IPT News
Le 28 octobre 2010
Adaptation vers le français par PdeBascule
Le ministre de la sécurité publique du Canada a ordonné aux membres de l’Unité d’approche communautaire de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) aujourd’hui de ne pas assister à une conférence qui se tiendra à Ottawa. La conférence met en vedette des professeurs iraniens étroitement liés au régime de la République islamique. « Permettez-moi d’être clair, » a déclaré le ministre de Sécurité publique Vic Toews, « la force policière nationale du Canada ne peut être impliquée d’aucune manière avec ceux qui font la promotion de l’extrémisme et de la haine. » Avant que le ministre Toews affirme clairement sa position, le Toronto Sun rapportait que « le bureau de liaison divisionnaire » de la GRC faisait la promotion de l’événement auprès des membres de la force nationale. L’un des participants est un membre du comité de la « diversité culturelle » de la GRC.
La conférence intitulée “une paix juste et durable” est organisée par quatre membres du Parti Vert du Canada. Un des quatre, le médecin Qais Ghanem, fait partie du “Medical Professionals for 9/11 Truth” et soutient que les attentats du 11 septembre ont été préparés de l’intérieur par le gouvernement américain. La liste des conférenciers était considérée si extrême que l’événement a même attiré une réprimande du chef du Parti vert.
L’animateur de la conférence, Zijad Delic, avait vu sa participation au sein de la conférence qui a eu lieu au quartier général de la Défense nationale annulée au début du mois parce que ses idées étaient considérées trop radicales.
Dans un article publié mercredi sur Point de Bascule, Marc Lebuis soutient que cette affaire met à jour un problème qui est beaucoup plus grand que celui d’une simple conférence:
« Des aspects troublants inhérents à certaines initiatives de l’unité d’approche communautaire de la GRC invitent à demander si l’unité s’est écartée de son mandat de lutte contre la radicalisation. La GRC pourrait maintenant être perçue comme collaborant avec les islamistes, en incitant les membres qui lui sont affiliés à assister à un événement aux connexions et aux implications préoccupantes. »
Que cet événement soit endossé par le gouvernement – ce qui semblait être le cas avant l’ordre du ministre Toews – aurait bouleversé les opposants musulmans du régime iranien. L’avocat Sayeh Hassan a dit craindre que les organisateurs aient tenté de fournir une tribune aux supporteurs du régime iranien afin de plaider en faveur de Mahmoud Ahmadinejad.
«Les gens comme moi qui ont fui le régime iranien et sa propagande sont inquiets de voir que maintenant ils amènent ces professeurs promouvoir le régime à Ottawa, dit-il.
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