
«Si la liberté d’expression est un tel problème pour les islamistes, pourquoi ne cherchent-ils pas une terre fertile pour leur esprit autoritaire, puisque ça semble tellement leur manquer. Pourquoi ne pouvons-nous pas leur dire: «Vous êtes libres d’émigrer vers l’Iran ou l’Arabie saoudite. Comment pouvons-nous vous aider?»
Le chroniqueur et écrivain ontarien Tarek Fatah réagit ici aux propos de Khurrum Awan, l’un des étudiants en droit que les médias ont surnommé les marionnettes de Mohamed Elmasry, le président à vie du Congrès islamique canadien qui a déposé des plaintes multiples contre Maclean’s et Mark Steyn. Khurrum Awan a publiquement fait part de son intention de poursuivre les médias canadiens sans relâche et de les faire condamner à des millions de dollars. Mais c’était avant le récent jugement de la Cour suprême du Canada qui protège l’expression d’opinions, même outrancières ou ridicules. M. Awan devra mettre à jour ses connaissances juridiques et tempérer ses ambitions, ou suivre les conseils de Tarek Fatah et tenter sa chance dans l’un des pays membres de l’Organisation de la conférence islamique au lieu de chercher à islamiser le Canada.
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Traduction de: Tarek Fatah: Islamists who have a problem with free speech should leave, National Post, le 10 juin 2008
Lorsque Mohamed Elmasry a déclaré il y a quelques années qu’il y avait une plus grande liberté de la presse en Égypte qu’au Canada, il m’a fallu du temps et des efforts pour relever ma mâchoire tombée au plancher. Depuis, je me suis toutefois habitué aux déclarations et revendications farfelues du bon professeur de sciences originaire d’Égypte.
Maintenant, il a réussi à transmettre ses rares talents à son apprenti politique, Khurrum Awan.
Cet étudiant en droit musulman, connu pour son sens victimaire exagéré et forcé, menace maintenant les journaux canadiens de conséquences légales s’ils refusent de céder à l’intimidation et de publier ce que des groupes islamistes veulent faire publier. En ce qui concerne les médias, Khurrum Awan, du Congrès islamique canadien pro-charia, a déclaré: «Vous pourriez être condamnés à des millions de dollars».
Khurrum prétend que les médias dominants ignorent les «musulmans» et leur message. Ironie du sort, il a fait cette déclaration alors qu’il était assis à côté de Harooon Siddiqui du Toronto Star, qui écrit deux fois par semaine une chronique, – plutôt une diatribe – où il me semble promouvoir le programme des islamistes. Cela inclut le soutien à la charia au Canada, l’admiration pour la famille royale saoudienne dans une série quelques mois avant que des Saoudiens attaquent New York le 11/9, la présentation du régime iranien comme une victime innocente, tout en fustigeant les musulmans libéraux et d’esprit laïque, y compris la député québécoise Fatima Houda-Pépin.
Il semble qu’une chronique bi-hebdomadaire dans les pages éditoriales du plus grand quotidien au pays n’a pas réussi à satisfaire l’appétit vorace de cet islamiste pour de l’attention et un sens de ce qui lui est dû. Peut-être qu’une chronique de Khurrum Awan en première page du Toronto Star pourrait épargner au journal son intimidation légale et ses gémissements sans fin.
Il n’y a pas que le Toronto Star qui a amené les lecteurs à penser que les musulmans orthodoxes d’extrême-droite et conservateurs sont le seul véritable visage de l’islam au Canada. La seule chroniqueuse musulmane régulière du Globe and Mail est Sheema Khan. Khan est une ancienne présidente du CAIR, l’organisation islamiste des États-Unis qui reçoit de l’argent du Moyen-Orient et a été déclarée co-conspirateur (non mis en accusation) dans un procès pour terrorisme au Texas. Bien sûr, Sheema Khan n’est plus avec CAIR et a écrit d’excellentes chroniques et a un peu plus de courage pour écrire la vérité que les hommes dans ce mouvement.
Il y a plus. Le gourou de Khurrum, Elmasry, avait une chronique régulière dans le National Post jusqu’à ce que le bon professeur déclare sur la télévision en direct que tous les civils israéliens étaient des cibles militaires légitimes.
Le groupe SUN média a un chroniqueur musulman, le professeur Salim Mansur, mais je suppose que le bon professeur a une trop belle apparence pour être considéré comme un «authentique» musulman. De même, le Hamilton Spectator a une chronique bi-hebdomadaire par le poète et écrivain pakistanais-canadien Tahir Aslam Gora. Je suppose qu’il n’est pas assez laid pour correspondre à la définition d’un « frère » pour Khurrum.
Khurrum prétend qu’il n’y a pas d’espace lui permettant de faire connaître ses vues. Vraiment? Il y a plus de 12 hebdomadaires arabes au Canada, y compris un journal qui est le porte-parole du Hezbollah au Canada. Il y a 24 publications hebdomadaires en ourdou, sept en bengali, une douzaine en persan et beaucoup d’autres en turc et en somali qui publient des centaines de pages chaque semaine. En outre, il existe au moins une douzaine d’émissions de télévision consacrées à l’islam, qui diffusent la propagande des islamistes sous le couvert du multiculturalisme.
Alors de quoi se plaint-il? Il a un appétit insatiable pour de l’attention et le besoin d’impressionner les autres membres de sa bande de gars. Comment pouvez-vous répondre aux accès de colère d’un bébé gâté qui doit sa position à un marionnettiste qui se cache derrière une burqa tout en manipulant une élite libérale naïve et rongée par la culpabilité, dont Barbara Hall (ndlr: commissaire en chef à la commission ontarienne des droits de la personne) et les trois membres du Tribunal des droits de la personne de Colombie-Britannique?
Khurrum Awan dit que la liberté d’expression au Canada est «un argument de l’extrême-droite du parti Républicain importée» dans ce pays! Si la liberté d’expression est un tel problème pour ces islamistes, pourquoi ne cherchent-ils pas une terre fertile pour leur esprit autoritaire, puisque ça semble tellement leur manquer.
Pourquoi ne pouvons-nous pas dire au fan club de Ben Laden au Canada: «Vous êtes libre d’émigrer vers l’Iran ou l’Arabie saoudite … Comment pouvons-nous vous aider?»
Le Canada est un pays où les musulmans sont respectés et accommodés comme dans aucun autre pays sur Terre, y compris l’Arabie saoudite et l’Iran. Il est immoral pour les islamistes de calomnier mon pays avec des accusations d’islamophobie. Comme Statistiques Canada l’a démontré, les incidents de racisme au Canada sont beaucoup plus susceptibles de toucher les Canadiens noirs chrétiens et les juifs que les Canadiens musulmans. Toutefois, la vérité est la première victime dans cette guerre de propagande menée contre le Canada par ses propres islamistes.
Voir aussi:
Canada – Une décision majeure de la Cour suprême favorise la liberté d’expression
Canada – La commission canadienne des droits rejette la plainte contre Maclean’s et Mark Steyn
Staline, Hitler, Pol Pot… et maintenant Macleans/Mark Steyn ?
France- Mohamed Sifaoui invite les islamistes à dégager