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En Australie, les relations avec les libanais et les pakistanais sont souvent violentes. En décembre 25, des émeutes ont éclaté à Cronulla Beach, et les médias ont parlé de racisme contre les immigrants libanais. Des Australiens ont plutôt rapporté qu’ils protestaient pacifiquement contre le racisme anti-blanc des Libanais qui harcèlent les australiennes sur les plages, et que le tout a dégénéré. Voir aussi:
-*Histoire d’une série de viols collectifs racistes en Australie – un procès de la bien-pensance
-*Australie – Manipuler les statistiques policières par rectitude politique. Bannir le mot “gang” pour décrire les “gangs de rue”
The Combination, un film acclamé par la critique, porte sur les gangs libanais violents. Des bagarres ont éclaté dans des cinémas, et le film a été retiré de toutes les salles. Est-ce qu’au nom du culte de la «diversité», on bannit la diversité dans les arts?
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Row after Lebanese film The Combination axed by cinemas, Daily Telegraph (Australie), le 2 mars 29
La police et les directeurs de cinémas se sont affrontés après que des flambées de violence ont abouti à ce qu’un film sur les gangs libanais acclamé par la critique soit retiré des cinémas à travers l’État.
The Combination a été retiré de tous les cinémas NSW Greater Union. C’est le deuxième coup dur pour les producteurs du film en seulement quatre jours, l’une des vedettes du film ayant été condamnée à près de six mois de prison pour une agression violente semblable à celles que le film met en scène.
Au moins deux incidents dans le complexe de cinéma Parramatta avaient compromis la sécurité du personnel et des spectateurs, a dit hier Robert Flynn de Greater Union.
Une projection du film à guichets fermés s’achevait samedi soir quand une altercation a éclaté entre un certain nombre de spectateurs, apparemment déclenchée après qu’une jeune fille ait demandé à d’autres spectateurs de se taire. L’altercation s’est poursuivie dans la rue.
Jeudi soir, un gardien a été hospitalisé après avoir été agressé pour avoir demandé à un spectateur d’arrêter de fumer.
La police et l’exploitant du cinéma sont en désaccord quant à la gravité des incidents, rapporte The Australian.
« Une bagarre a éclaté. Elle s’est étendue au foyer puis sur la passerelle, et le film de notre caméra de sécurité montre l’arrivée de la police, » a dit Melissa Kesby, porte-parole de Grand Union. « Sur le film, nous voyons des gens se faire embarquer dans des voitures de police ».
« Un employé a été frappé à la tête. Nous ne comprenons pas pourquoi les policiers disent qu’il ne s’est rien passé, parce que ce n’est pas ce que dit notre personnel. »
Un porte-parole de la police de Nouvelle-Galles du Sud a déclaré: « La police a été informée (le samedi soir) qu’il y avait quatre personnes impliquées dans une altercation, et peut-être 5 autres qui regardaient. La police a reçu l’appel à 17:38h, nous sommes arrivés à 17:39h et il n’y avait aucun signe de cet incident. «
Pendant ce temps, George Basha, l’auteur du film et l’acteur qui joue un libano-australien fraîchement sorti de prison, dit que la décision de retirer le film est «discriminatoire».
« Vous avez 3 ou 4 personnes dans la salle de cinéma, et puis vous avez trois ou quatre jeunes de 15-16 ans qui sont une nuisance publique», a déclaré Basha.
« Le cinéma dit qu’ils fumaient dans la salle, et que des bagarres ont éclaté … J’ai vu des bagarres se produire. Je suis sûr que ces films n’ont pas été retirés».
L’éminent critique de film David Stratton a dit à The Australian que le film avait « un puissant message. »
« Il souligne le problème de la violence », a déclaré Stratton. «C’est un excellent film, un film important. Ça semble être une réaction extrême, une réaction inconsidérée. »
«Ça revient à tirer sur le messager. Les bons films sont faits pour provoquer et contester, et c’est ce que fait ce film. »
Le distributeur du film, Allanah Zitserman de Australian Film Syndicate, dit que la décision d’annuler toutes les projections dans les cinémas NSW Grand Union bouleversait la distribution et l’équipe.
« Le film a exceptionnellement bien marché jusqu’à présent, il jouait à guichets fermés dans ces secteurs», dit-elle.
«C’est particulièrement dévastateur car nous avons ici un film australien auquel le public s’associe, qui touche un nerf, et trois jours après sa sortie il a été retiré à cause d’un petit groupe de fauteurs de troubles qui ont tout gâché pour tout le monde. »
L’entreprise espère avoir des entretiens aujourd’hui avec Grand Union sur une annulation de la décision.
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