Norah Sharrif, musulmane et auteure d’un livre dénonçant l’islamisme, a fui un mariage forcé en Algérie pour s’établir au Québec avec ses 6 enfants. Norah Sharrif et sa fille tenteront de déposer un mémoire à la commission Bouchard-Taylor. Mais il y a un hic! « Elles n’aiment pas beaucoup les caméras. » Même au Canada, elles craignent le danger auquel s’expose toute personne qui dénonce l’islamisme, qu’il soit intégriste ou « modéré ».
Selon Sharrif «Il ne faut pas confondre musulmans et islamistes et il faut distinguer les extrémistes religieux de la grande majorité de la population qui, elle, est ouverte aux différences».
«Depuis que je suis née et jusqu’à mon arrivée ici, j’ai été victime d’un système de pensée radicale relié à l’intégrisme, musulman dans mon cas. Je sais comme il est facile, à partir d’incidents parfois anodins qui sont montés en épingle, d’attiser les haines entre ceux qui sont différents».
La dame soutient que les Québécois forment un des peuples les plus pacifistes et tolérants du monde. «Sans les infirmer, nous nous sommes progressivement imprégnées des valeurs et de la culture québécoises, comme la plupart des étrangers qui sont venus ici ».
Note:
Point de BASCULE reçoit des courriels de femmes aux parcours de vie semblables à celui de la famille Sharrif. La « liberté d’expression » qui leur permettrait de dénoncer ouvertement les islamistes vivant au Québec ne leur garantit pas la sécurité…
Voir le reportage de la CBC (Anglais):
Intimidation de musulmans par les radicaux au Canada