Fin de la liberté d’expression. Fin de la démocratie. Instauration de la Dictature du Bien… première étape vers la Dictature de la charia.
Le reste de l’Europe va-t-il suivre?
“An autopsy of history would show that all great nations commit suicide”.
— Arnold Toynbee, un grand historien britannique.
Valeurs européennes – un jeu d’enfants
Les Pays-Bas puniront les «insultes» et les «propos blessants» liés à la religion, extraits d’un article paru dans l’édition du 11 novembre du quotidien Le Monde
Les Pays-Bas vont ôter de leur arsenal pénal un article qui punissait le blasphème. Il va toutefois être remplacé par une disposition qui condamne la discrimination, les «insultes graves» et les propos «inutilement blessants» à l’égard des individus, sur la base de «leur race, leur orientation sexuelle et leur religion». En définitive, la réforme fait craindre une restriction de la liberté d’expression dans un pays qui a vécu plusieurs épisodes tumultueux au cours des dernières années.
En 2004, le cinéaste Theo Van Gogh a été assassiné à Amsterdam par un islamiste radical pour avoir réalisé le film Submission. Il avait été taxé de blasphème par son meurtrier. Ayaan Hirsi Ali, députée d’origine somalienne, coscénariste du film désormais exilée à Washington, avait subi la même accusation. En 2006, l’affaire des caricatures danoises de Mahomet a eu un écho particulier aux Pays-Bas et fait craindre d’autres actions violentes.
CENSURE
Il y a quelques mois, c’est la diffusion du film anti-islam Fitna du député populiste Geert Wilders qui a focalisé l’attention. Le gouvernement avait évoqué l’idée d’interdire ce pamphlet. Dans la foulée de cette affaire, un caricaturiste de presse avait été arrêté, certains de ses dessins ayant été jugés «offensants» pour les musulmans. C’était la première fois depuis 1945 que survenait un tel acte de censure.
Les autorités, soucieuses d’apaiser les relations entre les Néerlandais de souche et l’importante communauté musulmane, avaient évoqué à plusieurs reprises l’idée d’en revenir au délit de blasphème. Le projet s’est toutefois avéré politiquement complexe. …
Un savant compromis élaboré par Ernst Hirsch Ballin, ministre chrétien-démocrate de la justice, a été négocié. Il se solde par l’abandon d’un article de loi adopté en 1932 et censé, à l’origine, protéger les chrétiens contre une campagne antireligieuse lancée par les milieux communistes. …
M. Hirsch Ballin a, en contrepartie, proposé d’étendre désormais la notion de discrimination afin de mieux protéger les croyances religieuses. Au passage, il a assuré que les humoristes et les journalistes ne devaient pas «avoir peur». «Hormis Dieu, on ne pourra plus non plus insulter Allah ou Karl Marx», ricane une responsable du parti écologiste GroenLinks. «Les croyants n’ont pas à être mieux protégés que les incroyants», estime quant à lui le Socialistische partij (gauche radicale). La réforme inquiète également de nombreux juristes.
Voir aussi:
Pays-Bas – La loi anti-blasphème est abrogée