Aujourd’hui, le blog conservateur néerlandais HetVrijeVolk.com a publié un email furieux de la conseillère du Parti travailliste de Rotterdam Bouchra Ismaili. Je cite:
« Écoutez bien vous les freak débiles. Nous sommes ici pour rester! Hahahaha. Drop dead! Je suis une musulmane néerlandaise et je vais rester ainsi jusqu’à ce que je meure.»
Ismaili conclut: «Vous êtes les étrangers ici!!! Grâce à Allah qui est de mon côté, je ne crains personne. Moi et mes camarades musulmans sommes en vie! Votre espèce est consommée par la haine. Permettez-moi de vous donner quelques conseils: Convertissez-vous à l’islam et trouvez la paix de l’âme! »
Maintenant, qu’est-ce qui a provoqué la colère d’Ismaili? Un certain Jos Parbleu lui avait envoyé deux citations du turc-néerlandais Okay Pala, le dirigeant local de l’organisation islamiste radicale Hizb ut-Tahrir. Au cours d’un entretien avec le journal De Telegraaf, il avait dit:
«Nous refusons la liberté d’expression, parce que nous refusons la démocratie», et «Ce dont vous avez besoin est une puissante attaque à la bombe».
Hizb ut-Tahrir est également connu pour des activités telles que la distribution de dépliants islamistes dans les villes néerlandaises. Dans ces tracts, Hizb ut-Tahrir appelle à l’action contre ceux qui insultent l’islam ou contre les infidèles en général. Selon les services secrets néerlandais, le Hizb ut-Tahrir se considère «pas encore suffisamment fort pour user de la violence » dans la lutte pour la domination islamique mondiale.
Heureusement, il y a suffisamment de musulmans modérés aux Pays-Bas. Vous savez, ceux qui ont embrassé la démocratie libérale. Ces tout nouveaux musulmans de la classe moyenne qui nous protègent contre les radicaux. Des politiciens immigrants à succès comme … Bouchra Ismaili.
Mais Bouchra Ismaili n’a pas élevé sa voix contre Okay Pala. Elle n’a pas rassuré les citoyens néerlandais qui sont vraiment préoccupés par la montée en puissance de l’islam radical aux Pays-Bas. Au lieu de cela, Ismaili a ventilé sa rage contre … Jos Parbleu et ce qu’elle appelle «ceux de son espèce» ou « les adorateurs du diable. »
Je dois avouer que Ismaili a raison sur un point: les néerlandais de souche sont en passe de devenir des étrangers dans leur propre ville. Aujourd’hui, 36% des habitants de Rotterdam ne sont pas d’origine occidentale – ils sont Surinamais, turcs ou, comme Ismaili, marocains d’origine. Chez les moins de 21 ans, cependant, ce pourcentage est passé à environ 53%.
Maintenant, les effets de cette onde de choc démographique commencent à s’installer. En octobre, le même conseil municipal de Rotterdam a fait les manchettes lorsque certains de ses membres se sont plaints de ne pas être en mesure de comprendre leurs collègues conseillers. Parce qu’ils parlaient turc durant les sessions et les pauses.
Il semble que les apologistes du multiculturalisme absolu vont finalement avoir ce qu’ils veulent. Les néerlandais de souche sont de plus en plus marginalisés dans toutes les grandes villes. Tout en sacrifiant jusqu’à près de la moitié de leurs revenus à l’État-providence multiculturel, ils sont condamnés à servir de substrat de la société, une sorte d’agar agar*, pour ainsi dire, sur lequel de « riches cultures » se multiplieront…
* agar agar: substance gélatineuse utilisée en laboratoire comme substrat pour contenir les cultures microbiologiques
Pour en savoir plus sur cette histoire, nous vous invitons à lire:
Prose d’une musulmane modérée, politicienne aux Pays-Bas