Jugement islamophobe selon les critères du Conseil des droits de l’homme de l’ONU…
Et dire qu’on enseigne dans le nouveau cours d’éthique et culture religieuse que Mahomet a accordé tous ses droits à la femme! Et c’est ce que persistent à nous dire les musulmanes au Québec. Cette réfugiée libanaise aurait-elle menti aux autorités britanniques? Ou est-ce la Cour suprême qui s’est trompée?
La grande ironie est que cette réfugiée va se retrouver encore régie par la charia en Grande-Bretagne, qui vient de reconnaître ce système juridique «arbitraire» et «discriminatoire» comme un enrichissement au droit anglais. Peut-être un jour des musulmanes britanniques vont-elles demander l’asile au Canada comme réfugiées de la charia.
On nous dit que toutes les cultures se valent, qu’il ne faut surtout pas hiérarchiser, c’est ethnocentrique, xénophobe et raciste… et pourtant, les pays occidentaux accordent le droit d’asile à de nombreuses personnes qui fuient leur propre culture: des homosexuels, des fillettes exposées à l’excision, des femmes fuyant un mariage forcé quand ce n’est pas un crime d’honneur, des convertis, des apostats, des blasphémateurs, etc. Dans la logique non-raciste, on devrait refuser l’asile à ces gens… c’est une insulte à la culture de leur patrie! En taxant la loi libanaise d’arbitraire et de discriminatoire selon les standards anglais, la Cour suprême britannique fait preuve de colonialisme, de paternalisme, de vieux réflexes impérialistes, elle hiérarchise les systèmes juridiques en plaçant la loi impie des hommes au-dessus de la loi divine immuable révélée à Mahomet… n’est-ce pas une insulte au Liban, et à un milliard de musulmans?
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LONDRES (AP) – La plus haute cour de Grande-Bretagne a jugé mercredi qu’une mère libanaise et de son enfant qui ont fui vers la Grande-Bretagne pour éviter d’être séparés en vertu de la loi islamique de leur pays devraient être autorisées à rester au Royaume-Uni.
La femme divorcée, identifiée comme EM, a demandé l’asile en Grande-Bretagne pour elle-même et pour son fils de 8 ans après avoir fui le Liban avec de faux papiers en décembre 2004. Elle a dit aux fonctionnaires de l’immigration que son ex-mari abusif obtiendrait la garde de leur enfant du Liban en vertu de la charia.
Bien que les lois religieuses ne sont pas appliquées dans le droit pénal au Liban, la charia s’applique aux musulmans libanais sur des questions civiles telles que le mariage, le divorce, la garde des enfants et l’héritage. Les communautés chrétiennes ont leurs propres tribunaux religieux
La charia ne permet pas aux mères divorcées d’avoir la garde de leurs enfants au-delà de leur 7e anniversaire, moment où la garde revient au père.
La demande de la mère a été rejetée en 2005, mais elle a fait appel à la Chambre des Lords, la Cour suprême de Grande-Bretagne. Dans une plaidoirie à la cour en juillet, les groupe de défense des droits de l’homme Liberty a fait valoir que la loi libanaise «porte manifestement atteinte aux droits de la mère et de l’enfant».
Le tribunal a concouru, appelant la femme une réfugiée de la charia.
«C’est le produit … d’une tradition religieuse et culturelle respectée et observée dans une grande partie du monde», déclare James Hope, écrivant au nom de la cour. «Mais selon nos normes, le système est arbitraire parce que la loi ne permet aucune exception à son application. … Il est discriminatoire parce qu’il prive les femmes de la garde de leurs enfants après l’âge du transfert de garde tout simplement parce qu’elles sont des femmes».
Selon le Guardian:
La Chambre des Lords a attiré l’attention sur le conflit entre la charia et le droit britannique, appelant le code juridique islamique «totalement incompatible» avec la législation des droits de l’homme.
Le jugement de la Chambre des lords concerne le cas d’une femme qui, si elle était renvoyée au Liban, serait tenue, en vertu de la charia, de rendre la garde de son fils de 12 ans à un homme qui l’a battue, l’a jetée d’un balcon et, à une occasion, a tenté de l’étrangler.
La femme a demandé l’asile au Royaume-Uni afin d’éviter les dispositions de la charia qui donnent au père ou d’autres membres masculins de la famille la garde exclusive des enfants de plus de sept ans.
Dans ce qui est à ce jour la critique la plus notoire au Royaume-Uni des dispositions de la charia en matière de droit de la famille, la Chambre des Lords a déclaré que ces dispositions bafouent le droit de la mère à une vie familiale et son droit à ne pas subir un traitement discriminatoire et qu’en outre, elles sont de nature à perturber gravement la vie de l’enfant.
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ONU – Pour le Conseil des droits de l’Homme, critiquer la charia est islamophobe
Grande-Bretagne – Un premier tribunal officiel de la charia “enrichira” le droit anglais
Grande-Bretagne – Des musulmanes manifestent pour avoir MOINS de droits