La Nouvelle-Zélande exige que les abattoirs halal rendent les animaux inconscients avant de les saigner, par humanité. La France n’a pas d’exigence équivalente et Brigitte Bardot, qui a dénoncé la cruauté de l’abattage halal, été condamnée à la prison avec sursis pour islamophobie…
Le cheikh qui a émis une fatwa condamnant les pratiques néo-zélandaises est l’égyptien Qaradawi, éminent spécialiste de l’abattage des animaux, de la masturbation féminine et de la finance internationale… Il est bon dans tout, tout, tout, tout…
La tentative d’un égorgeur d’animaux musulman de discréditer l’industrie de la viande de Nouvelle-Zélande a attiré l’attention des services de renseignement du pays.
Des membres de l’Association de l’industrie de la viande ont dit qu’ils ont été contactés par le Service du renseignement de sécurité (SIS) cette semaine après que Ghanem Ahmed, un égorgeur d’animaux d’origine égyptienne vivant maintenant à Christchurch, ait publié des articles sur un site du Royaume-Uni réprouvant les méthodes d’abattage de Nouvelle-Zélande comme étant cruelles et contraires aux pratiques de la charia.
Ghanem a dit que lui-même et d’autres personnes du monde musulman qui militent contre la pratique de l’étourdissement des animaux ont réussi à obtenir une fatwa (décret) de hauts dignitaires religieux condamnant cette pratique.
Michael Pran, assistant gérant à l’Association de l’industrie de la viande, a dit que Ghanem pourrait inciter des États musulmans comme la Malaisie et l’Indonésie à envoyer des inspecteurs pour examiner les pratiques néo-zélandaises.
«Il pourrait effrayer les gens et cela pourrait nuire à l’industrie», a-t-il dit. «Les agents du SIS enquêtent sur son cas. Eux aussi se penchent sur cette question».
Le site Internet de Ghanem mentionne que sa mission consiste notamment à «protéger la Nouvelle-Zélande contre les menaces à notre bien-être international et économique».
Le texte de Ghanem, publié en ligne à unstunnedhalal.com, dit que les méthodes de la Nouvelle-Zélande, qui consistent à rendre l’animal inconscient au moyen d’électrodes avant l’abattage, violent les normes islamiques.
L’abattage halal exige qu’on tue l’animal pleinement conscient en lui plantant un couteau dans le cou, le laissant ensuite saigner à mort. L’animal doit faire face à la Mecque, et l’égorgeur doit invoquer le nom d’allah en disant «Bismallah Allahu Akbar».
Ghanem a déclaré à la presse que lorsqu’il pratiquait l’égorgement, les animaux étaient déjà morts des suites de l’étourdissement lorsqu’ils lui arrivaient, ce qui revient à manger des charognes et n’est donc pas halal.
Bon nombre des animaux ne saignaient pas lorsque frappés au couteau, et la cadence de huit bêtes à la minute ne permettait pas suffisamment de temps pour le rituel religieux.
«Où est le respect pour l’animal? Vous n’avez pas le temps», a-t-il dit.
Quand il a fait part de ses préoccupations à ses employeurs, il a été viré, dit-il.
Ghanem a dit que lui-même et d’autres activistes anti-étourdissement avaient demandé une fatwa de l’influent érudit musulman égyptien Yusuf al-Qaradawi, qui a statué contre cette méthode.
L’ancien employeur de Ghanem, le directeur du New Zealand Islamic Meat Management, le Dr Mohammed Abdel-Al, a déclaré que les commentaires de Ghanem pourraient avoir un grave impact sur les exportations de la Nouvelle-Zélande et devaient être discrédités. …
Abdel-Al a dit que la législation de Nouvelle-Zélande exige que l’animal soit étourdi avant d’être abattu.