Les autorités indiennes ne font pas grand chose pour protéger leurs citoyens contre les attaques terroristes à répétition commanditées par le Pakistan, puisque ce pays possède l’arme nucléaire. Les citoyens indiens n’ont d’autre choix que de prendre les choses en mains. La riposte peut prendre la forme de massacres perpétrés contre des civils innocents dans les slums de Mumbai et d’ailleurs, pendant que la police reçoit instructions de détourner le regard.
Slumdog Millionaire – Trailer
28 janvier (Bloomberg) – Une douzaine de policiers pakistanais ont monté la garde la semaine dernière à l’extérieur d’une mosquée de Lahore connue pour être un bastion du groupe de guérilla Lashkar-e-Taiba – pendant qu’à l’intérieur, l’imam prêchait le djihad à des milliers de fidèles.
La présence de l’escouade s’inscrit dans le cadre de l’engagement du Pakistan de contenir le Lashkar à qui l’Inde impute les attaques terroristes des 26-29 novembre à Mumbai qui ont tué 164 personnes, et démontre la futilité de cet effort. Les policiers écoutaient par les haut-parleurs le sermon de Saifullah Khalid qui appelait à plus d’attaques sur l’Inde.
«Sous le leadership du Lashkar-e Taiba et du Jamaat-ud-Dawa, les musulmans conquerront la totalité de l’Asie du Sud!» a rugi Khalid. «Personne ne peut nous empêcher de combattre l’Inde!»
L’offensive du Pakistan en réponse à la pression internationale pour réprimer le Lashkar et son allié civil, le Jamaat, a reculé, du moins en partie, explique Ahmed Rashid, un analyste basé à Lahore et auteur de plusieurs ouvrages sur le Pakistan et le militantisme islamique. Les données au niveau provincial révèlent que moins de dirigeants du Jamaat ont été arrêtés et moins de ses écoles fermées que ce que prétend le gouvernement.
L’armée, qui domine politiquement, a cultivé le Lashkar et le Jamaat pour soutenir la confrontation avec l’Inde sur le territoire contesté du Cachemire, «il n’y aura pas un demi-tour abrupt de sa politique», a dit Rachid. «Je ne m’attends pas à ce qu’il soit adéquatement réprimé».
…
![](resizer.php?imgfile=img/jpg/Enough_is_enough.jpg&max_width=476)
Voir aussi:
Terreur à Mumbai, analyse de Tarek Fatah
Terreur à Mumbai. “Assez, c’est assez”. Hommage aux blogues indiens