Mme Kay rend compte de la conférence publique de Point de Bascule donnée à Montréal, sous le thème: L’islam politique menace nos libertés. Les trois conférenciers ont livré des allocutions de haut niveau. Nous afficherons bientôt sur le site la vidéo intégrale de la conférence, sous-titrée en français ou en anglais, selon le cas.
Nous souhaitons que le message de nos courageux conférenciers soit largement diffusé, via la blogosphère. Et que leur exemple soit une inspiration pour les musulmans progressistes du Québec qui n’osent pas s’exprimer publiquement. Nous serons véritablement libres au Québec le jour où des musulmans modernistes pourront en toute sécurité faire entendre leur dissidence, et où les médias et nos élites les écouteront.

Traduction de: The Islamist elephant in the room no politicians will acknowledge, par Barbara Kay, National Post, le 2 octobre 2008
J’ai eu le privilège de passer quelques heures aujourd’hui parmi les gens les plus courageux au Canada.
L’un d’eux, Marc Lebuis, est une personne que vous ne reconnaîtrez pas, parce que jusqu’à maintenant, il a gardé un profil bas en tant que directeur du site Point de Bascule. Ce site anti-islamiste propose aux québécois francophones des nouvelles et des opinions franches sur les efforts sans relâche du djihad furtif (djihad non violent) en vue d’islamiser la société, des opinions que les grands médias sont trop politiquement corrects pour publier. Marc et ses proches collaborateurs ont organisé la conférence de presse d’aujourd’hui sur le thème, L’islam politique menace nos libertés.
Les trois autres personnes à ses côtés devraient être des noms familiers, mais malheureusement, leur courage et leur éloquence ne sont connus et salués que par une relative poignée de Canadiens reconnaissants. Il s’agit de Salim Mansur, Tarek Fatah et Raheel Raza, trois Canadiens musulmans confrontés à des menaces de mort par d’autres Canadiens musulmans parce qu’ils s’expriment ouvertement sur les dangers de l’islamisme, une idéologie totalitaire déguisée en religion.
La salle de l’hôtel Omni à Montréal était remplie à capacité, résonnant au son de fréquents applaudissements aux déclarations de Salim Mansur, telles que: «L’islam est ma vie privée, ma conscience … [mais] ma foi ne prend pas le pas sur mes devoirs… envers le Canada et sa constitution, que j’embrasse librement»; «Je suis d’abord et avant tout un Canadien»; et, « il n’y a que dans les sociétés libres que vous rencontrerez l’islam comme spiritualité plutôt que religion politique ».
Il y a également eu des démonstrations d’appréciation pour les déclarations de Tarek Fatah, qui a parlé des menaces à la liberté d’expression par les islamistes qui cherchent constamment à censurer tout ce qui est perçu comme une critique des musulmans. En expliquant le danger que l’islamisme fait peser sur la société, Fatah a déclaré que «L’islam est à l’islamisme ce que l’uranium est aux armes de destruction massive». Ayant vécu 30 ans au Pakistan et 10 ans en Arabie saoudite, Fatah sait reconnaître le djihad furtif là où il se présente. Un social démocrate toute sa vie, Fatah a exprimé sa tristesse d’avoir dû quitter le NPD après y avoir milité pendant 17 ans. Il a vu le parti ouvrir ses portes aux islamistes sous Alexa McDonough et, sous Layton, une vague d’islamistes s’engouffrer dans le parti.
Il est vite devenu évident que les trois orateurs visaient particulièrement le NPD, qui a honteusement courtisé et intégré dans ses cercles intimes des islamistes aux vues antithétiques, et même dangereuses pour les valeurs canadiennes. Tarek Fatah a vu avec frustration les islamistes du NPD poursuivre sans relâche une campagne en vue d’instiller un sentiment de victimation chez la jeunesse musulmane. Hier, un candidat NPD dans Toronto Centre, l’avocat en droit de l’immigration El-Farouk Khaki, a accusé le système judiciaire d’être anti-islam. Il n’a pas été critiqué par Jack Layton, et ce qui est encore plus préoccupant, par aucun autre candidat du parti. Il est clair qu’aucun chef de parti ne veut que l’islamisme devienne un enjeu électoral.
Jack Layton, a dit Mansour, «a pactisé avec les islamistes». Il présente des candidats en Ontario et au Québec qui sont associés à la promotion de la charia, ce qui, ont précisé tous les panélistes, est le test décisif pour distinguer les vrais musulmans modérés des islamistes. Tarek Fatah a également exprimé son mépris pour la Commission ontarienne des droits de la personne qui, a-t-il affirmé, est «infiltrée par des islamistes». Il y a des commissaires qui sont étroitement liés au Congrès islamique canadien et à la Fédération Canado-arabe qui, selon le Fatah, ont du «mépris pour les valeurs canadiennes». «Toute personne qui mêle religion et politique devrait être suspecte» dit-il, parce qu’elles sont «une menace pour la civilisation occidentale». Le défaut du NPD d’interroger ses partisans musulmans de peur de révéler leur islamisme, est un «racisme de l’attente moindre». (racism of lower expectations).
Raheel Raza s’est présentée comme «la fière cible d’une fatwa» pour avoir eu le culot de tenter de diriger la prière. Elle a partagé sa joie de jouir au Canada de la liberté d’être spirituellement religieuse sans crainte de coercition politique, une liberté dont elle n’aurait jamais pu jouir dans un pays musulman: «Aucun pays musulman ne me reconnaîtrait les droits dont je jouis ici». Elle se sait surveillée de l’étranger, car la fatwa qu’elle a reçue provenait d’Arabie saoudite. Comment l’auraient-ils connue s’ils n’avaient pas été informés par des islamistes d’ici? Elle ne peut pas comprendre pourquoi les politiciens courtisent les islamistes. En fait, elle comprend. La «rectitude politique» empêche les politiciens de soulever la question de l’allégeance de leurs sympathisants musulmans.
Quant aux féministes, où sont-elles? Elles aussi pactisent avec les islamistes. Elles n’ont pas critiqué la femme talibaniste à Mississauga qui enseigne les vertus de la polygamie à ses étudiantes, ni le religieux qui admet ouvertement procéder à des mariages polygames. Les féministes semblent avoir des attentes moindres pour les femmes musulmanes que pour elles-mêmes. C’est ce que Tarek Fatah appelle le «racisme de la gauche». Selon un site Internet islamiste, Mme Raza est la 5e sur la liste des musulmans les plus détestés dans le monde. «Mon objectif», dit-elle avec humour, « est d’être la première. »
L’atmosphère s’est électrifiée lorsque Samaa Elibyan, une journaliste musulmane ayant des liens étroits avec le Congrès islamique canadien, et une admiratrice de la tristement célèbre apologiste des Talibans Yvonne Ridley, est intervenue pour contester le droit des panélistes de critiquer Samira Laouni pour ses vues islamistes sur la charia en son absence. Mme Laouni est candidate NPD dans la circonscription Montréal-Bourassa. M. Mansour et M. Fatah lui ont rappelé que si le NPD a le droit de choisir une candidate islamiste – et il a ce droit – alors tous ont le droit de critiquer ce choix, y compris «le droit de vous insulter». Après la conférence, et c’était assez prévisible, les journalistes de Radio-Canada se sont tous empressés d’interviewer Mme Elibyan. Aucun d’entre eux n’a montré d’intérêt à interviewer les trois musulmans courageux qui tentent de nous avertir du danger clair et immédiat dont personne, surtout ceux qui sont censées nous protéger de nos ennemis, ne veut parler.
Voir aussi:
États-Unis – Découvrez le site de la coalition Stop Shariah Now
États-Unis – Lancement d’une Coalition pour la défense de la liberté d’expression
Conférence de Geert Wilders à NY sur l’Alliance des patriotes
Réponse à Sébastien Robert, responsable des communications à Québec Solidaire