http://walterewilliams.com/our-broken-moral-compasses/
Walter E. Williams est professeur d’économie à l’Université George Mason (Fairfax VA). Ses commentaires sont reproduits dans plusieurs journaux nord-américains. Au Canada, ses commentaires sont publiés par les journaux Sun.
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TRADUCTION FRANÇAISE DE POINT DE BASCULE
Auteur : Walter E. Williams
Référence : Ottawa Sun, 11 octobre 2017
Titre original : Our broken moral compass / WebArchive – Archive.Today
[EXTRAITS] Comme George Orwell l’a déclaré, «certaines idées sont tellement stupides que seulement des intellectuels peuvent les croire». Plusieurs de ces idées stupides ont été formulées par des professeurs sur des campus universitaires. Si ces idées restaient là et n’infectaient pas le reste de la société, ça pourrait toujours être une source de divertissement, une sorte de cirque. Voyons quelques-unes de ces idées stupides colportées par des intellectuels. […] Voici une autre de ces contre-vérités enseignées sur les campus : au nom du multiculturalisme, on enseigne que toutes les cultures se valent. Le culte de l’identité, la diversité et le multiculturalisme sont devenue des idées largement répandues et des prétextes à célébrer dans presque chaque collège. L’idée populaire c’est que si quelqu’un est noir, brun, jaune ou blanc, il devrait en être fier et le célébrer même s’il n’a eu absolument aucun contrôle sur cet aspect de sa vie. Les partisans du multiculturalisme et ceux qui ne cessent de parler de diversité semblent croire que la race et le sexe de quelqu’un sont des réalisations personnelles qui méritent toutes sortes de célébrations. C’est complètement insensé. Selon moi, la seule façon par laquelle la race ou le sexe pourraient être considérés comme des accomplissements personnels, c’est si une personne née homme blanc réussit par ses efforts et son travail à devenir une femme noire…Et il y a cette question du privilège associé au fait d’être blanc [white privilege]. Certains collèges offrent même des cours sur le fait d’être blanc [‘whiteness’]. Un collège [Hunter College à New York] offre même un cours intitulé ‘Abolition of whiteness’. Selon des intellectuels universitaires, les blancs bénéficieraient d’avantages que les non-blancs n’ont pas. Ils ont des revenus plus élevés, de meilleurs logements, leurs enfants vont à de meilleures écoles et ont de meilleurs résultats. En s’appuyant sur des statistiques socio-économiques, on peut conclure que les Américains d’origine japonaise ont davantage de ‘privilège blanc’ que les blancs eux-mêmes. […] Les gauchistes devraient se débarrasser de ce concept de ‘privilège blanc’ [white privilege] et simplement appeler ça ‘accomplissement’ [achievement].
Lectures complémentaires
Point de Bascule : FICHE Résistance
Bloomberg (1 juillet 2017) : VIDÉO – Pourquoi les hommes asiatiques gagnent les salaires horaires les plus élevés aux États-Unis? [Vidéo en anglais]
Monte Morin (Los Angeles Times – 2014) : Une étude examine l’écart entre la réussite scolaire des Américains d’origine asiatique et celle des Américains blancs / WebArchive – Archive.Today [Article en anglais]
Walter E. Williams (The Tampa Tribune – 24 juillet 2013) : Les vertus du profilage
Walter Williams décrit le profilage comme une méthode qui permet d’économiser sur les coûts de renseignements en utilisant des caractéristiques facilement observables comme indicateurs d’autres caractéristiques plus difficiles ou plus coûteuses à déterminer.