Quand la police peut se payer le luxe d’enquêter sur 14 commentaires supposément dérogatoires parmi les 11 millions de commentaires laissés sur un site Internet… on peut penser que les Pays-Bas sont un pays où la criminalité est par ailleurs pratiquement inexistante… Cher néerlandais épris de liberté, réveillez-vous. Votre pays commence à ressembler à un goulag contrôlé par une omniprésente police de la pensée. Bientôt les caricaturistes et les dissidents seront «traités» dans des hôpitaux psychiâtriques!
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LA HAYE, 26/06/08 – Le ministère public (MP) semble avoir lancé une initiative contre les commentaires sur les sites Internet qui sont critiques à l’égard de la société multiculturelle. Le MP se concentre entre autres sur le populaire site GeenStijl.nl.
GeenStijl a reçu une demande écrite cette semaine de se rapporter à un poste de police à Amsterdam, sans plus d’informations. Les éditeurs de GeenStijl ont indiqué avoir été informés que 14 commentaires sur leur site Web étaient des crimes passibles de sanctions. Il s’agissait de commentaires par des visiteurs du site en 2006.
GeenStijl est renversé. Il dit qu’en fait, il est très actif dans la suppression des commentaires inacceptables. GeenStijl emploie trois personnes pour cela. Le site indique que ses archives contiennent 11 millions de commentaires. Si 14 réactions sont inadmissibles, il s’agit d’une marge d’erreur de 0,00001 pour cent, selon le site.
GeenStijl a noté que le Internet Discrimination Reporting Centre (MDI) a louangé le site la semaine dernière pour sa politique. «Geenstijl est le meilleur dans les suppressions. Ils semblent vérifier leur courriel de façon permanente, nous avons généralement une réponse avec des excuses dans les deux minutes», a dit le directeur de MDI, Niels van Tamelen, au journal De Pers.
Mais c’est en fait sur la base d’une plainte par MDI datant de 2006 que GeenStijl a été convoqué au poste de police. Le chef du bureau du MP à Amsterdam nie qu’il y a une nouvelle politique. «Une attention accrue a été portée à la discrimination l’année dernière», s’est contenté de dire le porte-parole.
Le fondateur de GeenStijl, Dominique Weesie, dit à propos des 14 commentaires: «La moitié d’entre eux auraient pu être faits par le politicien moyen, l’autre moitié est allée manifestement trop loin. Mais ce qui va trop loin est que nous, un site Web, en sommes maintenant tenus responsables».
Si le MDI avait approché GeenStijl, les commentaires auraient été supprimés, mais ce n’est pas ce qui est arrivé, selon Weesie. «Le MDI est tenu d’informer le gestionnaire du site en premier lieu, avant de transférer l’affaire au MP. Le MDI, et non GeenStijl, peut donc être accusé de négligence».
GeenStijl conteste le droit du MP de le poursuivre. Le site écrit: «Vous, bande d’amateurs, vous devriez avoir profondément honte. Occupez-vous d’arrêter de véritables criminels et des truands au lieu de créer un climat dans lequel des blogueurs et des caricaturistes sont déclarés hors-la-loi. En ce qui nous concerne, portez cette affaire devant le juge, soyez certains que vous allez perdre».
La procédure contre GeenStijl n’est pas isolée. Récemment, le caricaturiste Gregorius Nekschot a été arrêté par 10 policiers pour des dessins «discriminatoires». La semaine dernière, le webmaster du site politiquement incorrect Hoeiboel a été convoqué au poste de police. Ce qu’ils ont en commun est qu’ils sont critiques à l’égard de l’islam et de l’immigration.
Voir aussi:
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Plainte à la police de Halifax par un Centre islamique pour une caricature politique
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