Le 12 décembre dernier, Fuat Deniz, un sociologue travaillant à l’université d’Orebro en Suède a été poignardé par un inconnu sur son lieu de travail. Ses recherches portaient sur les massacres des minorités assyriennes en 1915. Christophe Premat, attaché d’enseignement et de recherche à l’Institut d’études politiques de Bordeaux, écrit sur l’assassinat de Fuat Deniz et les menaces de mort qu’ont reçu de nombreuxs universitaires en raison de leur travail sur l’histoire et le destin des minorités chrétiennes du Moyen-Orient (syriaques orthodoxes, chaldéens, assyro-chaldéens).
«Il est bien évidemment encore trop tôt pour dégager les mobiles de ce acte barbare, même si la presse locale a insisté sur le fait que la piste politique n’était pour l’heure pas écartée. C’est la raison pour laquelle la police de sécurité suédoise (SÄPO) est chargée de mener l’enquête.»