mahmoud Ayoub, l’exégète chiite de l’IIIT qui organisa la rencontre de 2009 à laquelle participa l’imam Abbas du CIL (mentionnée à l’item précédent de cette chronologie) témoigna en faveur d’un musulman qui avait commis un crime d’honneur en tuant son épouse en Ontario. Pour inciter le juge à réduire l’accusation retenue contre le meurtrier (et donc la peine encourue), Ayoub plaida que «la culture islamique accorde une grande importance au concept d’honneur dans la famille» (R. vs Humaid – section 67). Ayoub déclara également que «plusieurs sociétés islamiques permettent aux hommes qui soupçonnent leur femme d’adultère de les punir et parfois même de les tuer» (Canwest / National Post, 10 novembre 2006 – Top court refuses to hear whether religion can be a murder defence).
L’IIIT de Mahmoud Ayoub endosse également un manuel de charia, l’Umdat al-Salik (section o1.2), qui prévoit l’immunité des parents qui tuent leurs enfants.
En 2007, les tribunaux canadiens refusèrent de prendre en considération les principes de charia invoqués par Ayoub au moment de rendre leur verdict.
Quand les islamistes qui vivent en territoire non-musulman affirment que le crime d’honneur est étranger à l’islam, ils pratiquent une désinformation qui vise à faire remonter la cote de leur doctrine dans l’opinion publique. C’est indissociable de leurs autres activités de dawa (prosélytisme).
Cette désinformation peut être lourde de conséquences. Comme Point de Bascule l’a souligné au moment du procès Shafia (et comme des experts en la matière l’ont souligné bien avant nous), il est essentiel d’identifier les dynamiques d’honneur et de distinguer les crimes d’honneur des autres cas de violence familiale en ce qu’ils ne sont pas des actes individuels mais des actes prémédités et planifiés par la famille. Cette différence prend toute son importance quand des jeunes filles ou des épouses menacées par leur père ou leur mari contactent les services de police pour obtenir de l’aide.
Les intervenants de première ligne doivent être sensibilisés au fait que tous les membres de la famille représentent une menace potentielle dans les dynamiques d’honneur. Ils doivent décourager les jeunes filles menacées de se rapprocher non seulement de leur père mais également des autres membres de la famille qui sont encore proche de lui.
Selon ce que le procès Shafia nous a appris, une bonne dizaine d’intervenants dans les écoles fréquentées par les trois sœurs Shafia et à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) connaissaient les menaces dont elles faisaient l’objet. Personne n’est intervenu pour les aider. On peut directement attribuer cette inaction à la confusion qui entoure encore le crime d’honneur et au désir à tout prix de ne pas heurter des sensibilités religieuses. Amoindrir une menace en la dénaturant n’est pas sans conséquences.
Point de Bascule (9 décembre 2011) : Charia et crimes d’honneur : Point de Bascule répond à Sikander Ziad Hashmi
14 août 2010 – Mohamad Sawan, le président du CIL (chiite), s’associe à plusieurs leaders des Frères Musulmans (sunnites) opérant au Québec pour féliciter Gilles Duceppe lors du vingtième anniversaire de sa première élection comme député (texte du Devoir – reproduction de l’original).
10 juillet 2012 – Des opposants iraniens au régime de Téhéran réfugiés au Canada mettent le gouvernement canadien en garde contre les efforts de l’ambassade iranienne pour mobiliser les Iraniens vivant au Canada afin qu’ils tentent d’obtenir «des positions de haut niveau» dans les agences gouvernementales canadiennes et qu’ils «résistent à l’assimilation à la culture canadienne dominante».
Selon le journal Les Affaires, en 2011 les Iraniens constituaient le deuxième groupe le plus nombreux d’immigrants-investisseurs au Québec.
Point de Bascule (18 juillet 2012) : L’Iran utilise son ambassade d’Ottawa comme base d’opération contre le Canada et les États-Unis
Radio-Canada (7 septembre 2012) : Ottawa rompt ses relations diplomatiques avec Téhéran
Point de Bascule (19 juin 2012) : L’Iran donne une couverture importante et favorable au boycott étudiant au Québec tout en craignant que le PQ n’en bénéficie
22 mars 2013 – Le CIL (chiite) est partenaire d’un colloque sur la discrimination dans l’emploi organisé par Haroun Bouazzi d’Amal-Québec et l’islamiste Samira Laouni. Laouni a été responsable de projets pour le Canadian Islamic Congress dans le passé. L’organisation-parapluie Forum musulman canadien, qui représente plusieurs entités liées aux Frères Musulmans (sunnites) est également partenaire du colloque.
14 avril 2013 – Le périodique Notre Nouvelle annonce sur sa page Facebook une rencontre entre la ministre de l’Immigration du Québec Diane de Courcy et l’imam du CIL Sayyed Nabil Abbas.