Dans notre catégorie le monde selon Orwell: l’intolérance des missionnaires de la «tolérance».
Un monde où le ministère de la Diversité promeut la pensée unique. Où «respect» de l’Autre veut dire «soumission». Où pour la commission des «droits humains», dire J’aime les minorités visibles, c’est raciste, mais dire Tuez les blancs, Tuez les chrétiens, c’est OK. Où la dictature c’est l’aboutissement de la démocratie. Où l’anti-racisme, c’est l’exaltation de la race des nouveaux Seigneurs et la production en masse des victimes. Où la xénophobie se guérit par l’autophobie. Où la culture de la mort, c’est le progrès!
Glané sur le blog d’Yvan Rioufol
L’antiracisme et son instrumentalisation
Dernière illustration de l’enracinement du politiquement correct au cœur même du discours de certains médias (voir mon bloc-notes de vendredi) : la pénalisation de la critique du “métissage”, qui vient s’ajouter à la difficulté qu’il y a à critiquer certaines religions ou doctrines, et singulièrement l’idéologie islamiste dans ce qu’elle peut avoir de totalitaire. L’accusation d’islamophobie est devenue un obstacle à l’expression de l’esprit critique. Or voici qu’un nouvel interdit s’ajoute à la panoplie.
C’est Edwy Plenel, ancien directeur de la rédaction du Monde, qui s’est fait, dimanche, le porte-voix de cette nouvelle interdiction de penser en soutenant – lors d’une table ronde sur “Les médias face à l’antisémitisme” à laquelle je participais – que s’il faut bien sûr résister à l’antisémitisme, il fallait aussi combattre le “nouveau racisme” que serait la critique du métissage. Ce raisonnement est l’illustration de la remarque d’Alain Finkielkraut, décrivant en 2006 l’idéologie antiraciste comme “le communisme du XXI è siècle”.
On peut déjà trouver suspect l’éloge du métissage, compris comme une supériorité. Mais le mot ne désigne pas, en l’occurrence, le mélange des sangs qui n’est pas un problème pour la France, dont la Constitution ne fait pas de différence entre les races. C’est la critique du métissage culturel, c’est-à-dire du multiculturalisme, que Plenel voit comme un nouveau racisme. Il cautionne l’interdiction de critiquer ceux qui demandent à la France, démocratie ouverte, de renoncer à la centralité de son identité.
Cette instrumentalisation de l’antiracisme, qui aboutit à rendre tout débat impossible, est une insulte à la liberté d’opinion.
Voir aussi:
L’autoroute de la censure vers l’Utopie, par Paul Schneidereit
La production en masse des victimes, par Jean-Jacques Tremblay