Dans notre série sur l’érosion de la liberté académique:
Sous le rouleau compresseur du politiquement correct, les campus universitaires se sont transformés en cimetières des libertés. Ces lieux censément de haut savoir où la liberté d’expression et la liberté d’opinion devraient être les valeurs suprêmes, sont dans un tel état de banqueroute intellectuelle que toute opinion qui sort des sentiers battus ou qui déplaît à autrui est vue comme du «harcèlement» quand ce n’est pas un «discours haineux». La pensée unique domine et les dissidents sont mis à l’index. Aux États-Unis, des groupes ont été mis sur pied pour agir comme observatoires de la liberté d’expression et d’opinion sur les campus!
En général ce sont les penseurs de tendance centre-droit qui sont ostracisés. Ici, la professeur Frances Widdowson de l’Université de Calgary est une marxiste patentée! C’est dire que nul n’échappe à la suffocante police de la pensée.
Critique sévère ou discours haineux? Les thèses d’une professeur de l’Université de Calgary provoquent une levée de boucliers – Extraits d’un article paru dans le Macleans
![](resizer.php?imgfile=img/jpg/Critique_or_hate_speech.jpg&max_width=476)
S’exprimant lors de la réunion 2008 de l’Association canadienne de science politique (ACSP), Frances Widdowson, professeur d’études politiques au Mount Royal College de Calgary, a fait valoir que notre système de réserves indiennes ne fonctionne pas. Ce système encourage le chômage et l’alcoolisme, car il y a peu d’emplois sur les réserves, dit-elle. Des politiques qui encouragent les Premières nations à vivre des vies séparées ne font que renforcer un système dysfonctionnel: la meilleure façon d’aider les Autochtones à atteindre la santé et la prospérité est l’assimilation.
Sa thèse critique également les connaissances traditionnelles autochtones en faisant valoir que certaines affirmations ne résistent pas à l’analyse scientifique. Elle parle aussi d’un «écart de développement» entre les Autochtones et les colons, laissant entendre que les Européens étaient plus avancés.
La salle de conférence s’est surchauffée. Certains politologues ont commencé à huer Widdowson … D’autres ont dit que sa présentation était un « discours haineux », et ont demandé à ce qu’elle fasse l’objet d’une enquête en vertu du Code criminel. Quelques participants voulaient que McGill-Queen’s University Press soit blâmé pour la publication du récent livre de Widdowson : Disrobing the Aboriginal Industry : the Deception Behind Indigenous Cultural Preservation. D’autres voulaient que le président de la conférence soit blâmé pour avoir organisé un événement où de telles idées étaient exprimées.
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Voir aussi:
États-Unis – Quand lire un livre en public est du “harcèlement”