Saluons le courage des ex-musulmans qui osent afficher publiquement leur apostasie de l’islam. Ils le font au péril de leur vie. De plus en plus de musulmans quittent l’islam et prennent position en faveur de la raison, des droits et valeurs universels, et de la laïcité. Ils méritent notre soutien.
En Allemagne et en Grande-Bretagne, d’ex-musulmans se sont regroupés et proclament publiquement leur apostasie.
On ne mesure pas suffisamment le courage de ceux et celles qui osent afficher publiquement leur renonciation à l’islam. L’apostasie de l’islam est considérée par la loi islamique comme un crime de trahison punissable de mort.
Même en Occident, la vie des apostats est menacée. Ici même au Canada, un jeune marocain converti au christianisme a été précipité du toit d’un centre commercial par des musulmans agissant sous les ordres de sa propre mère au Maroc. Il a survécu, mais demeure handicapé à vie.
À Montréal, un musulman a tué son frère dans un restaurant en lui plantant un couteau de boucher dans le cou. Il jugeait que son frère ne respectait pas l’islam. Le juge qui préside au procès pour meurtre s’est interrogé sur la santé mentale de l’accusé. C’est que n’avons pas les outils conceptuels en Occident pour imaginer qu’on irait jusqu’à tuer un membre de sa propre famille pour une simple question de religion.
C’est un acte tellement irrationnel et dément… à renvoyer aux psychiatres! Dans les faits, ces meurtres sont dictés par la loi islamique. En Grande-Bretagne, un sondage a révélé que 36% des jeunes musulmans estiment que les apostats doivent être tués. Plusieurs apostats sont placés sous protection policière. L’avocat torontois Syed Mumtaz Ali a publié un mémoire approuvant ce châtiment.
Les musulmans qui quittent l’islam adoptent diverses stratégies. Certains se rallient à la Déclaration universelle des droits de l’Homme, certains se convertissent à une autre religion, d’autres, comme en Indonésie et en Iran, appellent leurs compatriotes à renouer avec leurs racines pré-islamiques, hindoues ou persanes.
Nous devons soutenir ces ex-musulmans qui revendiquent la liberté de conscience.
Nous traduisons ici le Manifesto of the Council of Ex-Muslims of Britain Le Conseil des ex-musulmans de Grande-Bretagne s’est formé dans le sillage d’une initiative similaire en Allemagne.
Manifeste du Conseil des ex-musulmans de Grande-Bretagne
Nous, non-croyants, athées, et ex-musulmans, établissons ou joignons le Conseil des ex-musulmans de Grande-Bretagne pour insister que personne ne soit classé comme musulman avec des droits définis par le relativisme culturel, ni ne soit réputé être représenté par des organisations islamiques rétrogrades ou les « leaders de la communauté musulmane ».
Ceux d’entre nous qui affichent leur nom et photo représentent d’innombrables autres personnes qui sont incapables de le faire ou qui refusent de le faire en raison des menaces auxquelles s’exposent ceux qui sont considérés «apostats» – un délit passible de la peine de mort dans les pays régis par la loi islamique.
Ce faisant, nous avons décidé de rompre le tabou lié à la renonciation à l’islam, mais aussi de prendre position en faveur de la raison, des droits et valeurs universels, et de la laïcité.
Alors que la religion, ou l’absence de religion, est une affaire privée, l’accroissement de la dévastation causée par l’intervention de la religion dans la société contemporaine – et particulièrement de l’islam – a rendu nécessaire notre déclaration publique de renonciation. Nous représentons une majorité en Europe et un vaste mouvement de protestation laïque et humaniste dans des pays comme l’Iran.
Prenant exemple sur le Conseil central des ex-musulmans en Allemagne, nous exigeons :
1. Des droits universels et l’égalité des droits de citoyenneté pour tous. Nous sommes opposés au relativisme culturel et à la tolérance à l’égard des croyances inhumaines, à la discrimination et aux abus au nom du respect de la religion ou de la culture;
2. La liberté de critiquer la religion. L’interdiction des restrictions à la liberté inconditionnelle d’expression et de critique sous prétexte du soi-disant « sacré »;
3. La liberté de religion et la liberté d’être athées.
4. La séparation de la religion de l’État et du système juridique et éducatif.
5. L’interdiction des coutumes religieuses, des règles, des cérémonies ou des activités qui sont incompatibles avec les droits et libertés de la personne, ou qui portent atteinte à ses droits et libertés.
6. La suppression de toutes les coutumes culturelles ou religieuses répressives qui entravent ou contredisent l’indépendance de la femme, sa libre volonté et son droit à l’égalité. Interdiction de la ségrégation des sexes.
7. L’interdiction de l’ingérence de toute autorité, des membres de la famille ou des parents, ou des autorités officielles dans la vie privée des femmes et des hommes, dans leurs relations personnelles, émotionnelles et sexuelles et dans leur sexualité.
8. La protection des enfants contre les abus et les manipulations de la religion et des institutions religieuses.
9. L’interdiction de toute forme d’aide financière, matérielle ou soutien moral par l’État ou par les institutions de l’État à la religion ou aux activités et institutions religieuses.
10. L’interdiction de toutes les formes d’intimidation et de menaces religieuses.
Voir aussi:
Le blasphème et l’apostasie démystifiés par l’avocat torontois Mumtaz Ali
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Cher Iraniens : Ayez le courage de dire non à l’Islam
La révolution sismique silencieuse : les musulmans qui quittent l’islam
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