Une jeune fille de 16ans est dans un état critique après avoir été étouffée par un homme qui pourrait être le père. C’est à la suite d’une possible dispute familiale concernant le refus de porter le hijab, ce foulard islamique porté par certaines femmes musulmanes.
Chris Wattie du National Post suit le développement de cette affaire de près :
La police de Peel en Ontario aurait arrêté un homme de 57 ans hier matin suite à un appel 911 provenant d’une maison de la banlieue de Mississauga en Ontario. L’homme aurait dit qu’il avait tué sa fille. La police rapporte qu’une fois arrivée sur les lieux, la police et les ambulanciers ont trouvés une jeune fille de 16 ans couchée par terre, sans signes vitaux…
Toutefois, les plus récents rapports de police indiquent que l’adolescente avait été étranglée et que l’agresseur était son père.
La jeune fille a été transportée d’urgence à l’hôpital Credit Valley, puis transférée à l’Hôpital pour enfants malades, où elle était dans un état critique. Les blessures étaient si grave qu’elles mettaient la vie de la jeune fille en danger.
Les policiers devaient attendre sur les lieux du crime avec l’accusé. Les blessures de la jeune fille étaient si grave qu’ ils devaient attendre pour déterminer si l’homme sera accusé de meurtre ou tentative de meurtre. Il doit comparaître à la cour de Brampton mardi.
Des Amis de l’adolescente, dont une étudiante de l’école Applewood Heights, est sous le choc après avoir appris l’attaque contre la jeune Parvez Aqsa, qui est considérée comme une jeune fille aimable. Elle ajoute qu’elle avait recu des menaces de la part de sa famille qui est très religieuse.
Dominiquia Holmes – Thompson déclare «qu’elle a été menacé par son père et son frère» et que son père lui airait dit : « Si tu quitte, je vais te tuer ». Elle connaît la jeune Agsa puisqu’ils ont débuté l’école secondaire ensemble. Dominiquia, 16ans dit que le père s’obstinait à lui imposer le port du voile islamique depuis plus d’un an.
Ebonie Mitchell, 16ans, une autre amie de la victime, a déclaré que le conflit avec son père se serait intensifié en début d’année scolaire et qu’il portait sur le code vestimentaire islamique. “Elle voulait seulement s’habiller comme nous” dit-elle.
«L’an dernier, tout son habillement était islamique y compris le hidjab et cette année, elle s’est tout occidentalisée. Elle voulait simplement ressembler à tout le monde. Et je pense que son père avait un problème avec cela.»