Affrontement entre des élèves et des policiers à Laval
Par Hugo Meunier
La Presse le 11 février 2010
Mots clés: multiculturalisme, racisme, éducation, ECR, culture
Un affrontement entre des dizaines d’élèves de l’école secondaire St-Maxime et les policiers de Laval a éclaté en début d’après-midi sur le terrain de la polyvalente, dans le quartier Chomedey.
Environ 200 jeunes ont défié des policiers, en plus de leur lancer des roches et des morceaux de glace.
Il faut remonter à mardi pour comprendre pourquoi la situation s’est envenimée à ce point.
Des rumeurs de bagarres entre deux groupes de jeunes de l’école avaient alors attiré les policiers à sur les lieux. Trois jeunes avaient alors été interrogés dans trois autopatrouilles. «Les véhicules avaient été un peu brassés par des jeunes qui les encerlaient», explique le sergent François Dumais, de la police de Laval.
(…)
Version La Presse:
Selon plusieurs jeunes interrogés sur place, un conflit possiblement de nature raciale entre deux groupes de l’école est à l’origine de cette escalade de violence. Et la situation risque d’empirer selon eux. «Il y a une petite guerre à l’école St-Maxime entre les Québécois et les Arabes. Les semaines qui suivent seront dangereuses. La tension monte, il va y avoir de la grosse marde», explique un jeune, qui n’a pas voulu s’identifier.
Un autre prétend avoir été plaqué contre le sol par les policiers. «C’est un conflit entre des gangs de rue. Vous allez entendre parler très souvent de St-Maxime», croit l’adolescent, en exhibant des égratignures sur ses poignets.
Version Canoe.qc.ca
Affrontements fréquents?
L’animosité entre la police de Laval et les étudiants de l’établissement trouverait sa source dans un incident survenu en début de la semaine.
Des jeunes auraient été interrogés par la police afin d’en savoir et d’en comprendre davantage sur des rumeurs de bagarres entre des étudiants québécois et d’origine arabe.
«Nous avons été avisés qu’il y aurait une certaine friction entre deux groupes de jeunes de cette école. Comme nous sommes là pour assurer la sécurité des gens, nous avons décidé d’accorder une surveillance plus accrue à cet établissement en restant à proximité des lieux», explique l’agent Di Genova.
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