Le but de la résolution est de mettre l’islam à l’abri de toute critique. Les Nations Unies vont bientôt émettre des fatwas.
L’ONU menace les libertés fondamentales et la démocratie!
En 2008, Susan Bunn Livingstone, une ancienne fonctionnaire du Département d’État américain spécialisée dans les questions relatives aux droits de l’homme, a expliqué pourquoi ces développements à l’ONU sont si troublants :
«Ils cherchent à internationaliser le concept de blasphème … la notion de sentiments blessés est à mettre en contraste avec ce qui se passe réellement sur le terrain : la torture, l’emprisonnement, les sévices . Ils utilisent la notion de « diffamation » pour détourner l’attention que nous pourrions porter à un pays. Des abstractions comme les États, les idéologies et les religions sont considérées comme plus importantes que les êtres humains. C’est un échec moral. »
«Le fait que les résolutions continuent d’être adoptées, et que des fonctionnaires de l’ONU en surveillent maintenant l’application, pourrait contribuer à faire de la notion de « diffamation des religions » une norme juridique internationale. Lorsque la Cour internationale de justice de La Haye décide de ce qui fait partie du droit international coutumier, elle ne recherche pas ce qui fait l’unanimité parmi les pays mais ce qui reçoit une adhésion générale. C’est la raison pour laquelle ces résolutions de l’ONU sont si troublantes. Elles sont adoptées depuis 10 ans.»
GENEVE, 26 mars 2009 (AFP) – ONU: une résolution controversée sur la “diffamation des religions” adoptée
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a adopté jeudi une résolution controversée proposée par les pays musulmans visant à “lutter contre la diffamation des religions”, un concept rejeté par les Occidentaux.
Le texte, présenté par le Pakistan au nom de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), a été adopté par 23 voix contre 11 et 13 abstentions.
Les pays européens, le Canada et le Chili notamment, se sont opposés au texte, l’Inde s’est abstenue, tandis que les pays non-alignés et le groupe des pays islamiques l’ont soutenu.
La résolution, qui n’est pas légalement contraignante, fait état de la “vive inquiétude concernant les stéréotypes négatifs et la diffamation des religions, et les manifestations d’intolérance et de discrimination en matière de religions ou de croyance, toujours nombreux dans le monde”.
“L’islam est à tort fréquemment associé à des violations des droits de l’homme et au terrorisme”, affirme le texte qui appelle les pays membres de l’ONU à “combattre la diffamation des religions et l’incitation à la haine religieuse en général”, notamment dans les médias.
La résolution stipule en outre que “la diffamation des religions constitue une grave atteinte à la dignité humaine menant à des restrictions de la liberté religieuse de ses adeptes et une incitation à la haine religieuse et à la violence”.
La veille, un collectif de 180 organisations non-gouvernementales (ONG) avait appelé le Conseil des droits de l’homme à rejeter la résolution, considérée par elles comme une menace pour la liberté d’expression.
Les signataires de l’appel critiquent un concept “sans aucun fondement dans le droit national ou international” et en contradiction avec le principe même des droits de l’homme, “qui protègent les individus contre les violences, pas les croyances contre un examen critique”.
Pour les ONG, ce projet illustre “la campagne incessante menée par l’OCI visant à produire des résolutions onusiennes, des déclarations et des conférences mondiales pour propager le concept de «diffamation des religions».
Le concept de diffamation des religions a été retiré dernièrement du projet de déclaration finale de la Conférence de “Durban II” contre le racisme, qui a lieu à Genève du 20 au 24 avril.