L’Organisation de la conférence islamique est en contrôle de l’ONU
Cette résolution non contraignante est mentionnée dans la Résolution sur l’élimination de toutes les formes d’intolérance et de discrimination fondées sur la religion ou la conviction. Cette dernière résolution devrait être incorporée dans une déclaration à être adoptée à la Conférence Durban 2 qui se tiendra à Genève en avril 2009.
Le droit international évolue donc dans le sens de la prohibition du blasphème, et de la justification de la persécution des opposants aux régimes islamiques.
Résolution IV portant le titre «Lutte contre le dénigrement des religions»
Adoptée par 86 voix pour, 53 voix contre, 42 abstentions
Dans le préambule de la résolution IV portant le titre « Lutte contre le dénigrement des religions », l’Assemblée générale note avec une vive inquiétude les graves manifestations d’intolérance, de discrimination et de violence fondées sur la religion ou la conviction, les actes d’intimidation et de coercition motivés par l’extrémisme, religieux ou autre, qui se produisent dans de nombreuses régions du monde.
Elle s’inquiète aussi de l’image négative que les médias donnent de certaines religions et l’institution et l’exécution de lois et de mesures administratives qui établissent expressément une discrimination fondée sur l’origine ethnique ou l’appartenance religieuse à l’encontre de certaines personnes, et en particulier depuis les événements du 11 septembre 2001, dont les membres des minorités musulmanes.
Elle se déclare profondément préoccupée par les représentations stéréotypées négatives des religions et par les manifestations d’intolérance et de discrimination en matière de religions ou de convictions que l’on observe encore dans le monde. L’Assemblée constate avec une profonde inquiétude à cet égard que l’islam est souvent et faussement associé aux violations des droits de l’homme et au terrorisme.
Elle insiste sur le fait que, selon le droit international des droits de l’homme, chacun a droit à la liberté d’opinion sans restriction et à la liberté d’expression, dont l’exercice comporte des responsabilités et des devoirs particuliers et peut par conséquent être soumis aux restrictions qui sont prescrites par la loi et nécessaires au respect des droits ou de la réputation d’autrui, à la protection de la sécurité nationale ou à celle de l’ordre public, de la santé ou de la moralité publiques.
Elle réaffirme que la recommandation générale XV (42) du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale, dans laquelle celui-ci estimait que l’interdiction de la diffusion de toute idée fondée sur la supériorité ou la haine raciale était compatible avec le droit à la liberté d’opinion et d’expression, s’applique également à la question de l’incitation à la haine religieuse.
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L’Assemblée, par la résolution XIV intitulée « Élimination de toutes les formes d’intolérance et de discrimination fondées sur la religion ou la conviction », … condamne tout appel à la haine religieuse, à l’hostilité ou à la violence, qu’il soit fait usage pour cela de la presse écrite, des médias audiovisuels ou électroniques ou de tout autre moyen. Elle souligne également qu’aucune religion ne doit être assimilée au terrorisme et qu’il convient de renforcer le dialogue, notamment par l’intermédiaire de l’Alliance des civilisations et de son Haut Représentant…
Voir aussi:
L’Organisation des Nations Islamistes Unies, par Supna Zaidi
L’enjeu de Durban II : la liberté d’expression, par Mark Dubowitz, Wall Street Journal