Paris, 7 décembre 2008, Noctambus de la ligne 2, à hauteur de la station Magenta-Gare du Nord. Le bolossage a été filmé par les caméras de surveillance du bus.
Fdesouche: Dans la nuit du 06 au 07 décembre 2008, un usager d’un bus Noctilien de la RATP (ndlr: régie autonome des transports parisiens) était victime d’un vol à la tire commis par plusieurs individus, l’un deux lui fouillant les poches pendant qu’un second tentait de détourner son attention. Essayant de récupérer son bien, il était violemment projeté au sol et frappé avec acharnement par quatre individus.
Des médias français ont qualifié les sites qui ont diffusé cette vidéo de racistes et d’extrême-droite. Fdesouche pose la question suivante: …imaginez que les agresseurs soient blancs et la victime issue d’une minorité. Un Arabe, un Noir ou un Juif par exemple. Imaginez la même scène, les même lieux, les mêmes coups, les mêmes insultes, le même contexte mais inversez les « couleurs » des protagonistes et remplacez « Français de merde » par Arabe, Noir ou Juif « de merde ».
Lors d’une conférence qu’elle a récemment donnée à Montréal, Ayaan Hirsi Ali a répondu ceci à une personne qui lui demandait quels conseils elle donnerait aux politiciens canadiens: «Qu’ils aillent voir ce qui se passe en Europe !»
Ce qui se passe en Europe est le résultat de politiques qui ont leur équivalent chez nous. Comme l’écrivait Carl Bergeron dans un article écrit dans la foulée des émeutes de Montréal Nord en août 2008:
À force de répéter aux immigrés qu’ils sont des victimes ; qu’ils sont intrinsèquement supérieurs de par leur caractère étranger, mobile, nomade, coolissime ; à force de leur dire que notre histoire n’est remplie que d’horreurs, et que la moindre de leur coutume folklorique est admirable ; à force de leur marteler que l’Occident est méprisable ; qu’il est possible de faire n’importe quoi au Québec, on pourra toujours s’accommoder ; à forcer de se rouler dans la haine de soi, eh bien, voyez-vous, ils ont fini par nous croire : on est des merdes et il leur faut nous éliminer.
Le culte hystérique de l’Immigré, de l’identité métèque, du métis, du bâtard, du déraciné, a fini par activer un mécanisme de ressentiment très fort chez une partie de la population immigrante, qui ne comprend plus pourquoi elle devrait se soumettre à des institutions et à des codes qui, selon la rhétorique de la repentance en vigueur, lui seraient de toute façon inférieurs. Le sentiment d’appartenance qui est en train de se développer chez les immigrés relève du communautarisme ethnique, qui non seulement se pose à l’écart de la référence nationale, mais se pose contre. On passe ainsi d’une hostilité passive à une insurrection active, d’un repli communautaire à une offensive identitaire. Remarquez que ces conditions de guerre civile ont été permises par nos autorités, et par personne d’autre. La lâcheté, la bien-pensance progressiste, la langue de bois et la rectitude politique de la classe médiatique et politique ont fait le reste.
Une agression filmée qui résume toute la gravité de la situation française, par Jeanne Bourdillon, Riposte Laïque, 6 avril 2009
Cette vidéo, prise par les caméras de la RATP, dure 6 minutes. Elle est insupportable.
http://www.fdesouche.com/articles/33981
Comment ne pas s’identifier à ce malheureux jeune passager, qui n’a rien demandé à personne, et qui se fait agresser sauvagement, gratuitement, par des racailles, même s’il paraît que l’utilisation de ce terme là est politiquement incorrecte ?
Comment ne pas se dire que cela peut être nous-même, nos enfants, notre famille, nos amis, qui peuvent un jour tomber sur ce genre de crapules psychopathes ?
Comment ne pas se rappeler les manifestations de 2005, où les lycéens furent frappés au faciès, et “dépouillés”, c’est le mot à la mode, par les mêmes voyous que ceux qu’on voit dans ce bus ? Pourtant, le politiquement correct interdit de parler de “racisme anti-blanc”.
Comment ne pas se souvenir des trois semaines d’émeutes, en novembre 2005, des 300 écoles incendiées, et de ces deux pauvres hommes, battus à mort par des barbares, sans avoir droit, eux, à la moindre marche silencieuse ?
…
Comment ne pas comprendre la trouille des passagers, devant ces barbares néo-racistes déchaînés ? Comment ne pas voir que le jeune qui essaie d’en retenir un se fait deux fois frapper au visage, gratuitement ? Comment ne pas comprendre le désarroi et la peur du chauffeur de bus, qui dit qu’il ne peut rien faire ?
…
Comment ne pas se dire, quand on voit de telles images, quand on a regardé “La journée de la jupe”, quand on sait ce que subissent de plus en plus d’enseignants à l’école, qu’il y a quelque chose qui est en train de pourrir dans la société française, et que c’est réellement la paix civile de notre pays qui est en danger ? Comment ne pas voir dans ces images insupportables les conséquences du discours de haine contre la France, développé par toute une frange des élites de gauche ?
Comment ne pas se dire que les balivernes qu’on entend depuis plus de trente ans ne sont absolument plus d’actualité. Bien sûr qu’une immigration non maîtrisée conduit à la catastrophe qui est en train de saper notre pays ! Bien sûr qu’une immigration où on n’intègre plus conduit au communautarisme ! Bien sûr que la haine du blanc et des Français se développe, alimentée par des discours racistes de rappers, des Indigènes de la République et de certains gauchistes. Bien sûr que la montée du chômage va aggraver la situation ! Bien sûr qu’il y a un problème particulier avec des garçons issus de l’immigration maghrébine et l’immigration subsaharienne, il faut être sot ou aveugle pour ne pas le constater ! Bien sûr que continuer à réclamer, dans ce contexte, la libre immigration, voire à la régularisation de tous les sans-papiers est une politique jusqu’au-boutiste criminelle !
Il convient réellement de reconquérir les “Territoires perdus de la République”, par tous les moyens dont la République dispose, voire qu’elle se donne des moyens exceptionnels.
C’est seulement ainsi que la France redeviendra ce pays qui sait accueillir, qui sait intégrer, autour du creuset républicain, grâce auquel un tiers des citoyens de ce pays a un grand-parent issu de l’immigration. Mais il faut arrêter de nier l’évidence, et la gravité de la situation à laquelle est confrontée notre pays.
Que les bien-pensants gauchistes ou bobos qui ne manqueront pas de me qualifier de fasciste, de raciste, de sécuritaire réactionnaire, et autres gentillesses, se souviennent de la phrase de Engels : “Le Lumpenprolétariat, cette lie d’individus dévoyés de toutes les classes, qui établit son quartier général dans les grandes villes est, de tous les alliés possible le pire. Cette racaille est absolument vénale et importune. Quand les ouvriers français écrivaient sur les maisons, à chaque révolution, l’inscription : “Mort aux voleurs !” et qu’ils en fusillaient même plus d’un, ce n’était certes pas par enthousiasme pour la propriété, mais bien parce qu’ils savaient très justement qu’il fallait avant tout se débarrasser de cette bande. Tout chef ouvrier qui emploie ces vagabonds comme gardes du corps, ou qui s’appuie sur eux, prouve déjà par là qu’il n’est qu’un traitre au mouvement.”
Extrait de “La guerre des paysans en Allemagne” de Friedrich Engels
Voir aussi:
Histoire d’une série de viols collectifs racistes en Australie – un procès de la bien-pensance