L’édition du magazine marocain Tel Quel mise en ligne le 6 février présente un dossier sur un sujet volatile qui pourrait soulever une controverse.
Ce magazine n’est d’ailleurs pas étranger à la controverse. En 2007, Ahmed Benchemsi, l’éditeur de TelQuel et de son magazine sœur Nichane a été inculpé pour «avoir manqué au respect dû au roi » suite à un article mettant en cause le processus électoral. Plus tard la même année, Nichane a presque été détruit par une poursuite après que l’éditeur Driss Ksikes et le journaliste Sana El-Aji aient publié un article sur les « blagues de rues » marocaines dont certaines portaient sur l’islam et le roi.
Polygamie, héritage, jihad… Les nouveaux penseurs de l’islam remettent en cause les versets de la discorde.
10 décembre 2008. Mohamed Moâtassim, conseiller du roi, transmet aux membres du Conseil consultatif des droits de l’homme une décision du souverain : le Maroc lève ses réserves relatives à la Convention internationale sur l’élimination des discriminations à l’égard des femmes. Des réserves émises par le Maroc, et d’autres pays musulmans, pour des considérations religieuses. Pour le camp moderniste, cette décision s’inscrit dans un long processus de réformes initiées par le roi et dont le nouveau Code de la famille était l’annonciateur. Dans le camp conservateur, la décision royale est plutôt perçue comme une erreur, une provocation, dans tous les cas une maladresse à “corriger”. Polémique. Pour désamorcer la crise, le Conseil supérieur des Ulémas intervient et donne sa réponse.
Selon les vénérables membres du Conseil, la levée des réserves sur ce texte international par le Maroc ne doit pas prêter à confusion, car les choses sont claires : les dispositions contenues dans le Coran, exemple des textes relatifs à l’héritage, sont intouchables et ne sont susceptibles d’aucune interprétation. La messe est dite. L’argument est un classique du genre : pas d’ijtihad (effort interprétatif) en présence d’un texte coranique. Cette phrase n’est qu’un slogan qui, à force d’être répété, enseigné dans les manuels scolaires, ressassé dans les prêches, scandé dans les débats, finit par acquérir un caractère sacré et devient, à son tour, une vérité et une règle inviolable.
Parce que, explique-t-on, le texte coranique traverse le temps, les spécificités culturelles, les changements sociaux, les contextes politiques, sans que son sens et son application ne puissent faire l’objet d’aucune acclimatation ou adaptation possible. Ainsi donc, et toujours d’après cette logique, les dispositions coraniques sont valables en tout temps et en tout lieu. Elles ne sont pas le résultat d’un contexte social et culturel particulier et leur portée est universelle et intemporelle. Quelques exemples puisés dans l’histoire de l’islam permettent, cependant, de contrebalancer, voire d’invalider, cette “vérité”.
L’ijtihad selon le calife Omar
Durant la vie du Prophète Mohammed, les chefs de tribus et les notables fraîchement convertis à l’islam recevaient une part de la zakat, l’aumône légale. Le but de cette pratique était d’amadouer ces puissants dignitaires et de les intégrer à la société musulmane, mais c’était surtout un moyen pour les empêcher de perturber ou de nuire à la création du jeune Etat musulman. Le Coran entérinait cette pratique en créant la catégorie d’“Al Moualafatou Qolobouhom” (ceux dont les cœurs sont à concilier) pour ces notables destinataires d’une part de la zakat.
Quelques années après la mort de Mohammed, le calife Omar refuse d’appliquer la règle, malgré sa pratique et, surtout, malgré l’existence d’un verset du Coran qui pour le Prophète la dicte. A la demande des chefs de tribus venus réclamer leur dû, Omar Ibn Khattab répond sèchement : “Le Prophète vous donnait cette part de la zakat quand l’islam était faible, maintenant qu’il est devenu fort, vous n’y avez plus droit”. Pour Omar, derrière le verset coranique, il y avait un contexte politique précis dont il était le témoin. A la fragile et jeune cité musulmane menacée par la sédition et les manœuvres de notables tribaux qu’il fallait séduire, s’est substitué un Etat fort et puissant qui multipliait les victoires et les conquêtes militaires.
Un nouveau contexte, une nouvelle interprétation. Le même calife Omar a refusé d’appliquer la peine d’amputation de la main qui sanctionnait les voleurs, lors d’une période de famine. Même si le Coran ne précisait pas les conditions d’application de ce châtiment et les motifs de sa suspension, Omar a estimé, dans sa sagesse et son audace intellectuelle, que cette peine n’était pas toujours réalisable. Pour lui, l’ijtihad était possible, même en présence d’un texte coranique, en prenant en compte les conditions précises de sa révélation et en l’adaptant aux circonstances.
L’exemple du calife Omar et son interprétation du verset relatif aux destinataires de la zakat permet de saisir un élément essentiel dans le rapport avec le texte coranique. Omar était l’un des compagnons les plus influents et les plus proches du Prophète. Il était témoin de la révélation du Coran au Prophète Mohammed, et il était même, selon les livres d’histoire et de théologie musulmane, le “déclencheur” de certains versets, de par ses questions et ses demandes. Il était conscient que derrière certains versets, il y avait une histoire, des circonstances particulières, des demandes précises. La compréhension des causes “accoucheuses” de certains versets est importante pour comprendre les liens entre le Coran et la réalité sociale et politique du moment. La théologie musulmane désigne sous le nom d’“Asbab Annouzoul” les causes et les circonstances particulières qui présidaient à la révélation des versets coraniques.
Les circonstances de la révélation
Car le Coran n’a pas été conçu d’un coup, d’une traite. Il a été révélé au Prophète Mohammed durant une vingtaine d’années et dans un ordre différent de celui du Coran que nous lisons aujourd’hui. La majorité de ses versets répondaient à des demandes ou à des situations particulières, où les musulmans attendaient une réponse de Dieu à travers son messager. Le nombre de sollicitations en attente de révélation divine était grand, et parfois les demandes étaient farfelues et risibles. Les historiens musulmans rapportent ainsi que des hommes, par goût de la provocation ou par ignorance, venaient demander au Prophète d’intercéder auprès de Dieu pour qu’un tel découvre l’identité de son vrai père ou pour qu’un autre puisse retrouver son chameau égaré. Le Coran avait ainsi un caractère jurisprudentiel : à chaque situation ou circonstance qui nécessitait une réponse ou une orientation, la révélation coranique intervenait pour les donner.
Certains versets venaient pour abroger d’autres et apporter des réponses différentes, parfois contradictoires, en fonction de l’évolution de la société musulmane et de sa capacité à accepter de nouvelles règles de conduite. La progression dans le degré d’interdiction de l’alcool, par exemple, est une illustration du procédé de l’abrogation dans le Coran. Les versets interdisant la consommation de l’alcool sont venus ainsi abroger ceux qui étaient moins catégoriques. Ce procédé coranique d’abrogation est connu sous le nom de “Naskh”.
Comme le note l’Egyptien Nasr Hamed Abou Zaid dans son livre La notion du texte (Ed. Centre culturel arabe. 2005), l’étude des causes de la révélation est cruciale pour saisir les raisons qui motivent les règles et les “lois” contenues dans le Coran. La compréhension de ces causes permet de considérer certaines de ces règles comme le produit d’une histoire spécifique et des réponses à des attentes appartenant à un horizon social et culturel déterminé. Certaines de ces réponses ne faisaient qu’entériner et donner appui aux règles et pratiques déjà existantes avant l’avènement de l’islam. La persistance de certaines institutions politiques et sociales arabes antérieures à l’islam et leur évocation et approbation par le Coran illustre ce constat.
Une démocratie musulmane ?
Dans un esprit de concordance et de conciliation, certains intellectuels et auteurs islamistes n’hésitent pas à comparer la démocratie moderne au concept de la “Choura”, évoquée dans le Coran. Selon eux, la démocratie en tant que mécanisme de consultation du peuple et décision prise par la collectivité, était déjà connue et pratiquée par les musulmans sous la dénomination coranique de “Choura”. Il est à remarquer que dans certains Parlements du monde arabe, le verset qui évoque “la choura” orne les murs de ces assemblées pour rappeler la similitude entre la démocratie moderne et ce concept islamique.
Toutefois, cette pratique évoquée dans le Coran est loin d’être une invention proprement musulmane. Elle correspondait plutôt à un usage connu chez les arabes, et qui était bien antérieur à la révélation du Coran. La société arabe avant l’avènement de l’islam était essentiellement tribale et le pouvoir était fragmenté. La solidarité au sein des clans qui composaient la tribu empêchait la naissance et l’émergence d’un pouvoir central fort et dominateur. La consultation entre les chefs des clans et les représentants des différentes composantes de la tribu était donc une règle observée dans ces sociétés. De même que dans les tribus berbères au Maroc, les décisions sont prises par la “Tajmaât”, une assemblée où les notables et les leaders qui représentent les différents clans de la tribu sont présents.
Les livres d’histoire nous rapportent que Quraych, la tribu du Prophète Mohammed, disposait de “Dar Alnadwa”, une assemblée qui se réunissait pour délibérer des affaires politiques et commerciales importantes. Le Coran a entériné alors une pratique existante et qui correspondait à la nature de la société arabe de l’époque. Le Prophète Mohammed n’a pas désigné de successeur et a laissé le choix à ses compagnons selon la tradition de la consultation en usage à l’époque. La réunion pour la désignation d’un calife après la mort du Prophète et les frictions et rivalités tribales qui ont entaché cette procédure illustrent parfaitement la nature de cette pratique consultative et le contexte culturel et social où elle s’inscrivait. Le Coran n’est pas seulement un livre “saint”, contenant des enseignements spirituels et religieux, il est aussi un document historique qui nous renseigne sur l’évolution de l’islam et ses rapports avec son environnement politique et culturel. Les rapports avec les adeptes des autres religions est un exemple de l’évolution de ces rapports et son influence sur le texte coranique.
Khaybar, Khaybar Ya Yahoud…
Ceux qui ont assisté dernièrement aux manifestations de soutien au peuple palestinien et de condamnation des massacres israéliens à Gaza, ont certainement entendu un slogan scandé comme une promesse ou un avertissement. “Khaybar, Khaybar, ya yahoud, jaych Mohammed saya’oud” (Juifs, rappelez-vous de khaybar, car l’armée de Mohammed va revenir). Ce slogan évoque une bataille opposant le Prophète Mohammed et son armée aux habitants juifs de la forteresse de Khaybar, aux alentours de Médine.
A chaque moment de crise entre Israéliens et Palestiniens, des versets du Coran fustigeant les juifs sont utilisés pour expliquer qu’une haine viscérale oppose les enfants d’Abraham. Du prédicateur vedette de la chaîne satellitaire arabe au citoyen lambda, on soutient, versets à l’appui, que les différences entre les musulmans et les gens du livre sont profondes au point de rendre toute tentative de rapprochement vaine et inutile. Alors que les oulémas officiels et les défenseurs du dialogue entre les religions déclarent, versets à l’appui également, que le Coran n’a que du respect pour les différentes branches du monothéisme et incite constamment à l’échange bienveillant et courtois avec les adeptes des autres religions. Comment expliquer donc ce paradoxe et cette contradiction ?
Pour comprendre cela, il faut retracer l’évolution des rapports de l’islam et du Prophète avec les juifs et les chrétiens. L’ordre chronologique de révélation des versets coraniques permet d’établir un changement de tonalité, notamment à l’égard des juifs. Les versets révélés au Prophète à la Mecque sont bien différents de ceux de Médine. Lors des premières années de l’islam, les principaux ennemis du Prophète étaient des membres de sa tribu, Quraych. Le contact avec les juifs et les chrétiens était limité, et l’islam se présentait comme le continuateur des anciennes révélations. Le Coran appelait pendant cette période au dialogue avec “les gens du livre” et rappelait souvent le principe du monothéisme propre aux trois religions.
Quand le Prophète s’est installé à Médine, avec sa population juive, les relations sont devenues plus tendues et les hostilités grandissantes. Les juifs bénéficiaient d’un magistère et d’une autorité spirituelle particulière auprès des arabes qui vivaient dans cette petite ville. L’islam représentait pour les juifs de Médine un sérieux concurrent sur le marché “spirituel” et vice-versa. Le changement de la Qibla, le lieu vers lequel les musulmans dirigent leurs prières, de Jérusalem à la Mecque, s’inscrivait dans ce changement et volonté de différenciation.
Les manœuvres de certains juifs de la région de Médine et leur alliance politique et militaire avec les Quraychites, ennemis irréductibles du Prophète, ont envenimé les relations qui se sont transformées par la suite en conflit armé. Les versets du Coran révélés pendant cette période reflètent donc ce changement des rapports entre le Prophète Mohammed et les juifs à Médine, comme l’explique d’une façon remarquable l’intellectuel marocain Mohammed Abed El Jabri dans son livre Introduction au Coran (Ed. Dar Nachr, 2006). L’évolution du Coran sur cette question met en relief l’importance des interactions entre les versets coraniques et leur contexte politique et social. Comprendre ces rapports permet de comprendre le texte coranique.
Héritage : le pourquoi d’une discrimination homme-femme
L’islam est né et apparu dans une société fortement patriarcale et caractérisée par la domination masculine. La nature tribale de cette société exacerbait les sentiments de fierté et de supériorité chez ses membres, et les qualités guerrières de courage, de bravoure et de maniement des armes étaient particulièrement appréciées. Une grande partie des ressources économiques des tribus arabes, avant l’islam, venait des razzias dirigées contre les autres tribus et les caravanes de commerce. Les femmes et les enfants étaient considérés dans ce contexte de guerre permanente comme un handicap, des personnes incapables d’apporter une quelconque plus-value économique ou militaire. Selon une règle qui était en vigueur dans ce temps-là, seuls ceux “qui montent les chevaux et ramènent du butin” méritaient de recevoir les dividendes de la guerre ou d’hériter. Les femmes et les enfants étaient donc exclus de la transmission des richesses et ne recevaient aucune part de l’héritage, qui revenait de facto aux hommes.
L’avènement de l’islam s’est fait dans ces conditions sociales et culturelles fortement ancrées dans l’esprit des arabes de cette époque. Toutefois, comme le remarque Khalil Abdelkarim dans Le texte fondateur et sa société (Ed. Al Jamal, 2002), l’islam a été soutenu à ses débuts par des femmes. La première personne qui s’est convertie à l’islam était Khadija, la femme du Prophète, et le premier martyr de l’histoire de cette religion était également une femme, Soumeya, de la famille Al Yassir. L’égalité des musulmans, hommes et femmes, devant Dieu et devant la nouvelle religion, devait être suivie par des mesures de correction des inégalités sociales et économiques.
Selon un hadith, une femme est venue se plaindre auprès du Prophète de son beau-frère qui a pris toute la fortune du mari décédé, laissant cette femme et ses deux filles sans ressources. Le verset coranique relatif à l’héritage a été une réponse immédiate à la demande de cette femme et une délivrance pour beaucoup de femmes privées d’héritage. Une révolution en son temps mais qui demeurait corsetée et limitée par la persistance des traditions et de la culture patriarcales de cette période. Pour mesurer la force de ces traditions et leur ancrage, Khalil Abdelkarim indique que le verset accordant une part de l’héritage aux femmes n’a été révélé au Prophète que 16 ans après la naissance de l’islam.
Polygamie : le vrai du faux
La même progression adoptée par le Coran en matière d’héritage des femmes était appliquée en ce qui relevait de la polygamie. Les historiens rapportent que dans la société arabe qui a vu la naissance de l’islam, il n’existait aucune limitation du nombre d’épouses. Disposer de plusieurs femmes était un motif de fierté pour les hommes et la preuve d’une libido exubérante. C’était également un moyen pour nouer des liens forts avec les différents clans et tribus, toujours dans l’esprit belliqueux et militaire qui caractérisait cette société. Avoir un nombre d’enfants capables de prendre les armes et des alliés matrimoniaux puissants, était la meilleure “assurance vie” en cette période. Les femmes ne recevaient pas directement leurs dots qui étaient récupérées par leurs parents ou les hommes de leurs clans.
Quand le verset limitant le nombre d’épouses a été révélé au Prophète, certains de ses compagnons disposaient d’une dizaine d’épouses, sans compter les esclaves avec lesquelles ils entretenaient également des rapports sexuels. Pour inciter les musulmans à limiter la multiplication des mariages, le Coran déconseille le recours à la polygamie et la conditionne à une capacité d’équité dans le traitement à l’égard des épouses. L’interprétation de ce verset coranique a conduit le cheikh Mohammed Abdou et d’autres réformateurs musulmans du 19ème siècle à vouloir interdire la polygamie, du moment que la clause de l’équité à l’égard des épouses la rendait irréalisable et impossible.
Sur la question de la polygamie, donc, le Coran a été révolutionnaire pour son époque, mais les pratiques ancestrales et les pesanteurs de la société patriarcale et masculine sont restées très présentes. Les conquêtes musulmanes et l’accumulation des richesses, résultats de l’élargissement de l’empire islamique, ont fourni aux hommes l’occasion d’étoffer leurs sérails. Des esclaves venaient s’additionner aux épouses légales pour satisfaire les envies et désirs des hommes.
Aux origines de l’esclavage
Il n’est pas fortuit si des payas arabes et musulmans, comme la Mauritanie et l’Arabie Saoudite, sont les derniers pays à avoir aboli l’esclavage. En plus de la nature tribale et fortement hiérarchisée de ces sociétés, le facteur religieux peut se présenter comme un élément explicatif. Bien que l’islam place tous les musulmans sur le même pied d’égalité, sans distinction de race ou de sexe, l’esclavage n’a pas été aboli pour autant par le Coran ou par le Prophète Mohammed. La société arabe était foncièrement esclavagiste et l’économie reposait en grande partie sur cette force de production, qui ne pouvait aspirer à aucun droit ou reconnaissance.
Le Coran tolère l’esclavage et ne condamne pas son principe. Comme le notent les auteurs du Dictionnaire du Coran (Ed. Laffont, 2007) à propos des versets relatifs à cette pratique : “L’esclave n’a pas été gratifié par Dieu des mêmes bienfaits que l’être de condition libre. L’inégalité originelle de la condition humaine, selon le Coran, est par ailleurs d’institution divine”. Toutefois, et dans une démarche progressive de libération des esclaves, le Coran incite les fidèles à affranchir leurs esclaves et notamment ceux qui sont de religion musulmane. Les différents versets du Coran demandent aux musulmans de bien traiter les esclaves dont ils disposent et leur interdit de les exploiter à des fins illicites, comme la prostitution par exemple.
Mais la nature des institutions sociales et la nécessité de disposer d’esclaves, non seulement pour une question de prestige, mais aussi d’économie, rendaient, aux premiers temps de l’islam, impossible l’abolition de l’esclavage. Les versets du Coran relatifs à cette pratique étaient intimement chevillés à cette société arabe avec des conditions économiques et culturelles qui lui sont propres. Un exemple parmi tant d’autres qui contredisent fondamentalement la théorie de “la validité des versets du Coran en tout temps et en tout lieu”.
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