Sarah Desrosier (sic) pourrait devoir fermer boutique à cause de cette injustice…
En effet, le Evening Standard rapporte que cette propriétaire d’un salon de coiffure alternatif londonien est accusée de discrimination religieuse parce qu’elle a refusé un poste à une femme qui voulait porter le voile durant son travail.
Le Wedge Salon de Sarah Desrosier, spécialisé dans les coupes de cheveux “Funky urbain”, dit avoir refusé la demande d’emploi de Bushra Noah parce son salon « vend de l’image » et que son équipe porte ce style de coiffure en public.
Noah, une jeune femme de 19 ans, dit subir une forme de discrimination pour des raisons religieuses et elle accuse madame Desrosier d’avoir heurté ses sentiments. Elle exige en plus des dédommagements non spécifiés pour perte de revenus.
Desrosier rejette ces accusations de discrimination et dit avoir rejeté la candidature de madame Noah parce qu’elle ne voulait pas montrer ses cheveux durant son travail.
« Je vends de l’image – c’est important – et je m’attends à ce qu’une coiffeuse styliste expose ses cheveux pour inciter les passants à venir dans mon salon après avoir aperçu mes stylistes. C’est la nature et le style de mon salon qui attirent les gens. Couvrir ses cheveux est en contradiction avec cette réalité. Si quelqu’un portait un casque de baseball ou un chapeau de cowboy j’exigerais qu’il le retire pour le travail. Pour moi, c’est absolument essentiel que les gens puissent voir les cheveux du styliste. »
Dans sa lettre de mise en demeure, madame Noah affirme avoir été l’objet de discrimination et avoir été rudoyée lors de son entrevue en mars dernier. Elle aurait été injustement rejetée pour un travail qu’elle aurait été capable d’exécuter tout en portant son foulard.
Madame Noah déclare que dans sa recherche d’emplois pour un poste de coiffeuse elle avait passé pas moins de 25 entrevues sans succès. Elle avait donc décidé d’intenter une poursuite en justice car les commentaires de madame Desrosier l’avaient particulièrement blessée. « J’ai décidé de poursuivre cette coiffeuse parce c’est elle qui m’a le plus blessée. Je me sentais tellement démoralisée et déprimée, que je me suis dit que si je ne me défendais pas, alors qui le ferait ? »
«Quand j’ai parlé à madame Desrosier au téléphone, avant la première entrevue, elle m’a offert une journée d’essai. Mais lorsque je me suis présentée, elle m’a regardée avec grand étonnement. Elle m’a demandé si je portais le foulard en tout temps et elle a continuée de répéter:« j’aurais souhaité que vous me l’ayiez dit lors de notre conversation téléphonique » soutient madame Noah.
Elle ajoute « Depuis mes études secondaires, la coiffure était tout ce que je voulais faire. C’est triste qu’ils ne me donnent pas l’occasion de le faire. Cette situation mine mes ambitions. Le port du foulard est fondamental à mes croyances. »
Madame Desrosier affirme avoir de la difficulté à trouver l’argent pour contester la cause en justice prévue pour janvier 2008. Elle se défend : « On me traîne dans la boue et on m’accuse d’être raciste. C’est totalement injuste et faux !
Lire aussi:
Grande-Bretagne – Une canadienne condamnée à 8 000$ pour refus d’embaucher une coiffeuse voilée
Source : http://www.jihadwatch.org/dhimmiwatch/archives/018730.php