Manifestation à Fort Lauderdale en Floride. Des Palestiniens et des sympathisants du Hamas (entre 200 et 300) protestent contre Israël et contre les États-Unis pour son soutien à Israël. Une femme crie:
Après que l’imam ait fait la prière, les manifestants ont été pris d’une ferveur agressive et ont traversé la rue pour s’en prendre à la poignée de manifestants pro-Israël. La police est intervenue.
Terminologie disproportionnée:


Source: Pamela
Le Hamas utilise sa propre population comme boucliers humains, il cache des dépôts d’armes et de munitions parmi les civils, dans les hôpitaux, etc. , il empêche l’évacuation des blessés, en violation flagrante du droit humanitaire international. Le Hezbollah (dont le drapeau exhibe une AK-47) faisait de même. Les autorités israéliennes ont contacté les populations civiles dans les secteurs ciblés pour leur permettre de se mettre à l’abri. Peut-on, dans ces circonstances, parler de «génocide» ou de «nettoyage ethnique», soit une politique délibérée d’extermination de populations civiles?
Mais pour le Hamas, la principale préoccupation est d’offrir aux médias des images de corps déchiquetés, de femmes et d’enfants en pleurs et des panaches de fumée (les médias tombent dans le panneau à tout coup)…
pour ensuite crier aux Juifs: «retournez aux fours crématoires»
La propagande, c’est la guerre.
Dans son édito d’hier intitulé Le sens des proportions, l’éditorialiste en chef de La Presse André Pratte écrivait:
L’attaque d’Israël contre le Hamas lui a attiré les dénonciations habituelles. À Montréal, des manifestants ont crié «Israël assassin!». Dans d’autres villes, on a parlé de «génocide», de «crimes contre l’humanité», d’«holocauste».
Ces qualificatifs sont excessifs; leur usage montre que du côté des critiques d’Israël, on a depuis longtemps perdu de vue le sens de ces mots chargés d’histoire et d’horreur. Cela dit, bien des gens, y compris parmi ceux qui sympathisent avec le peuple juif, trouvent disproportionnée cette réplique d’Israël aux tirs de roquettes palestiniens.
Disproportionnée? Sait-on seulement à quoi les Israéliens répliquent? Depuis 2005, le Hamas a tiré quelque 6300 roquettes sur le territoire israélien. Bilan : une dizaine de morts, des centaines de blessés, des villes terrorisées. Les médias occidentaux en ont peu parlé. À quand la dernière manifestation à Montréal contre les attentats commis par le Hamas? Qui a lancé ses souliers sur la photo du chef du Hamas?
Dans son édito d’aujourd’hui, André Pratte écrit qu’il s’est attiré les foudres des lecteurs. On peut supposer que des lobbies islamistes ont envoyé un mot d’ordre à leurs partisans d’inonder la presse de courriels… La propagande, c’est la guerre…
Le silence des médias et l’indifférence de la communauté internationale face aux milliers de roquettes ciblant spécifiquement des civils israéliens depuis des années n’est-il pas une manifestation complice de «non assistance à des personnes en danger»? En serait-on là aujourd’hui si ces violations répétées du droit humanitaire par le Hamas avaient été dénoncées?
Dans le registre des qualificatifs excessifs et de la perte du sens de la réalité: Kamal El-Batal (régulièrement invité par nos médias) écrit dans cyberpresse que Gaza vit son 11 septembre…
Vraiment? Monsieur El-Batal, que dites-vous de la Charte suprématiste et génocidaire du Hamas:
«Vous êtes la meilleure Communauté suscitée pour les hommes : vous ordonnez ce qui est convenable, et vous interdisez ce qui est blâmable, vous croyez en Dieu. Si les gens du Livre croyaient, ce serait meilleur pour eux. Parmi eux se trouvent des croyants, mais la plupart d’entre eux sont pervers…. »
«Israël existe et continuera à exister jusqu’à ce que l’islam l’abroge comme il a abrogé ce qui l’a précédé.»
Voir aussi:
Le Hamas avoue utiliser des boucliers humains
Gaza – L’Égypte accuse le Hamas d’empêcher l’évacuation des blessés