Wafa Sultan : «J’ai décidé de combattre l’islam» :
Wafa Sultan est une psychiâtre américaine d’origine syrienne et une ex-musulmane. Ses prises de position courageuses sur l’islam lui ont valu une fatwa du Cheikh Qaradawi, le plus influent religieux de l’école sunnite qui est considéré (à tort) en Occident comme un «réformateur» et un «modéré». Mme Sultan et sa famille vivent dans la crainte, ce qui n’empêche pas cette femme d’un courage hors du commun de s’exprimer publiquement, n’en déplaise aux barbus et à leurs apologistes!
Version française par Bivouac-ID:
Présentatrice : Wafa est une psychiatre syro-américaine née de parents musulmans très pratiquants. Un évènement a changé sa vie alors qu’elle était étudiante en médecine à Alep en Syrie. Son professeur a été assassiné dans la classe en plein cours par des membres des Frères musulmans aux cris d’Allahu Akbar. On imagine le traumatisme que cela représente. Ce meurtre a conduit Wafa a rejeter sa foi. En 1989, Wafa a immigré aux Etats-Unis avec son mari et ses enfants. Quelques années plus tard, elle a écrit un essai sur les carences du monde musulman et de l’islam.
Cela attira l’attention d’Al Jazeera qui l’invita à débattre avec un imam. Ce débat fut diffusé sur Al Jazeera, Memri le remarqua et le traduisit. Depuis, il a été vu par des millions d’internautes, il est sur YouTube. Wafa continue à dénoncer les menaces de l’islam à Washington, au département de la Sécurité intérieure des États-Unis, sur Fox news, CNN, Voice of America, partout dans le monde sur d’innombrables médias. En 2006, Time magazine l’a classée parmi les 100 personnalités les plus influentes au monde, et elle écrit actuellement un nouveau livre « Prisonnière échappée, pourquoi Dieu est un monstre ». Le Dr Wafa Sultan !
Wafa Sultan : Mesdames et Messieurs, je ressens toujours le besoin de rire de moi-même pour masquer cette tristesse profondément ancrée dans mon coeur, surtout lorsque je parle des femmes dans l’islam. A présent je suis libre, mais je ne peux oublier ma nièce, mariée de force à son cousin à l’âge de 10 ans. Lui en avait plus de 40. Son mariage était valide et légal en accord avec la charia parce que Mahomet, prophète de l’islam, épousa sa deuxième femme alors qu’elle avait 6 ans, lui en avait plus de 50. Je me souviens toujours de ma nièce revenant chez son père le suppliant de ne pas la renvoyer chez son mari. Il lui répondait que pour l’islam il était honteux qu’une femme quitte la maison de son mari, et que Dieu la récompenserait de lui obéir. A l’âge de 25 ans, ma nièce s’est suicidée en s’immolant par le feu. Elle est morte brûlée vive, laissant 4 enfants.
En 2002, la police religieuse saoudienne empêcha des écolières de sortir d’un bâtiment en flammes, car elles n’étaient pas habillées selon les règles de l’islam. Il y avait environ 800 jeunes filles dans cette école, quand la tragédie a eu lieu. Selon la presse saoudienne, que je ne crois pas, au moins 15 filles sont mortes. Je crois le bilan bien plus lourd.
A cause de cela, et de tant d’autres tragédies humaines dont j’ai été le témoin durant les 30 premières années de ma vie, j’ai décidé de combattre l’islam. Attention, je dis bien : combattre l’islam. Pas l’islam politique, pas l’islam militant, pas l’islam radical, pas le wahhabisme, mais l’islam tout court. Je crois vraiment que l’Occident a inventé ces termes pour satisfaire au politiquement correct. En Syrie où j’ai grandi, on dit juste islam. L’islam n’a jamais été mal compris, l’islam est le problème.
Mais personne ne dit la vérité, personne ne regarde en face la cause du terrorisme qui est cette machine à laver le cerveau appelée islam. L’islam ne dépend pas de moi, ni d’aucun musulman, l’islam, c’est précisément ce que le prophète Mahomet a dit et fait. Pour comprendre l’islam, il faut lire la biographie de Mahomet. C’est très traumatisant, très choquant. Il a épousé sa seconde femme quand elle avait 6 ans, il en avait plus de 50.
Je reviens de France, où j’ai débattu avec une musulmane pakistanaise, ministre de la femme au Pakistan. Lorsque j’ai énoncé ces faits à l’assistance, elle a dit : « Mensonge ! Elle avait neuf ans, pas six ! » C’est comme si un policier vous arrêtait parce que vous roulez à 160 km/h, et que vous lui répondiez : « Mensonge ! Je roulais à 150, pas à 160 ! » « Elle avait neuf ans, pas six…»
Il a épousé sa seconde femme, c’était sa belle-fille. Il avait adopté ce fils, et à l’époque, [ce mariage] n’était pas accepté par la culture arabe pré-islamique, alors il a déclaré à ses fidèles : « Dieu m’a dit que l’adoption est interdite. » Et croyez-le ou non, l’adoption a alors été interdite par l’islam, rien que pour justifier son mariage avec sa belle-fille. Sa troisième femme, Sofia, était juive. Il est clairement écrit et documenté dans nos livres scolaires qu’il a attaqué sa tribu, il a tué son père, son frère, et son mari, et le jour même, il a couché avec elle.
Voila ce qu’est l’islam, il faut le savoir, il faut comprendre que l’islam est le problème. J’en ai assez de ces occidentaux qui me demandent d’adoucir mon message. J’en ai assez de ces gens qui me demandent : « Essayez-vous de changer 1,3 milliard de personnes ? » Oui, c’est ce que j’essaye de faire ! Oui ! Non seulement j’essaye, mais je les changerai !
Je veux que vous sachiez que la première des valeurs que j’ai apprises dans ce grand pays, c’est qu’on peut réaliser l’impossible si on croit en soi-même. Je ne crois pas qu’en moi-même. Je crois en des millions de femmes musulmanes comme Nonie Darwish et Ayaan Ali, et nous travaillons ensemble pour changer 1,3 milliard de musulmans. Ils doivent comprendre qu’ils ont le choix entre changer ou être écrasés.
Je vous en prie, ne laissez pas votre pensée civilisée vous empêcher de défendre votre merveilleux pays. S’il vous plait, défendez vos valeurs. S’il vous plait, défendez votre liberté. Défendez le paradis où vous vivez. Ne tenez rien pour acquis. J’ai savouré chaque instant de ma vie en Amérique. Se promener seule dans la rue, sans se faire traiter de putain est un don du ciel pour moi. Rien que pouvoir discuter avec un voisin, sans se voir accusée d’adultère, c’est un don du ciel pour moi Pouvoir boire un café toute seule au Starbucks, c’est un don du ciel. Je vous en prie, ne tenez rien pour acquis. S’il vous plaît, défendez ce beau pays.
Mon rêve est de voir mon pays, la Syrie, aussi libre que l’Amérique, et non le contraire. Quand j’étais en Syrie, je pleurais beaucoup. Maintenant que je suis libre, je pleure encore plus, pour toutes ces femmes restées là-bas. Mon rêve est de les libérer un jour. Puisse-t-il être le rêve de toute l’humanité. Merci beaucoup. Dieu vous bénisse, Dieu bénisse l’Amerique.
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