ORIGINAL ENGLISH VERSION IN THE TORONTO SUN
14 AVRIL 2015 – Arrestation d’El Mahdi Jamali et Sabrine Djermane sous quatre chefs d’accusation : avoir tenté de quitter le Canada en vue de commettre un acte terroriste à l’étranger, possession d’une substance explosive dans un but criminel, avoir facilité un acte terroriste et avoir commis un acte au profit ou sous la direction d’un groupe terroriste.
26 MARS 2016 – Le Devoir indique qu’El Mahdi Jamali a reçu les enseignements d’Adil Charkaoui au Collège de Maisonneuve.
10 AVRIL 2016 – Valérie Amiraux et Denise Helly participent à une table ronde sur la ‘radicalisation’ organisée par le Collectif québécois contre l’islamophobie (CQCI) d’Adil Charkaoui. Le CQCI a été renommé depuis le Collectif canadien anti-islamophobie.
6 MAI 2016 – La requête de Sabrine Djaermane et El-Madhi Jamali de ne pas rendre publics des éléments de la preuve retenue contre eux pour ne pas encourager ‘l’islamophobie’ est rejetée par le tribunal. Un rapport de la sociologue Valérie Amiraux appuyait leur requête. Lise Ravary et Yves Boisvert ont manifesté leur appui à la décision du tribunal en rappelant que la transparence de la justice est essentielle au fonctionnement d’une société démocratique.
16 JUILLET 2016 – Adil Charkaoui présente une conférence sur Sayyid Qutb (1906-1966), l’idéologue des Frères Musulmans et un mentor d’Oussama ben Laden.
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TRADUCTION FRANÇAISE DE POINT DE BASCULE
Référence : Toronto Sun, 21 juin 2017
Titre original : Two Quebecers detained on terrorism charges / Archive.Today
(Montréal) Deux jeunes Québécois qui font face à des accusations rattachées au terrorisme devront rester derrière les barreaux jusqu’à leur prochaine comparution au tribunal en juillet.
El Mahdi Jamali, 20 ans, et Sabrine Djermane, 21 ans, étaient menottés lors de leur comparution en cour à Montréal aujourd’hui.
Ils ont été arrêtés en avril 2015. La liberté sous caution leur a été refusée peu après leur arrestation.
Au moment de leur arrestation, les deux étudiaient au Collège de Maisonneuve à Montréal. La poursuite a qualifié leur arrestation de ‘mesure préventive’.
Jamali et Djermane font tous deux face à quatre accusations : avoir tenté de quitter le Canada pour commettre un acte terroriste à l’étranger, possession de substance explosive, avoir facilité un acte terroriste et avoir agi sous la direction et pour le bénéfice d’une organisation terroriste.
Ils tentent d’obtenir deux procès distincts : un procès pour avoir tenté de quitter le Canada pour commettre un acte terroriste à l’étranger et un second pour les trois autres accusations.