L’article ne mentionne pas la race de l’«esclave Qannaf», mais il est probablement noir.
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Sanaa, Yémen (AP) – Le ministre de la Justice du Yémen a dit que les autorités enquêtent sur un juge qui aurait approuvé la vente d’un esclave.
Gazi al-Aghbari dit qu’un comité judiciaire a été formé pour enquêter sur le rapport d’un groupe local de défense des droits de l’homme affirmant qu’un juge yéménite a approuvé un contrat d’esclavage.
Le groupe de défense des droits de l’homme a cité un contrat juridique pour
la vente d’un homme de 26 ans nommé «esclave Qannaf» l’année dernière, portant la signature d’un juge et de plusieurs autres fonctionnaires de la cour.
Al-Aghbari a déclaré samedi que le juge avait été convoqué pour interrogatoire et qu’il sera puni si l’histoire s’avère vraie.
Le Yémen est le pays le plus pauvre du monde arabe. Sa constitution interdit l’esclavage, mais il y a eu des rapports à l’effet que la pratique se poursuit dans les régions reculées de l’arrière-pays.
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