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Auteur : Eric Budry
Référence : Journal de Genève et Gazette de Lausanne, 19 juillet 1993, p.14
Titre original : Les enfants de l’islam en quête de reconnaissance /
[EXTRAITS] «Pas assez d’encadrement»Or, par recoupements, certains dirigeants de la communauté estiment qu’il y aurait environ 15 000 musulmans à Genève, dont 8461 détenteurs d’un permis B ou C. Cela ne signifie toutefois pas que la majorité d’entre eux a abandonné toute pratique religieuse. Pour Salah Basalamah, membre du Foyer culturel musulman, «le vrai problème est que, en dehors de la mosquée, il n’existe aucun encadrement». Ce sont donc plusieurs milliers de personnes qui vivraient leur foi isolées dans un monde qui ne les reconnaît pas.
Le grand projet de cette association est précisément de «créer des ponts avec la société genevoise, de faire connaître et accepter l’islam comme identité culturelle, comme religion et comme vision du monde». Plutôt que de parler d’intégration, M. Salamalah [sic] préfère le terme d’adaptation. Et cette adaptation, il la conçoit dans les deux sens. Car, selon lui, la société suisse ne peut continuer à ignorer la minorité musulmane qu’elle abrite. Et ceci concerne aussi bien la façon de parler de l’histoire de l’islam dans les programmes scolaires que leur droit à enterrer leurs morts, en Suisse, dans un cimetière musulman.