Une religion qui condamne à mort ceux qui l’abandonnent est-elle une religion de paix?
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Quitter la religion islamique peut s’avérer dangereux. Un Conseil des ex-musulmans en Suisse a été fondé le 8 mars à Zürich. Organisé sous la forme d’une association, il accueille pour l’instant près de cent membres, a affirmé Mina Ahad, première présidente du Conseil central des ex-musulmans en Allemagne.
Le droit islamique, la charia, prévoit la peine de mort pour l’abjuration de la foi musulmane ou le passage à une autre religion. Cette sanction est ancrée dans les lois de plusieurs pays musulmans, par exemple en Iran, en Arabie saoudite et au Soudan.
Mais également en Europe, le fait de quitter la communauté islamique peut s’avérer dangereux. En raison de menaces de mort, Mina Ahadi est sous protection policière en Allemagne.
Malgré tout, des personnes font connaître leur conversion. «Nous avons certainement aussi peur ici, mais ce n’est pas aussi grave que dans mon pays d’origine, l’Iran», affirme Mehtinezhad Ebadullah, membre du nouveau conseil, dans le journal gratuit «20minuten». Il explique vouloir «s’engager contre la diffusion de l’islam en Europe».
Contre la construction de mosquées
Le Conseil des ex-musulmans annonce qu’il va lutter contre la construction de nouvelles mosquées et pour une interdiction du port du voile. Les musulmans ne doivent obtenir aucun privilège. Par exemple, les filles devraient être contraintes de suivre les leçons de natation à l’école, estime le Conseil.
Le Conseil central des ex-musulmans regroupe des personnes qui ont quitté la communauté islamique, ainsi que celles qui n’ont en fait jamais été musulmanes mais ont été comptabilisées comme telles du fait qu’elles proviennent d’un pays musulman.
Ses statuts précisent aussi que les droits humains sont indivisibles et doivent être appliqués à chaque être humain. Le Conseil va donc s’engager pour l’application des droits humains en tant droits individuels inaliénables.
Il prône une séparation claire entre Etat d’une part et Eglise, communauté religieuse, groupes idéologiques d’autre part.
Un «Conseil central des ex-musulmans» a été créé en Allemagne en janvier 2007 à Cologne. Des organisations similaires existent aussi en Scandinavie et en Grande-Bretagne.
Voir aussi:
L’apostasie en islam : Le point de non retour, par Abdullah Al Araby
Dans l’islam, on est libre d’entrer mais pas de sortir
Cher Iraniens : Ayez le courage de dire non à l’Islam