La constitution des Maldives est en cours de rédaction. Elle prévoiera que ceux qui quittent l’islam, la religion de tolérance et de paix qui prêche “nulle contrainte en matière de religion”… perdront leur citoyenneté. Ils deviendraient des apatrides. Ceci constitue une violation de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Un religieux préconise plutôt de les tuer.
***************************
![](resizer.php?imgfile=img/jpg/Maldives.jpg&max_width=476)
Le leader du conseil des érudits religieux du parti Adhaalath a dit qu’il préconise la peine de mort pour ceux qui se convertissent de l’islam à une autre religion, ainsi que l’amputation des mains pour certains types de vol.
Dans un entretien avec Minivan News, le cheikh Abdul Majeed Abdul Bari a souligné la nécessité d’un «conseil» juridique et de procédures légales conformes avant que la peine de mort soit appliquée, mais a déclaré que la charia exige ultimement la mise à mort pour ceux qui quittent l’islam.
Majeed a également été membre du Conseil suprême des affaires islamiques du gouvernement jusqu’à sa démission au début de mai en raison de dispositions de la loi sur la fonction publique qui interdisent aux fonctionnaires de se livrer à des activités politiques.
Sa déclaration fait suite à un tollé des médias sur un livre co-écrit par le candidat à la présidence le Dr Hassan Saeed, La liberté de religion et l’islam, que Umar Naseer du Parti démocrate islamique a condamné comme favorisant la liberté de religion.
(…)
Majeed précise qu’un non-musulman ne devrait pas être autorisé à avoir la citoyenneté des Maldives, ajoutant qu’il soutient un renforcement de la réglementation dans la constitution en cours de rédaction qui verra ceux qui quittent l’islam perdre leur citoyenneté.
Voir aussi:
Maldives- Les non-musulmans perdraient leur citoyenneté
Le blasphème et l’apostasie démystifiés par l’avocat torontois Mumtaz Ali
UE – L’UE exhorte l’Iran à abandonner la peine de mort pour apostasie
Dans l’islam, on est libre d’entrer mais pas de sortir