Charia 101: suprématisme islamique et dhimmitude (soumission des infidèles)… Le dhimmi jouit d’un statut de «protégé», qui n’a rien à voir avec l’«égalité» inscrite dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Il est «protégé» en autant qu’il se soumet.
Voir: Deux types de dhimmis : entrevue avec le directeur du Center for the Study of Political Islam
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Un influent conseil des dirigeants de la Malaisie a averti la population de ne pas remettre en cause la suprématie de l’Islam ou les privilèges dont jouissent les membres de la majorité ethnique malaise du pays.
Les tensions religieuses et raciales ont augmenté au cours de l’année alors les minorités se plaignent de plus en plus d’un programme d’action positive qui favorise injustement les Malais. Ils se plaignent aussi que leurs droits religieux sont bafoués.
Dans un commentaire sans précédent sur l’actualité, les sultans de neuf États n’ont pas accusé directement les minorités chinoises et indiennes d’alimenter les sentiments anti-malais, mais dit que des récentes déclarations et forums «organisés par certains milieux» avaient été une source de «provocation et de malaise au sein de la population».
Remettre en cause la situation particulière des Malais «peut conduire à la discorde et à des troubles raciaux susceptibles de compromettre la paix et l’harmonie», ont dit les dirigeants de l’État dans une déclaration.
L’avertissement souligne les tensions sociales en Malaisie, où les Malais musulmans sont environ 60% des 27 millions d’habitants du pays. Les Chinois et les Indiens, qui sont pour la plupart des non-musulmans, forment le tiers de la population, et les frictions entre les trois groupes ethniques ne sont jamais loin de la surface.
La longue déclaration a été publiée jeudi soir suite à une réunion de deux jours des sultans, connue sous le nom de Conférence des souverains. Les sultans héréditaires, qui sont des Malais musulmans, ont des fonctions cérémonielles mais exercent une autorité morale considérable sur les Malais.
«L’avertissement est tout à fait sans précédent et je pense qu’il est en réponse à ce qui confronte le pays, ce que les souverains perçoivent comme la fracture de l’harmonie raciale», a déclaré Tricia Yeoh du groupe de réflexion Center for Policy Research.
Le mois dernier, un député Chinois de l’opposition a été accusé par un journal malais d’être anti-Islam. Elle a été détenue par la police pour quelques jours, mais aucune accusation n’a été déposée. En août, des avocats ont été contraints d’abandonner une conférence sur les conversions religieuses après que des manifestants aient pris d’assaut leur forum.
La déclaration réaffirme la suprématie de l’Islam, la position particulière des Malais, et la garantie de protéger les droits des minorités, tous inscrits dans la constitution de la Malaisie.
Voir aussi:
La charia en Malaisie : impact sur les non musulmans
Malaisie – 2 ans de prison pour avoir participé à une cérémonie non musulmane