GMBDR rapporte que les Frères Musulmans de Syrie ont créé une milice baptisée Les hommes armés des Frères Musulmans (Armed Men of the Muslim Brotherhood). La milice serait déjà opérationnelle dans les villes de Damas, Homs et Idlib.
GMBDR (5 août 2012) : Les Frères Musulmans de Syrie mettent sur pied leur propre milice (Syrian Muslim Brotherhood Sets Up Own Militia)
Dans le passé, les Frères Musulmans se sont fréquemment engagés dans des activités militaires (Jérusalem, Égypte, Syrie, Tunisie, Gaza, etc.).
Au Pakistan, Saïd Ramadan (le père de Tariq) a aidé Syed Maududi du Jamaat-e-Islami à mettre sur pied des groupes paramiliaires d’étudiants pour attaquer la gauche pakistanaise à la fin des années ’40.
Robert Dreyfuss (Mother Jones – janvier/février 2006) : De la guerre froide à la guerre sainte des Frères musulmans / Saïd Ramadan
Tel que le rapporta l’AFP, en juin 2007 un journaliste du Hamas a reconnu le rôle joué par le réseau international des Frères Musulmans pour approvisionner son organisation en fonds qui servent à l’achat d’armement. Les Frères Musulmans appuient le Hamas par l’intermédiaire de l’Union of Good, une coalition internationale dirigée par le guide spirituel des Frères Musulmans Youssef Qaradawi.
AFP (17 juillet 2012) : Le Hamas rend obligatoire le paiement de la zakat durant le Ramadan
Le manuel de charia Umdat al-Salik (Reliance of the traveller – La dépendance du voyageur) endossé par l’International Institute of Islamic Thought (IIIT) associé aux Frères Musulmans, énumère huit catégories de bénéficiaires de la zakat (aumône). La septième catégorie de bénéficiaires vise ceux qui sont engagés dans le jihad militaire.
En 2004, Salam Elmenyawi, un important leader des Frères Musulmans à Montréal a rappelé l’existence d’une fatwa de Qaradawi selon laquelle l’argent de la zakat peut également servir à payer ceux qui sont engagés dans le jihad idéologique, le travail pro-islamiste dans les médias.
«Collecte de dons pour soutenir nos frères en Syrie»
Le 22 juillet dernier, le roi Abdallah d’Arabie saoudite a convoqué la tenue d’un sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) à la mi-août pour intensifier l’opposition au régime de Bachar al-Assad. L’OCI est basée à Jeddah, elle compte 57 gouvernements membres, dont la Syrie.
L’Orient-Le Jour (22 juillet 2012) : Riyad s’inquiète des “risques de sédition” dans les pays musulmans