Le licenciement d’un expert de l’idéologie islamiste et du djihad illustre la pathétique ignorance de nos leaders, plus concernés par la rectitude politique que par la sécurité des citoyens – Diana West, Washington Times.
Il faut s’intéresser à la politique américaine pour saisir la menace qu’un excès de « rectitude politique » fait courir à notre pays. Dans un éditorial récent publié dans The Washington Times, Diana West démontre la puissance de l’influence que certains lobbies musulmans exercent sur nos leaders, et l’ignorance pathétique qui sévit actuellement au sein de nos instances gouvernementales en ce qui concerne la menace du djihad et de l’islamo-fascisme. L’éditorial fait suite à l’annonce du licenciement de Stephen Coughlin par le Pentagone. Coughlin est un expert de l’extrémisme islamique qui a été remercié après des plaintes d’un fonctionnaire promusulman. Voir notre article: Le Pentagone congédie un expert de l’extrémisme islamique…, Point de BASCULE, le 6 janvier 2008
Nous avons traduit des extraits de l’éditorial de Diana West. Elle a su brillamment exposer la menace qui nous guette, aux États-Unis comme au Canada.
Tiré de Foul Play
Par Diana West, The Washington Times, le 11 janvier 2008
L’année : 1942. Le lieu : Le Pentagone. Un aide au secrétaire adjoint au département de la Défense américaine (AdjDepDef), un berlinois de naissance, apprend qu’un officier des renseignements militaires a non seulement lu Mein Kampf de Hitler, mais enseigne aux officiers supérieurs les objectifs de domination mondiale qui restaient jusque-là non analysés.
Ce « schweinhunt » doit partir. C’est à tout le moins ce que pense cet employé, natif de l’Allemagne. Ai-je mentionné qu’il parlait couramment l’allemand? Voilà en partie pourquoi l’AdjDepDef s’appuyait autant sur le jugement de son aide pour tout ce qui se rattache aux choses allemandes, plus particulièrement lorsqu’il s’agissait de la guerre contre le nazisme allemand et du programme de rapprochement qu’il mettait de l’avant. Ce programme amenait des apologistes du nazisme dans le cœur même de la machine de guerre américaine …
Ça semble idiot ?
Voyageons maintenant dans le futur, 1973.
L’adjoint au secrétaire à la Défense américaine, soviet de naissance et russophone, s’attaque à l’un des officiers du renseignement qui s’acharne sur le marxisme, Engels et la doctrine militaire soviétique. Pourquoi ? Parce qu’il refuse d’assouplir ses présentations sur l’idéologie communiste et qu’il la présente aux leaders militaires américains qui l’entendent pour la toute première fois depuis le début de la guerre froide.
Si les visées communistes de domination mondiale deviennent notoriété publique, se rend bien compte l’adjoint – en observant une affiche du propagandiste soviétique Vladimir Posner dans son bureau – le Pentagone va changer de stratégie et mettre fin au programme de rapprochement envers l’URSS qui permet aux sympathisants communistes d’avoir accès au Pentagone…
Totalement farfelu n’est ce pas ?
Il était une fois, oui. Mais ce mois-ci, dans ce même journal, Bill Gertz a fait état d’une situation qui n’est pas très différente de ces histoires fictives, le licenciement du Major Stephen Coughlin (USAR). M. Coughlin, un avocat et un agent du renseignement réserviste de l’armée, a été le seul spécialiste de la loi islamique au Pentagone à être accusé d’avoir enseigné la doctrine du Djihad aux officiers supérieurs – ces chefs militaires qui luttent depuis des années contre le terrorisme sans la moindre idée de ce qu’est l’idéologie islamique. Son contrat avec la Commission conjointe (Joint Staff) prendra fin au mois de mars, a écrit M. Gertz, «parce que M. Coughlin s’est mis à dos ‘un certain aide’ au sous-secrétaire à la Défense Gordon England».
Cet «aide clé » est le commandant Hesham Islam (retraité de la USN), un égyptien de naissance, musulman, parlant l’arabe que Gordon England décrit comme : «mon interlocuteur » et « proche confident personnel ». Selon M. Gertz, l’interlocuteur et confident de M. England aurait confronté Stephen Coughlin afin qu’il « adoucisse ses vues sur l’extrémisme islamiste». Notez bien l’ironie du choix des mots ici : Islamiste et extrémiste – tout comme islamofascisme et d’autres euphémismes – ce sont des mots qui dressent un rideau devant l’ordinateur portatif de l’islam « mainstream ». Ils ont effectivement exonéré la religion et ses principes de l’examen nécessaire à l’évaluation de l’idéologie de nos ennemis djihadistes. Bien sûr, lever le rideau sur l’islam et ses préceptes djihadistes est précisément l’effet voulu des enseignements de Stephen Coughlin au Pentagone. Il va à l’encontre de ce que la rectitude politique affirme et aussi de ce que les groupes de pressions islamiques nous disent.
Par exemple, Ingrid Mattson, présidente de la Islamic Society of North America(ISNA) [a] prône la disjonction des mots «islamique» et «terrorisme» dans les discussions portant sur …
le terrorisme islamique. Pourquoi faire mention de ceci? L’ISNA est un groupe qui a été vigoureusement sollicité par le Pentagone de M. England alors même que le Département de la Justice l’a officiellement identifié comme une branche des Frères musulmans. On se demande si M. England a bien réfléchi au vrai portrait de Madame Mattson – celle qui dirige l’ISNA, une organisation qui a été identifiée comme co-conspirateur (non accusé) dans un procès fédéral sur le terrorisme l’année dernière – qui est actuellement au beau milieu des portraits suspendus dans le bureau d’Hesham Islam.
Ce que Hesham Islam voulait de Stephen Coughlin était une interprétation plus douce de la loi islamique et du djihad, et comme M. Gertz l’a rapporté, M. Islam a insinué au passage que Coughlin était un « chrétien fanatique ou extrémiste » avec un crayon. Maintenant Coughlin est dehors.
Cet effort de haut niveau pour, en fait, nier le lien entre la loi islamique et ce que l’armée appelle «la menace doctrinaire ennemi» devrait sonner des cloches, et pas seulement au niveau de l’armée, mais aussi au Congrès, qui a évidemment la responsabilité de superviser le Pentagone. Et que dire du FBI? Lorsqu’un citoyen est dénoncé comme un «chrétien fanatique ou extrémiste » juste avant que son contrat au gouvernement soit terminé, est-ce qu’une violation des droits civils ne vient pas d’avoir lieu ?
Ce que Hesham Islam voulait de Stephen Coughlin était une interprétation plus douce de la loi islamique et du djihad, et comme M. Gertz l’a rapporté, M. Islam a insinué au passage que Coughlin était un « chrétien fanatique ou extrémiste » avec un crayon. Maintenant Coughlin est dehors.
Cet effort de haut niveau pour, en fait, nier le lien entre la loi islamique et ce que l’armée appelle «la menace doctrinaire ennemi» devrait sonner des cloches, et pas seulement au niveau de l’armée, mais aussi au Congrès, qui a évidemment la responsabilité de superviser le Pentagone. Et que dire du FBI? Lorsqu’un citoyen est dénoncé comme un «chrétien fanatique ou extrémiste » juste avant que son contrat au gouvernement soit terminé, est-ce qu’une violation des droits civils ne vient pas d’avoir lieu ?
Il y a plus de questions. Pourquoi le secrétaire adjoint à la défense nationale est-il engagé dans des actions de rapprochement avec des groupes musulmans ? Et quelle valeur (sécurité) ont les conseils donnés par ces groupes si, par exemple, cette approche invite le ISNA dans une relation bizarre avec le Pentagone et envoie un apologiste de longue date du terrorisme, Salam Al-Marayati, membre du Muslim Public Affairs Council, dans un voyage parrainé par le Pentagone à Guantanamo Bay ? Lorsque de tels conseils ont pour effet de mettre fin à l’éducation cruellement tardive de nos militaires sur le djihad, il devient terriblement évident que le Pentagone est plus concerné par la rectitude politique que par la protection des intérêts de la nation.
Source: Foul Play, par Diana West, The Washington Times, le 11 janvier 2008 http://www.jihadwatch.org/archives/019521.php
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- La Islamic Society of North America est membre de la Ligue islamique mondiale basée en Arabie saoudite, dont les objectifs consistent à répandre l’islam saoudien radical à travers le monde. La ISNA a une branche au Canada, ISNA-CAN. [Voir notre article La Ligue Islamique Mondiale propage l’islam wahhabite au Canada->https://pointdebasculecanada.ca/spip.php?article184]