En voilà un qui ose nommer l’évidence, le terrorisme est alimenté par une idéologie, l’islam… Toute politique de lutte contre le terrorisme qui nie ce lien est destinée à être contre-productive. Gilles de Kerchove ressasse qu’il s’agit d’une version dévoyée de l’islam. Pourtant, les extrémistes disent que c’est eux qui appliquent le véritable islam. L’important ici est toutefois que Kerchove établisse un lien direct entre islam et terreur. Suivre les liens au bas de la page pour des articles sur l’enseignement de la haine dans des mosquées.
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Le coordonnateur de la lutte contre le terrorisme de l’UE a lancé une attaque cinglante sur la rectitude politique qui, dit-il, fait obstacle à la campagne contre l’islam militant.
Gilles de KERCHOVE, coordonateur de la lutte contre le terrorisme de l’UE a déclaré la semaine dernière que la peur de stigmatiser les populations musulmanes entrave l’élaboration de politiques, et donc la prévention. «Un des problèmes … est que certains États membres sont extrêmement réticents à être explicites sur le lien avec la religion », a déclaré de KERCHOVE. «La religion a été déformée et détournée à des fins politiques».
La déclaration de De KERCHOVE arrive dans un contexte de luttes intestines au sein de l’UE sur la politique de lutte contre le terrorisme. La Commission européenne travaille depuis plusieurs années sur un document analysant le militantisme en Europe et définissant une politique de lutte contre la radicalisation. Le Conseil des ministres est toujours en attente d’un mémoire dû depuis longtemps, sur lequel la future politique sera fondée.
Les fonctionnaires de l’UE ont affirmé la semaine dernière que le retard était imputable au fait que Jacques Barrot, le Commissaire français pour la justice, la liberté et la sécurité, a de graves réserves sur la définition du terrorisme dans l’énoncé de politique de la Commission et a tardé à le signer car il «allait trop loin à blâmer les communautés musulmanes».
Un porte-parole de Barrot a refusé de commenter. «Il y a un document en cours d’élaboration. Nos services y travaillent et il n’y a pas d’échéance fixée pour le moment », a-t-il dit.
De KERCHOVE a fait l’éloge de l’emphase mise par le Home Office sur le message visant à contrer celui des extrémistes par le biais des médias. «Nous devons fournir un message alternatif», a-t-il dit. «Un grand nombre de recherches démontrent que les jeunes qui sont radicalisés recherchent des sensations fortes autant qu’une idéologie. Nous avons besoin de montrer la violence pour ce qu’elle est, sanglante et aveugle, et les gens qui font cela pour ce qu’ils sont, de sales criminels, pas des héros.
Voir aussi:
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