Partout en Occident, l’islam s’attaque à nos libertés. Des journalistes et des caricaturistes sont poursuivis, des musées annulent des expositions, des musulmans menacent de détruire des sculptures, des bas-reliefs et des fresques. Des écrivains sont menacés de mort. Et nos élites s’agenouillent. Aux Pays-Bas, un caricaturiste a été arrêté avec un grand déploiement de force (10 policiers), sa maison a été perquisitionnée, son ordinateur, ses téléphones portables, carnets d’adresse et agendas, ses clefs USB et de nombreux dessins ont été saisis.
Pour Bill Warner, directeur du Center for the Study of Political Islam, «la civilisation islamique s’oppose à la nôtre sur toutes les questions, l’art, la politique, le sexe, l’éducation, les médias, la liberté d’expression, l’éthique, la logique, la famille et les divertissements».
Nous présentons un tour d’horizon inquiétant qui confirme que l’islam ne s’intègre pas à notre culture de liberté. Il menace, intimide, tue et cherche à dominer. Après ce tour d’horizon, nous reproduisons un article paru dans le numéro 43 de la revue française Riposte Laïque, Gregorius Nekschot : un blogueur arrêté aux Pays-Bas pour délit de caricature ! par Docdory. Selon l’auteur, «Non seulement il faudrait pour complaire au fanatisme renoncer à la liberté d’expression actuelle, mais effacer de la surface de la planète toute oeuvre d’art contraire aux intérêts de l’islam, comme les talibans l’ont déjà fait pour les bouddhas géants en Afghanistan !» Nous subissons les assauts du djihad juridique, culturel et idéologique.
Au Canada et au Québec – Censurer les médias
Aujourd’hui débutait devant le Tribunal des droits de la personne de Colombie-Britannique le procès surréaliste intenté par Mohamed Elmasry et trois étudiants en droit contre Mark Steyn et Maclean pour la publication d’extraits du livre America Alone de Steyn.
On peut suivre le déroulement du procès sur Macleans.ca à travers le blog de Andrew Coyne. Coyne écrit que des journalistes américains présents dans la salle d’audience n’en reviennent pas de ce procès orwellien aux allures d’Inquisition moderne qui menace la liberté de la presse chez leur voisin du nord! Sur le blog de Coyne, le journaliste et écrivain canadien Tarek Fatah a commenté que les véritables parties à ce procès sont: «The Muslim Brotherhood vs. Canada». Les étudiants co-plaignants sont des diplômés de Osgoode Hall, une prestigieuse faculté de droit de Toronto. On ne parle pas de musulmans peu éduqués et marginalisés.
En février dernier, le Centre for Islamic Development a dénoncé un journal de Halifax à la police pour incitation publique à la haine à la suite de la publication d’une caricature politique.
Il y a quelques jours, le Conseil de presse rejetait une plainte contre Radio-Canada pour propos prétendument islamophobes et haineux. La plainte avait été déposée par Mme Amina Benrhazu, une personne-ressource au Ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles (MICC) du Québec, membre de la Table de Travail du Maghreb au MICC, et formatrice agréée par Emploi Québec. Encore là, on n’a pas affaire à une demi analphabète marginalisée.
Elle pourrait avoir gain de cause la prochaine fois, si les recommandations du rapport de recherche sur les médias commandité par la commission Bouchard-Taylor sont mises en œuvre. Selon la chroniqueuse Lysiane Gagnon de La Presse, ces propositions évoquent ce qui se passe dans les régimes totalitaires, qui veulent des médias qui carburent à la censure.
Aux Etats-Unis – Représentation de Mahomet
La loi islamique s’oppose en général à toute représentation du prophète, même favorable, de crainte qu’elle ne mène à l’idolâtrie.
Ce n’est pas d’hier que des islamistes cherchent à réprimer toute représentation de leur prophète. Dans son article Destruction des statues de Mahomet, Daniel Pipes écrit :
«En 1997, le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR) demanda qu’un élément d’une frise de 1930 soit effacé de la chambre principale de la Cour suprême des États-Unis, à Washington, D.C., au prétexte que l’Islam interdit les représentations de son prophète».
«Le haut-relief de plus de deux mètres de hauteur, sculpté dans le marbre par Adolph Weinman, montre Mahomet parmi 18 législateurs historiques. Il tient le Coran dans sa main gauche (une erreur historique criante selon le point de vue musulman) et un sabre dans sa main droite».
«Le juge de la Cour suprême William Rehnquist a cependant rejeté les pressions du CAIR, estimant que la représentation «avait simplement pour but de désigner [Mahomet] comme l’un des personnages marquants de l’histoire des lois; elle n’avait nullement intention de soutenir un culte idolâtre». Rehnquist admit uniquement que la documentation de la Cour devrait mentionner qu’une telle représentation offense les Musulmans. Sa décision a provoqué des émeutes qui ont fait des blessés en Inde».
Au Danemark
En février dernier, les principaux journaux du Danemark ont réimprimé une caricature de Mahomet qui avait déclenché des émeutes dans les pays musulmans il y a deux ans. Par ce geste, les journaux entendaient montrer leur ferme attachement à la liberté d’expression après l’arrestation de trois personnes accusées d’avoir comploté pour tuer l’auteur de la caricature représentant le prophète portant un turban en forme de bombe avec une mèche allumée.
En riposte, un attentat suicide a visé l’ambassade danoise au Pakistan, faisant 8 morts dont un diplomate danois, et de nombreux blessés. L’ambassadrice du Pakistan au Danemark a justifié l’attentat et rejeté le blâme sur les médias danois. Une délégation du Pakistan a été envoyée à Bruxelles, capitale de l’UE, pour avertir que si la liberté d’expression n’est pas contrôlée, de nouvelles attaques contre les missions diplomatiques européennes à l’étranger ne peuvent pas être écartées.
Aux Pays-Bas
Aux Pays-Bas, une exposition a été annulée par crainte des islamistes. Une artiste en exil d’origine iranienne qui a photographié des hommes gais portant des masques de Mahomet a été contrainte de se cacher après avoir été menacée d’exécution. Elle a accusé le directeur du musée municipal de La Haye de lâcheté pour avoir cédé aux extrémistes musulmans.
En Allemagne
En Allemagne, une galerie d’art de Berlin a fermé une exposition à cause de menaces de mort par des islamistes. La galerie exposait notamment une affiche se moquant du sanctuaire le plus sacré de l’islam, la Kaaba à la Mecque.
En Suède
En Suède, un universitaire a été poignardé sur son lieu de travail. Ses recherches portaient sur les massacres des minorités assyriennes en 1915. Des menaces de mort ont été proférées à l’encontre de nombreuxs universitaires en raison de leur travail sur l’histoire et le destin des minorités chrétiennes du Moyen-Orient.
En France
En 2004, l’universitaire français Olivier Pétré-Grenouilleau expliquait dans un livre savant sur l’esclavage que l’on retrouvait dans l’histoire de l’Afrique ou du monde arabe des traites négrières pires que la traite occidentale. Quelques jours après la sortie du livre, il a reçu des menaces de mort – prises au sérieux par la police – et préféré ne plus paraître en public.
Au Mexique
À Pueblo au Mexique, l’ambassadeur d’Iran a demandé le retrait d’une oeuvre photographique. Il estimait que «L’origine du monde», représentant un vagin et un dome, par l’artiste marocain Fouad Bellamine, était une offense contre l’Islam et que «si l’oeuvre continuait d’être exhibée, elle provoquerait une crise diplomatique entre les deux pays». Pour l’artiste Bellamine, le dôme n’avait pourtant rien à voir avec le Dôme de Jérusalem…
Aux Pays-Bas, en Belgique et en Italie
Gregorius Nekschot : un blogueur arrêté aux Pays-Bas pour délit de caricature ! par Docdory, Riposte Laïque, numéro 43, le 27 mai 2008
Les Pays-Bas, qui, à l’époque de Voltaire, faisaient office de refuge pour tous les européens victimes de persécutions politiques et religieuses, sont en train de devenir un pays en pointe en ce qui concerne le rétablissement des persécutions religieuses et du délit de blasphème, avec l’arrestation honteuse d’un caricaturiste. Examinons les faits :
L’affaire débute en 2005 avec la plainte déposée par un imam, Abdul Jabar van de Ven, contre un blogueur caricaturiste dont le pseudonyme est Gregorius Nekschot (ce qui peu se traduire par «tir d’une balle dans la nuque») , qui était un proche du réalisateur Théo Van Gogh qui avait été rituellement massacré par un musulman. Le blog de Neckshot est consultable en cliquant ici.
Cet imam Van de Ven qui a porté plainte, hollandais «de souche» converti à l’islam à l’âge de 14 ans s’était «illustré» dernièrement par des propos se réjouissant de la mort de Théo van Gogh, et souhaitant la mort de Geert Wilders, et pour avoir soutenu l’idée selon laquelle il est interdit à une femme musulmane de serrer la main d’un homme.
Le caricaturiste a été arrêté sur la charge de «publication de caricatures discriminant l’islam et injures racistes». Sa maison a été perquisitionnée, son ordinateur, ses téléphones portables, carnets d’adresse et agendas, ses clefs USB et de nombreux dessins ont été saisis.
Selon la porte-parole de son éditeur (Xtra), il a été arrêté avec un grand déploiement de forces (environ 10 policiers ). Cette porte-parole a demandé à rester anonyme car l’auteur et l’éditeur ont déjà reçu des menaces de mort.
Nekschot a déclaré au journal «Het parol» que les officiers de police lui ont déclaré «ce que tu dessines est pire que ce qu’ils ont fait au Danemark. Est-ce que tu réalises ce qui peut t’arriver si ton identité est dévoilée ?» Le dessinateur craint pour sa vie : «comme auteur de ces caricatures, ma vie est en danger en prison». Neckschot a été libéré deux jours plus tard, mais reste menacé de poursuites.
Dans une interview au journal De Volksrant, Nekschot explique : «Aux Pays-Bas, on muselle les artistes et les caricaturistes, au Danemark, ils protègent les caricaturistes, aux Pays-Bas, on les arrête».
L’association «reporters sans frontières», s’est indignée de cette arrestation arbitraire dans une déclaration qu’on peut consulter en cliquant ici.
Selon le procureur, Nekschot «fait sa profession de dessiner des caricatures de nature insultante et discriminante». Selon Ernst Hirsch Ballin, ministre de la justice chrétien démocrate, la police a mis trois ans à découvrir sa véritable identité derrière son pseudonyme.
Les réactions aux Pays-Bas ont été virulentes. Le ministre de la justice sus-mentionné a été critiqué par une grande partie du parlement au sujet de cette arrestation, dont les modalités ont été jugées «disproportionnées». Un des membres de droite du parlement, s ’exprimant dans De Telegraaf, a parlé de pratiques comparables à celles de l’ancienne Allemagne de l’Est, tandis que le parlementaire De Wit suggérait que le ministre de la justice avait essayé par cette arrestation de se venger de l’opposition récente du parlement à une nouvelle législation sur les injures blasphématoires. Un autre parlementaire, Fred Teeven, a parlé d’une arrestation politique. De nombreux journaux ont défendu Gregorius Nekschot en publiant ses caricatures. De nombreux dessinateurs de presse ont fait des caricatures de soutien.
Que penser de cette affaire ? Ecartons d’abord l’accusation fantaisiste de racisme. Le plaignant est bien entendu non fondé à porter plainte pour racisme. En effet, si l’on admet l’existence de «races», ce qui pour un biologiste est un non-sens, il s’avère que le plaignant, hollandais dit «de souche» est, dans ce cas, de la même «race» que le dessinateur, et qui plus est de la même nationalité, sauf à ce que cet imam affirme contre tout bon sens que son changement de religion à l’âge de quatorze ans avait également constitué un «changement de race», ce qui n’a bien entendu guère de chance d’être admis par les tribunaux. Une caricature, même virulente, d’une religion n’est donc pas une attaque contre une «race».
Dans les récits de la presse néerlandaise, personne n’a pu attribuer avec certitude un quelconque caractère délictueux ou punissable aux caricatures incriminées dont l’analyse détaillée peut être retrouvée en cliquant ici.
La vérité est que les Pays-Bas, qui étaient le haut-lieu de la liberté d’expression, ne le sont plus actuellement. Dans une interview donnée au journal De Volkskrant, Gregorius Neksschot explique que c’est la première fois en 800 ans d’histoire de la satire aux Pays-Bas qu’un artiste est mis en prison.
A l’époque de la guerre froide, on parlait de «finlandisation» lorsque un petit pays devenait neutre afin de ne pas subir les foudres d’un puissant voisin (l’URSS, en l’occurrence).
On pourrait maintenant parler de «hollandisation» lorsqu’un pays renonce à une partie de ses valeurs et de ses libertés pour satisfaire les exigences d’une religion devenue menaçante par son expansion dans certaines partie de son territoire.
La hollandisation n’est d’ailleurs pas l’apanage des Pays-Bas. On l’observe également, par exemple, dans certains états des USA quand on renonce, entre autres, à enseigner l’évolution sous la pression de lobbies bibliques et créationnistes.
On l’observe aussi au Canada, avec des politiques d’«accommodements raisonnables» qui ont failli aboutir à l’instauration de la charia dans un des états constituant ce pays. Néanmoins, c’est aux Pays-Bas que le phénomène de la hollandisation s’observe de la façon la plus complète :
– des personnalités publiques sont assassinées pour raisons religieuses (Pym Fortuyn, Théo Van Gogh) d’autres sont menacées et doivent s’exiler (Aayan hirsi Ali) .
– des complices objectifs des religieux, se prétendant militants anti-racistes , se livrent à de honteuses manipulations pour faire croire au racisme de leurs concitoyens. (Cliquez ici)
Le gouvernement prend peur et essaye par tous les moyens de censurer Geert Wilders, avec la complicité de l’ONU. (Cliquez ici)
On en arrive enfin, avec cette honteuse arrestation, au renoncement total à la tradition de liberté d’expression qui était un des plus grands apports des Pays-Bas à la civilisation. Bien entendu, le grand prétexte de ce renoncement est la lutte contre l’«islamophobie» (peur de l’islam). Mais qui a peur de l’islam dans cet affaire ? Des personnes qui se font tuer, exiler, censurer, confisquer, arrêter pour avoir courageusement défendu leurs opinions ? Ou bien un gouvernement qui a tellement peur de l’islam qu’il préfère renoncer aux valeurs ancestrales de son peuple, en un geste abject de soumission au fanatisme, que de risquer un conflit opposant la raison et la liberté aux forces de l’obscurantisme ?
Or, partout en Europe, des demandes de plus en plus exorbitantes se font jour de la part de l’islam :
– En Belgique, dans la ville de Dendermonde la police doit protéger une oeuvre sculptée du 17ème siècle, réalisée à la suite de la bataille de Vienne, dont on pense qu’elle représenterait Mahomet et le coran écrasé par des «anges». Un journal turc (Yenicaq ), s’est livré à une diatribe contre cette statue, qui a ensuite fait l’objet de menaces. Cliquez(ici) et (ici).
– En Italie, des musulmans extrémistes demandent la destruction d’une fresque du début de la renaissance, dans l’église San Petronio à Bologne sous le prétexte qu’elle représente Mahomet torturé en «enfer» ! (ndlr: la 2e photo est un agrandissement du coin supérieur droit de la fresque)
Non seulement il faudrait pour complaire au fanatisme renoncer à la liberté d’expression actuelle, mais effacer de la surface de la planète toute oeuvre d’art contraire aux intérêts de l’islam, comme les talibans l’ont déjà fait pour les bouddhas géants en Afghanistan !
Le soutien de tous les êtres humains épris de liberté à Gregorius Nekschot doit donc être total et sans restrictions, si l’on ne veut pas voir disparaître dans un avenir proche nos libertés et nos droits.
Voir aussi:
Danemark – Les principaux journaux republient les caricatures de Mahomet
Danemark – Le caricaturiste de Mahomet reçoit le prix de la Société danoise de la Presse Libre
Danemark – L’ambassadrice du Pakistan justifie les attentats
Pakistan contre UE – Islamabad demande officiellement la restriction des libertés en Europe
Canada – Mohamed Elmasry vs. Mark Steyn/Maclean’s. Procès devant le Tribunal des droits à Vancouver
Macleans et Congrès islamique du Canada – mise à jour du djihad juridique
Plainte à la police de Halifax par un Centre islamique pour une caricature politique
Le Conseil de presse rejette une plainte contre Radio-Canada pour propos islamophobes et haineux
Pakistan – Attentat suicide contre l’ambassade du Danemark
Pays-Bas – Exposition annulée par crainte des islamistes
Allemagne – Une galerie ferme une exposition à cause de menaces islamistes
Mexique – L’ambassadeur d’Iran demande le retrait d’une oeuvre « offensante »
Syndrome de Stockholm : l’islam, gigantesque prise d’otages ? par Radu Stoenescu
Rapport Bouchard-Taylor : la tentation totalitaire, par Mathieu Bock-Côté
Rapport Bouchard-Taylor : fabriquer l’Homme Nouveau par la dictature de l’harmonie
Commission Bouchard et Taylor : NON au pacte de suicide !