En cette journée internationale de la femme, nous rendons hommage à la jeune Aqsa Parvez, tuée par son père pour avoir refusé de porter le hijab, et à toutes celles qui, comme elle, sont victimes de cultures et de traditions qui déshumanisent, mutilent et tuent, sous l’oeil indifférent de bien des féministes et défenseurs des droits humains en Occident.
Nous faisons un tour d’horizon de notre site, rappelant les événements dont nous avons parlé au cours des derniers mois et qui mettent en lumière ce qu’on doit oser nommer comme une ignoble déshumanisation de la femme – et par conséquent, de l’homme. Le combat entre l’obscurantisme islamiste et les valeurs universelles d’égalité se joue, partout dans le monde, sur le corps de la femme.
Quand elles dénoncent l’oppression et l’obscurantisme, les musulmanes et particulièrement les ex-musulmanes se montrent bien plus courageuses que les féministes occidentales au discours relativiste postmoderniste qui est, en fait, raciste. Ces dernières n’ont pas à eu à faire face à des menaces de mort pour gagner les libertés et les droits qu’elles prennent pour acquis pour elles-mêmes et que bien souvent elles déprécient avec légèreté et affectation quand il s’agit de «l’Autre», dont il faut à tout prix se garder de juger le niveau d’oppression – ce serait faire preuve de racisme, d’ethnocentrisme et d’impérialisme culturel.
Le relativisme dont plusieurs font preuve n’est qu’un autre visage de la lâcheté. Si la civilisation occidentale et ses valeurs d’égalité des hommes et des femmes ne représentent pas un aboutissement ni un modèle universel, alors il n’est pas nécessaire de les défendre. Heureusement, des voix s’élèvent pour dénoncer l’utilisation du langage des droits de l’Homme pour justifier l’oppression des femmes par l’obscurantisme religieux, et son instrumentalisation au service de la progression de l’idéologie islamiste.
Il y a peu d’occidentaux, hommes ou femmes, qui ont su démontrer un courage semblable à celui de Taslima Nasreen, Ayan Hirsi Ali, Wafa Sultan, Irshad Manji, Nonie Darwish, Chahdortt Djavann, Fatima Houda Pépin et de nombreuses autres. Des fatwas justifiant leur assassinat pèsent sur Taslima Nasreen et Ayan Hirsi Ali, des menaces de mort à répétition sont proférées à l’endroit de Wafa Sultan et Irshad Manji. Qu’ont-elles en commun toutes ces femmes ? Elles revendiquent les mêmes valeurs, les mêmes libertés et les mêmes droits que ceux dont jouissent les femmes occidentales et que nos «élites» se refusent de défendre.
Certaines féministes occidentales sont tellement centrées sur ce qu’elles voient comme leur oppression épouvantable par l’homme blanc chrétien hétérosexuel qu’elles passent sous silence le sort de leurs soeurs ailleurs dans le monde, ou même dans leur propre pays. Ce silence, souvent justifié par des motifs politiques bizarres, confine à l’inaction et fait honte à l’humanité.
L’Institut Simone de Beauvoir rattaché à l’Université Concordia de Montréal est un bon exemple de la myopie des féministes occidentales qui en fait de véritables alliées des ayatollahs. Voici ce qu’affiche le site internet de l’Institut:
«Parce que l’attention prêtée aux femmes voilées sert à détourner l’attention du sexisme et du racisme qui ont historiquement dominé les sociétés québécoises et canadiennes – en tant que féministes, nous devons refuser d’être complices de la violence envers les femmes que perpétue l’État, soit par ses rapports coloniaux avec les peuples autochtones, soit par son emploi de la femme voilée comme justification de la guerre et de l’occupation
impérialistes en Afghanistan».
Heureusement que le ridicule ne tue pas! Des femmes plus lucides qui luttent pour la liberté au péril de leur vie, Ayaan Hirsi Ali et Taslima Nasreen, ont reçu le Prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes. L’institut Simone de Beauvoir de l’Université Concordia devrait songer à changer son nom.
Nous vous proposons un tour du site. Lorsque les musulmans et les musulmanes nous affirment que dans l’islam il y a égalité entre l’homme et la femme, nous pouvons leur rétorquer avec assurance qu’ils nous bernent. Il est cependant étonnant de constater que des québécois crédules et de bonne foi accordent de la crédibilité à cette affirmation mensongère. Jugez par vous-mêmes.
La femme n’est pas une personne
En Iran, l’agence de presse officielle Norouz a rapporté que le mot «femme» serait banni de la télévision d’État pour être remplacé par le terme «famille».
En Turquie, les médias ont fait état d’un projet de modification de la constitution en vue d’abroger la disposition actuelle sur l’égalité des hommes et des femmes. La femme deviendrait membre d’un «groupe» ayant besoin d’une protection spéciale, au même titre que les enfants, les handicapés et les personnes âgées.
Régression tragique de la condition des femmes dans les pays arabes
La condition des femmes a connu une régression tragique dans les pays arabes. En Égypte, la progression du wahhabisme est visible par l’augmentation notable du nombre de fillettes prépubères qui portent le niqab. L’institution du mariage temporaire favorise un tourisme sexel arabe des plus halal, avec son cortège de détresse sociale dont le fardeau retombe sur les fillettes et les femmes. Abandonnées, désemparées, celles qui ont conçu un enfant sont contraintes à le vendre aux enchères en vue d’échapper à la honte et à la misère.
Les fillettes saoudiennes sont endoctrinées dans une culture de la mort à l’école, et les femmes sont poussées à se faire kamikazes sur des forums internet qui leur sont destinés. Les femmes arabes nous disent qu’en Arabie, leur situation est pire que Guantanamo.
Consolation dérisoire toutefois dans un pays où la culture tribale est devenue prédominante sous couvert de religion, les femmes arabes pourront bientôt conduire.
Au Yémen, des voix s’élèvent pour clamer que la violence contre les femmes est nécessaire pour préserver la culture musulmane, que la lutte contre le crime d’honneur est une forme d’atteinte à la moralité et aux principes de l’islam, et que la société yéménite doit se protéger contre cette «forme d’invasion culturelle».
La femme dans l’islam
Dans l’islam, le mari a le droit de divorcer sur simple déclaration, il a juste à dire à sa femme, tu es divorcée, c’est tout. Ce droit lui octroie un pouvoir dictatorial sur ses épouses et l’occasion d’user de chantage à leur égard, particulièrement si l’épouse est pauvre ou ne peut trouver refuge chez ses parents. En divorçant elle perd la garde de ses enfants sauf les bébés. La technologie facilite maintenant le largage des épouses. Elles sont répudiables par messages SMS transmis sur téléphone cellulaire.
La femme ne peut pas divorcer aussi facilement, elle doit entreprendre des démarches légales longues et fastidieuses, elle doit justifier sa demande de divorce. La part d’héritage de la femme est moitié moins que celle de l’homme. Le témoignage d’une femme vaut la moitié de celui d’un homme, et dans les transactions commerciales ou dans les cas de vente d’un objet il faut avoir le témoignage de deux hommes ou d’un homme et de deux femmes. Le témoignage de quatre femmes n’est pas admis.
Que dire encore ? Dans le coran il est bien dit que les femmes souffrent de carences graves au niveau de la raison et de la religion. Une nation qui aurait comme chef d’état une femme est certaine d’aller à sa perte.
La femme musulmane n’a pas le droit de quitter son domicile conjugal seule ni pour longtemps ni de se déplacer en dehors des limites du quartier ou du village, elle doit se couvrir au complet et éviter de parler en public pour ne pas éveiller le désir sexuel chez les hommes, elle doit souvent partager son mari et son domicile avec d’autres épouses. Toutes ces contraintes lui sont imposées alors que l’homme, lui, n’y est pas assujetti.
À Toronto, une musulmane qui détient un doctorat en théologie de l’Université de Glasgow, Mme Farhat Hashmi, enseigne à des femmes de la classe moyenne un islam fondamentaliste axé sur l’obéissance aveugle au mari (l’homme étant supérieur à la femme), les bienfaits de la polygamie et le port obligatoire de la burqa.
Mariage, viol et esclavage
Au Canada, le site internet d’une mosquée de Toronto diffuse les enseignements de savants disant qu’on peut marier de force des fillettes de moins de 9 ans.
En Grande-Bretagne, le nombre des mariages forcés croît, et les autorités ont décidé d’agir. Les groupes de pression musulmans craignent l’islamophobie, le racisme et la malveillance…
Des groupes de soutien aux femmes victimes de ces pratiques sont plus lucides: «J’ai parlé à de nombreuses femmes musulmanes … la plus grande crainte qu’elles ont n’est pas l’islamophobie ou d’être attaquées par des racistes ou arrêtées pour suspicion de terrorisme. Elles craignent avant tout leur propre famille». Selon une étude produite par ce groupe (dont le texte est joint à notre article ici, les institutions qui, sous prétexte de respect de la culture de «l’Autre», détournent le regard des pratiques qui déshumanisent les fillettes et les femmes sont, en fait, racistes.
En Allemagne, des femmes musulmanes sont emmurées dans le silence. En Italie, des femmes sont littéralement enchaînées.
Les femmes occidentales sont victimes de viols racistes commis par des hommes musulmans, enfermés dans une culture qui leur présente la femme occidentale comme une prostituée. En Australie, en Norvège, en Suède et dans d’autres pays occidentaux, il y a une recrudescence de crimes racistes ignorés par les autorités : les musulmans violent les femmes occidentales pour des raisons ethniques. Nous le savons, car les violeurs expliquent eux-mêmes leurs motivations. Lors de l’épidémie de viols collectifs à Sydney entre 1998 et 2002, un certain nombre d’adolescentes australiennes ont subi de nombreuses agressions sexuelles qualifiées d’ethniques par leurs auteurs. Les jeunes victimes étaient traitées de «salopes» et de «porcs australiens», tout en étant pourchassées et agressées.
Le Centre communautaure musulman de Montréal (CCMM) affichait sur son site web un avis que la femme non voilée ira en enfer, qu’elle est responsable des désordres sociaux, et que la femme occidentale est une «prostituée non payée». Face à la réaction outrée des Québécoises, le CCMM s’est empressé de fustiger… les médias!
L’excision
En Grande-Bretagne, un rapport nous apprend que 66 000 femmes et filles sont excisées.
En Indonésie, l’excision de fillettes (même des bébés) est financée par une fondation islamique.
Le gouvernement égyptien a légiféré pour bannir cette pratique. Un érudit islamique a intenté un procès contre le ministre de la santé pour protester contre cette interdiction de l’excision qu’il juge anti-islamique.
En France, le corps de Katoucha, top model qui militait pour l’élimination de cette pratique barbare dont elle avait été elle-même victime, a été retrouvé dans la Seine.
Pendant que ces femmes se battent pour l’élimination de ce qu’on doit appeler une véritable torture infligée aux fillettes et aux femmes, des féministes multiculturalistes progressistes en Occident exaltent l’excision! L’une d’elles est même allée se faire exciser en Afrique.
Des femmes de courage qui luttent pour la liberté des femmes
Faisant preuve d’un courage peu commun, Boussaïna Khouri est une jeune cinéaste palestinienne qui n’a pas eu peur de briser le mur du silence entourant (sujet tabou entre tous) les crimes d’honneur. Au festival cinématographique international de la Kasaba à Ramallah elle a présenté son dernier documentaire intitulé : «La grotte de Maria», malgré les menaces reçues.
À la mémoire d’Aqsa Parvez, saluons le courage des femmes musulmanes et ex-musulmanes qui luttent pour leur dignité, et les hommes qui les soutiennent.
Voir aussi:
La polygamie islamique, et la tolérance à son égard, progressent en Occident
Canada – Des harems aux frais des contribuables à Toronto
Mariages forcés – La Grande-Bretagne agit, les groupes musulmans craignent la « malice »
Bien des musulmanes ne craignent pas tant l’islamophobie… que leur famille !
La violence contre les femmes est nécessaire pour préserver la culture musulmane au Yémen
Le mariage temporaire en droit islamique – une violence sociale légitimée
Enfants vendus aux enchères en Égypte – les Arabes achètent
Farhat Hashmi enseigne l’islam fondamentaliste au Canada
Turquie – Islamisation du droit des femmes
Iran- Un haut religieux musulman déclare que les femmes non voilées doivent mourir
La femme musulmane non voilée risque l’enfer
« Le voile est un acte de maltraitance physique » Chahdortt Djavann
L’ONU contre les droits de l’Homme – le drame ignoré des grands médias
Paroles de musulmans – Nos féministes et défenseurs des droits humains en prennent pour leur rhume
France – Féministes musulmanes contre musulmanes féministes
Iran – Le mot “femme” banni de la télévision d’État
Régression tragique de la condition des femmes dans les pays arabes
Pour les femmes, l’Arabie est pire que Guantanamo
Musulmanes allemandes emmurées dans le silence
Italie – Des musulmanes littéralement enchaînées
Féminisme « progressiste » – Des anthropologues exaltent l’excision
Égypte- Selon un érudit islamique, l’interdiction de l’excision est contraire à l’islam
Grande-Bretagne – 66 000 femmes et jeunes filles excisées
Indonésie – Excision parrainée par une Fondation islamique
Internet pour musulmanes et leurs enfants : endoctrinement aux opérations-suicide
La culture de la mort dans les écoles de filles saoudiennes
Le Forum des femmes juristes appuie le renforcement des droits des femmes
Recrudescence des viols racistes commis par des musulmans