La mosquée Khalid de Toronto est celle qui enseigne notamment qu’on peut marier de force des fillettes de moins de 9 ans. Au Maroc, les autorités ont ordonné la fermeture de dizaines d’écoles et d’un site Web dirigés par un religieux musulman qui a avancé que des petites filles de neuf ans pouvaient se marier. Elles ont aussi demandé au Procureur de poursuivre cet imam salafiste pour promotion de la pédophilie et du viol.
La section questions/réponses du site de la mosquée a été supprimée. Elle est toutefois accessible via la mémoire cache.
La mosquée enseigne que l’excision est «honorable». On dit toutefois que le perçage des oreilles ou du nez est répréhensible car «c’est est une torture auto-infligée. … cette pratique n’apporte aucun bienfait, et modifie ce qu’Allah a créé. Or, Allah a toujours raison».
Clash de civilisations: chez nous, le perçage des oreilles ou du nez, c’est honorable, mais l’excision, c’est de la torture…
Nos impôts à l’oeuvre… cette mosquée qui bénéficie d’exemptions fiscales comme organisme de «bienfaisance» propage une doctrine salafiste suprématiste qui nous traite de «pervers» et «d’ennemis.» Félicitations au Congrès musulman canadien de contester le statut fiscal de cette mosquée.
TORONTO — Le Congrès musulman canadien demande à Ottawa de retirer à une mosquée de Toronto son statut d’organisme de charité.
La mosquée Khalid Bin Al-Walid, qui accueille plus de 10 000 fidèles, est dirigée par la Société islamique somalienne du Canada.
La présidente du Congrès musulman canadien, Farzana Hassan, a soutenu que les messages diffusés sur le site Internet de la mosquée «contreviennent aux valeurs des musulmans modérés».
Mme Hassan réagissait aux déclarations de femmes qui estimaient que l’excision est honorable, mais que les oreilles percées, les talons hauts et les éclats de rire sont répréhensibles.
La mosquée a défendu cette position en plaidant que «différents courants de l’Islam peuvent avoir des opinions divergentes sur un sujet donné».
Les responsables du Congrès musulman canadien ont aussi demandé à la mosquée de retirer une section du site Internet dans laquelle on aborde la question des peuples juif et musulman.
Le directeur ontarien du Congrès juif canadien (CJC), Len Rudner, a dit de cette section qu’elle abordait «les efforts constants des juifs pour détruire le peuple musulman». M. Rudner a précisé qu’il avait parlé aux gestionnaires de la mosquée et qu’une rencontre était prévue cette semaine pour rectifier la situation.
Dans un courriel envoyé à M. Rudner vendredi soir, les responsables de la mosquée «s’excusent sans réserve au CJC et à la communauté juive pour tout commentaire jugé offensant qui se sont retrouvés sur le site».
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