Les musulmans en Occident invoquent, au soutien de leur rage et de leur colère, l’islamophobie ou le racisme des « blancs », leur marginalisation, la politique étrangère, le sort des Palestiniens, etc. Les Hindous subissent cette rage depuis des siècles et savent que les versets haineux du Coran sont en cause. Ils ont demandé à la cour l’interdiction de ces versets, ce qui provoqua des émeutes. L’histoire de la Pétition de Calcutta a été publiée par Sita Ram Goel. V. Sundaram raconte l’aventure héroique de Goel.
Diverses initiatives visent à interdire le Coran, dont plusieurs versets justifient la haine et la violence envers les non musulmans. Le film «Fitna» du député néerlandais Wilders en est un exemple.
Une pétition en ligne devant la Cour internationale de justice de La Haye demande l’interdiction du Coran «dans l’intérêt des valeurs humaines et de l’amour universel.» La pétition invoque «les actes criminels de son fondateur, Mahomet, et la doctrine coranique qui légitimise des actes criminels, dont la pédophilie, l’assassinat, l’oppression des femmes par le déni de leurs droits humains, les peines de lapidation et de mutilation, et l’utilisation du terrorisme comme moyen d’intimidation et de pouvoir».
Un autre exemple est l’initiative du suisse Alain Jean-Mairet L’islam en justice – projet de plainte pénale.
D’autres initiatives sont décrites dans l’article «Interdire l’islam?» par Daniel Pipes.

Aujourd’hui, nous nous intéressons à la Pétition de Calcutta datant de 1985. Certains passages sont tirés de l’article de Daniel Pipes.
En 1985, Chandmal Chopra déposait une requête auprès de la haute Cour de Calcutta demandant l’interdiction du Coran. Il a ajouté une liste des versets répréhensibles: 29 passages du Coran, 1 à 8 versets qui incitent à la violence contre les infidèles, 15 qui promeuvent l’inimitié entre les communautés, et 26 qui dénigrent les autres religions. Cette liste demeure une référence en matière de collecte des versets problématiques.
La Pétition allègue que : «Les passages du Coran qui sont cités … éveillent chez les musulmans les pires passions sectaires et le fanatisme religieux, ce qui se manifeste par des meurtres, des massacres, des pillages, des incendies volontaires, le viol, la destruction ou la profanation de lieux sacrés tant dans l’histoire que dans la période contemporaine, non seulement en Inde mais aussi dans une vaste partie du monde».
Le traitement en tribunal de cette demande, connue sous le nom de «The Calcutta Quran Petition» provoqua des émeutes et des incidents mortels au Bengladesh. L’affaire inquiéta tant New Dehli que le ministre de la Justice en personne appuya les efforts procéduraux visant à écarter la pétition, laquelle, comme il fallait s’y attendre, fut rejetée.
Sita Ram Goel était un intrépide combattant intellectuel qui a consacré sa vie à la tâche terriblement importante de représenter la souffrance collective des Hindous de l’Inde, de témoigner de leurs difficultés, de réaffirmer leur pérennité et de renforcer leur mémoire collective remontant à l’aube de l’histoire. Grâce à ses puissants écrits depuis plus de quatre décennies, il a réussi à universaliser explicitement la crise hindoue en Inde, permettant au monde entier de voir et de comprendre leur situation difficile. Dans ce contexte, je ne peux m’empêcher de rappeler le travail qu’il a accompli pour répandre au sein du peuple de l’Inde la connaissance des faits et les questions relatives à la Pétition concernant Le Coran qui a été présentée devant la Haute Cour de Calcutta il y a 21 ans.
Le 29 mars 1985, trois fils héroïques de l’Inde, à savoir Sri Chandmal Chopra, avocat à la Haute Cour de Calcutta, Sri Hamangshu Kumar Chakraborthy et Sri Sital Singh ont présenté une demande à la Haute Cour de Calcutta en vertu de l’article 226 de la Constitution de l’Inde, pour l’émission d’une injonction ordonnant à l’État du Bengale-Occidental de déclarer que chaque exemplaire du Coran, que ce soit dans l’original en arabe ou dans sa traduction dans toute autre langue, soit confisqué par le gouvernement.
Ils ont notamment allégué les motifs suivants au soutien de leur pétition:
«Selon l’article 95 Cr PC (Code de procédure pénale) lu conjointement avec les articles 153A et 295A IPC (Indian Penal Code), chaque exemplaire d’un livre est susceptible d’être confisqué par le gouvernement si l’ouvrage contient des mots ou des paroles qui, sous couvert de religion, promeuvent la mésentente, l’inimitié, la haine ou la malveillance entre les différentes communautés religieuses ou qui outragent les sentiments religieux d’une catégorie de citoyens de l’Inde, ou insultent la religion ou les croyances religieuses de cette catégorie de personnes. Il en est ainsi que le livre soit classique ou épique, religieux ou temporel, ancien ou nouveau».
Par exemple, le Coran incite à la violence en disant: «Croyants, combattez les incroyants qui sont dans vos parages et qu’ils éprouvent votre dureté» (9:123) ou en disant: «N’obéissez pas aux infidèles; et avec ceci (le Coran), combattez-les vigoureusement». (25:52) ou en disant: «Si vous ne vous lancez pas au combat, Allah vous châtiera d’un châtiment douloureux et vous remplacera par un autre peuple.» (9:39) ou en disant: «Après que les mois sacrés expirent, tuez les adorateurs d’idoles où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et tendez-leur des embuscades». (9:5).
Le jugement dans cette affaire a été prononcé par le juge Bimal Chandra Basak de la Haute Cour de Calcutta le 17 mai 1985. Il a rejeté la pétition. Si nous passons le dossier soigneusement en revue, nous avons une idée très claire de la politique et de la pseudo-laïcité de l’injustice qui règne en maître sur l’Inde depuis notre indépendance le 15 août 1947.
La demande avait d’abord été présentée devant le juge Khastgir de la Haute Cour de Calcutta. Le savant juge a reçu la pétition et donné des directives pour la notification aux parties. Par la suite, peut-être en raison de pressions politiques du gouvernement du Parti du Congrès à New Delhi et du gouvernement marxiste à Calcutta, le savant juge a choisi de ne pas procéder dans cette affaire, libérant ce dossier de sa liste.
Comme prévu, le juge Bimal Chandra Basak a rejeté la pétition. Ce juge a également été récompensé à sa juste valeur par le gouvernement du Parti du Congrès. Tout ce qui m’inquiète, c’est qu’il semble y avoir des concurrents efficaces à des Buta Singhs et Natwar Singhs même au sein du pouvoir judiciaire en Inde!
Le 18 juin 1985, Chandmal Chopra déposait une demande à la Haute Cour de Calcutta en révision du jugement du 17 mai 1985 rendu par le juge Bimal Chandra Basak. Invoquant certaines erreurs ou fautes apparentes dans le jugement du 17 mai 85, il a invoqué les motifs suivants au soutien de sa requête en révision judiciaire:
1. Les conclusions du paragraphe 28 du jugement, voulant que le Coran soit d’origine divine et que le Coran n’a pas de source terrestre, étant fondées non pas sur des preuves mais sur de simples croyances religieuses, contreviennent au principe constitutionnel fondamental de laïcité et sont en conséquence inconstitutionnelles.
2. La conclusion donnée au paragraphe 34 du jugement que le tribunal ne peut s’ériger en juge sur un livre saint est inconstitutionnelle.
3. Un livre, même s’il est tenu pour sacré par une communauté vivant en Inde, perd la protection de l’article 295 du Code pénal indien si sa publication constitue une infraction en vertu de l’article 295-A du Code pénal indien, et il aurai dû par conséquent être considéré comme tel.
4. La conclusion donnée au paragraphe 31 du jugement que le Coran n’insulte pas les autres religions n’est pas correcte, compte tenu des différentes paroles du livre déjà citées au paragraphe six de la Pétition.
5. La conclusion donnée au paragraphe 37 du jugement voulant que l’article 153A du Code pénal indien n’a pas d’application dans le présent cas n’est pas correcte, puisque les différentes paroles du Coran déjà citées au paragraphe cinq de la Pétition promeuvent effectivement, sous couvert de religion, la mésentente, l’inimitié, la haine et la malveillance entre les différentes communautés religieuses.
Au lieu d’analyser le fond des questions fondamentales soulevées dans le cas sous examen, le juge Bimal Chandra Basak de la Haute Cour de Calcutta a péremptoirement rejeté la demande le 21 juin 1985 pour le motif technique frivole de la tardiveté de la demande. Je tire mon inspiration de siéger en jugement sur le verdict du juge Bimal Chandra Basak des paroles de Lord Atkin dans ce contexte: «La justice n’est pas une vertu cloîtrée, on doit permettre qu’elle se soumette à l’examen minutieux et aux commentaires respectueux, en toute franchise, des citoyens ordinaires».
Après que le juge Bimal Chandra Basak a rejeté la célèbre Pétition du Coran et aussi la révision judiciaire de la décision en juin 1985, Sita Ram Goel a compilé, édité et publié un ouvrage intitulé The Calcutta Quran Petition en juillet 1986. Ce livre dévoile la vérité sur le caractère odieux des blocs de votes politiques de la pseudo-laïcité de l’Inde qui repose sur un engouement romantique pour les minorités et la haine politique congénitale pour la défense de la majorité hindoue sans défense.
Peu après la publication de l’ouvrage en juillet 1986, Indra Sain Sharma, président de la Hindu Raksha Dal, Delhi, et Rajkumar Arya, secrétaire de l’Hindu Raksha Dal, Delhi, ont été arrêtés en vertu des articles 153A et 295A du Code pénal indien pour la publication d’une affiche citant 24 versets du Coran sous le titre Pourquoi y a-t-il des émeutes dans le pays?
Ils avaient ajouté le commentaire: «Ces versets commandent aux croyants (Musulmans) de combattre les adeptes d’autres religions» et «tant que les versets ne sont pas retirés du Coran, les émeutes dans le pays ne peuvent pas être évitées». Contrairement au juge hyper politisé de la Haute Cour de Calcutta, le juge ZS Lohat, magistrat métropolitain de Delhi, a donné un verdict historique en acquittant Rajkumar Indra Sain et Arya Sharma le 31 juillet 1986. Je donne ci-dessous le dispositif de son jugement:
«Il est constaté que les versets sont reproduits dans la forme dans laquelle ils sont traduits dans le dit Quran Majeed. A mon avis, en écrivant ces mots, les accusés ont exprimé une opinion ou suggestion et cela peut tout au plus être qualifié comme une juste critique de ce qui est contenu dans le livre saint des musulmans. .. En tenant dûment compte du livre saint Quran Majeed, une lecture attentive des versets démontre qu’ils sont nocifs et enseignent la haine et sont susceptibles de créer des conflits entre les musulmans et les autres communautés. Compte tenu de ce qui précède, je suis donc d’avis qu’il n’y a aucune preuve prima facie contre les accusés puisque les infractions alléguées contre eux ne tombent pas dans le cadre des articles 153-A/295-A du Code pénal indien et, partant, les 2 accusés sont libérés ».
La tragédie pseudo-laïque créée par le Parti du Congrès et l’autre partie derrière lui est que les articles 95 du Code de procédure pénale (CRPC) et les articles 153 A et 295 A du Code pénal indien (IPC) sont destinés à être utilisés par tous les gouvernements uniquement contre la majorité hindoue, et non contre les minorités musulmanes et chrétiennes en Inde. La meilleure façon de protéger les hindous de l’Inde est de modifier le CRPC et l’IPC en supprimant ces dispositions.
En tant que citoyen éclairé, je suis fermement d’avis que la soi-disant «loi» qui interdit aux hindous d’avoir un débat public sur le Coran, incarne une interdiction qui leur a jadis été imposée à la pointe de l’épée. Les tribunaux ne peuvent pas être utiles tant que cette loi hors-la-loi reste en vigueur. Son abrogation est une tâche qui doit être entreprise par une opinion publique éclairée. L’Inde est une démocratie dans laquelle l’épée historique de l’islam n’est censée avoir aucune emprise.
En outre, il faut garder à l’esprit qu’il existe un tribunal supérieur à la Haute Cour de Calcutta ou la Cour suprême de l’Inde ou du gouvernement purement transitoire UPA pseudo-laïque et anti-hindou à New Delhi. C’est la cour de la raison humaine, des valeurs humaines, de la conscience humaine, de l’aspiration humaine à une vie plus noble et plus pure. Le Coran devrait être soumis à la révision par ce tribunal.
Comme intellectuel, Sita Ram Goel a lutté sans relâche pour défendre certaines valeurs: l’honnêteté, la rigueur de la pensée et de la conscience, et un mépris sublime pour le dogme. Pour terminer dans la belle expression de l’intellectuel Kshatriya Sita Ram Goel: «L’islam en Inde souffre encore de la fièvre de l’auto-vertu, même si ces derniers temps il a changé sa revendication d’être «la seule vraie religion» pour celle d’être «la seule fraternité humaine». Aidée du pouvoir des pétro-dollars, l’islam rêve-t-il encore d’un empire en Inde? La société hindoue en paiera-t-elle le prix ?»
V. Sundaram, le 15 mars 2006 (L’auteur est un officier IAS à la retraite)
Voir aussi sur notre site:
Djihad en Inde – leçons pour l’Occident
Requis : une attitude différente de l’Inde et de tous les gouvernements infidèles
Perspective historique – La vivisection de l’Inde
Les bouddhistes et les hindous aussi subissent les attaques de l’islam
Inde – Rushdie ciblé par les islamistes
Inde – Des activistes musulmans attaquent une écrivaine
Inde – Taslima Nasreen privée de prix
Menacée de mort par des islamistes, Taslima Nasreen retranche des parties de son autobiographie
USA-Malaisie – Les Hindous dénoncent la discrimination
Liens externes:
L’Islam en justice — projet de plainte pénale
Interdire l’islam — pétition à la Cour internationale de justice